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3,55

sur 1884 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une confession particulièrement torturée d'un fils à son père au seuil de la mort. Un catalogue de souvenirs évoquant une enfance ponctuée de brimades éducatives à son encontre, de difficultés relationnelles sexuelles, de la découverte de son homosexualité jalonnent une narration échevelée à laquelle on a du mal à adhérer. L'engouement pour cet auteur n'es t'il pas seulement celui du à une notoriété acquise par ailleurs ?
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Tentons autre chose avec la rentrée !
Toutes les voix méritent d'être entendues et les thématiques fortes de ce récit autobiographique m'avaient fait imaginer quelque chose qui vous prend aux tripes.
Mais il ne suffit pas de se montrer parfois cru pour ça. le roman m'a paru beaucoup trop calibré et certaines tournures sur la forme, comme l'amour comparé à une danse, mon dieu... est-ce une dissertation de lycéen ?
Le livre va sûrement marcher car l'auteur est connu et qu'en plus la promo joue la carte d'un angle nouveau, soit "Panayotis peut se montrer sérieux", mais en tant qu'objet littéraire, c'est très plat.
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Panayotis a besoin de tout cracher, tout dire, au risque d'en faire trop. Il a besoin de tout casser, de vomir tout ce qui lui reste en travers de la gorge avec l'espoir – probablement – qu'il en ressortira pur, immaculé, lavé de ses péchés, absous de ses petites perfidies, en paix avec lui même, son père, son homosexualité et libéré de ses épisodes dépressifs.

Et là, il n'a pas fait dans la demi-mesure et a fini par me perdre.

Reste un témoignage touchant et qui semble très sincère sur l'acceptation de son homosexualité et l'ambivalence de la relation avec son père
Lien : https://www.noid.ch/la-proch..
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Pendant 200 pages, l'humoriste se livre. Sur sa relation difficile avec son père. Leur manque de communication. le fossé entre eux. Et sur ses problèmes intimes. Entre filles et garçons, rien ne dure. Rien n'est dur. Jusqu'à la rencontre avec Bonheur. le tout sous lexo.

S'il incarne une génération désenchantée, j'ai vite déchanté. L'autofiction est un exercice difficile. Surtout quand elle est portée par un style mou. Allégorie stylistique pour illustrer son propos ?

Malgré certains passages avec son père bouleversants voire désarmants, les mots penis et mou accolés sont revenus trop souvent pour maintenir mon émotion.

« Pour une fois que l'amour est brisé par autre chose qu'un penis mou qui n'est plus excité par un corps qui n'excite plus, qui ne surprend plus, un penis qui bande mou de ces discussions molles qu'on a même plus envie de s'enfiler, un penis ramolli par une routine dégueulasse qui n'est même plus rassurante. »

Je vous laisse compter …

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Que dire de ce livre… J'étais assez réticente au départ à sa lecture, je me suis laissée convaincre par l'engouement de mon entourage. Je pense ne pas être le public cible de cet ouvrage. Je ne comprends ni ses plaintes, ni son mal-être, ni la relation père fils qu'il entretient. Ce livre confession est certes bien écrit mais méritait-il une publication ? Je ne pense pas, ça pouvait rester de l'ordre du privé afin d'alimenter le travail avec sa psy.
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Après avoir beaucoup aimé le spectacle de Panayotis Pascot qui mélange très subtilement humour noir et émotion, j'ai eu envie d'en apprendre plus sur lui en lisant son premier livre qui est en quelque sorte une autobiographie.

Bon, j'ai été déçue… j'ai eu énormément de mal à accrocher. Certes, la plume est belle et certaines réflexions sont intéressantes mais le langage est très cru voire vulgaire et Panayotis nous expose des détails de sa vie dont je me serais personnellement bien passé.

L'introspection est omniprésente et je dois dire que je me suis souvent ennuyée au point de lire parfois en diagonal. de plus, au cours du récit, certaines personnes mentionnées sont « chosifiées » et j'ai été totalement perdue par moment (peut-être aussi parce que j'avais lu un peu trop vite les premiers chapitres CQFD).

La relation avec son père est très complexe et difficile à cerner et je suis restée avec mes interrogations à la fin de ma lecture.

Je passe aussi sur le fait que Panayotis mentionne des violences éducatives (forçage alimentaire) qu'il a vécu en en faisant presque de l'humour…

Panayotis Pascot a toutefois un côté touchant et j'admets avoir été émue par la façon dont il aborde la dépression et la crise existentielle qu'il a traversé.
Hormis ces thématiques je n'ai globalement pas accroché à ce livre et je sors de cette lecture avec un avis très mitigé.
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Assis près du feu, on a ce pote de la bande qu'on apprécie vite fait, avec lequel on a passé des bons moments mais qu'on ne connait pas vraiment. En fin de soirée, il ne reste plus que lui et soudain, il se met à raconter sa vie.
Il y a cette empathie rétroactive qui fait : " je n'avais pas idée qu'il traversait cela..." mais il y a aussi cette impression récurrente qu'il a le droit de la raconter publiquement son histoire parce qu'il vient du monde des média et que sans cet avantage, ce texte bien que touchant et questionnant n'aurait jamais eu droit de cité dans le monde impitoyable de l'édition…
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Logorrhée difficile à ingurgiter comme le "bol de lait" du livre, même s'il y a quelques formules bien trouvées mais sans sens. Victime du battage médiatique, j'ai voulu me laisser tenter mais ça n'a pas fonctionné. Je ne parviens toujours pas à comprendre comment les critiques arrivent à se prendre de passion pour de tels ouvrages. Ce n'est pas à proprement parler un flop mais de là à le recommander ...
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C'est un " bon " premier livre, mais il sent trop l'odeur d'un " premier livre ". Je le déconseille finalement...

Principale critique :
Le travail d'édition est mauvais, voire inexistant. Il n'a pas été conseillé ou corrigé ? Dommage... Il aurait été facile de le faire, c'est dont un manuscrit brut.
Je l'ai lu car j'avais été très enthousiaste au vu de ses spectacles et des interviews du livre, avec le petit texte d'une qualité remarquable fait pour l'occasion. J'ai vu aussi la hype de la sortie de son livre, je me suis laissé tenter, et finalement ça n'a pas payé pour moi...

Je n'ai pas aimé :
- Un style parlé, qui est en fait une absence de style et non un choix ( typique premier livre ). Ça manque de littérature, pour la structure, pour le rythme, pour le vocabulaire, pour les effets etc.
- Des chapitres très inégaux, ou on ressent pour certain qu'ils sont du remplissage accouché dans la peine. ( les 4 premiers chapitres portent l'énergie et la sincérité du propos, après les 10 autres sont le projet " finir le livre " ).
- Les moments où il parle de sexe. Ces passages sont des verrues, on tombe dans un vulgaire sans raison valable avec un côté midinette vide. Non, il ne fallait pas donner du "gras" au lecteur, ou alors il faut lui donner du gout ! Là c'est bouilli et ça peg...
- Des thèmes très inégaux. le style autobiographique est un piège à débutant là aussi. On a un thème principal qui tient la route et qui est porté : " la mort et sa relation au père, au monde ". Mais les sous thèmes s'effondrent, et bavent sur tout le livre d'une note d'adolescence pas intéressante.
- Une volonté de trop bien faire qui nous sert le minimum, et gâche un maximum. On a énormément de pensée intellectuelle qui ont bon gout, qui sont pensées, qui sont tournées et retournées... Autant c'est ma nourriture, autant il faut les ESPACER POUR LES FAIRE RESPIRER et qu'elles s'incarnent ! Là on a dans certains chapitres un enchainement sans aucune coupure, de tous les fromages de sa cave. Il y a indigestion... c'est un chapelet de caution d'un apprenti écrivain qui a peur.
- Ca manque de personnage, de scène, de lieu. On arrive un peu à imaginer et faire vivre le père, mais les autres pas du tout. le personnage principal non plus, car on sent qu'il change trop vite de mentalité etc. Et souvent il se mélange de maturité et de débilité et de tous ses âges en même temps. C'est un souci d'écriture là aussi. Il n'a pas tenu compte de la construction de son propre personnage et sa continuité et son angle de narrateur, encore un piège du style autobio.
- Un fond intellectuel qui reste quand même très jeune, malgré des fulgurances que j'ai aimées. On est malgré tout dans : le jeune adulte qui se veut adulte, qui critique principalement les adultes etc. Et qui n'arrive pas à considérer ses pairs, expérimente, navigue à vue...

J'ai aimé :
- Une grosse mise en danger quand même... Ça ce salut. C'est en fait rarissime de lire un livre fini, d'un ados qui écrit son premier. Donc j'ai apprécié lire le livre en second degrés, en imaginant l'auteur l'écrire. Et j'ai complété dans ma tête les chapitres et les errements du livre.
- Un côté rafraîchissant d'un premier livre, les défauts sont aussi des qualités d'une certaine manière. J'avais beaucoup de sensation d'inattendu, puisque le livre n'est pas structuré... il n'est pas tenu en laisse et déborde beaucoup. Donc, on se dit " il va encore écrire baiser dans 3 pages avec le mot maman dans la même page ? ".
- C'est un reflet assez vrai des jeunes de son âge. J'ai reconnu l'errance typique de l'absence d'extension et de développement des sens de l'amour et du lien pour eux d'une manière générale. Par exemple les notions de considérations, de souffrance de la solitude, de témoin de vie, de loyauté, de construction etc ne sont pas présents. On reste très attraction répulsion façon appli.
- Un thème principal très intéressant, et qui est quand même traité...C'est bien mieux que des livres bien écrits et bien édités mais qui sont vides de tout dès le début... parce que trop marketing etc.
- Il livre beaucoup d'intime. Certe à nous de le démeler, de le polir etc, mais ça fait pas mal de beaux cailloux sur la table.
- Des fois j'ai ri. Il y en a eu du premier, deuxième et troisième degrés des rires :D

Bref vivement dans 10 Ans s'il devient écrivain. A ce moment-là on se plaindra qu'il est trop prévisible, trop littéraire et marketing. Qu'il livre peu et qu'il invente beaucoup qu'on a déjà lu...

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L'écriture comme catharsis.

Panayotis Pascot se met à nu dans “La prochaine fois que tu mordras la poussière” et réalise une introspection brute : relation au père, relation aux autres, découverte de la sexualité, dépression, amours.

Beaucoup de thèmes sont abordés, de manière crue, parfois violente.
Certains passages sont éprouvants à lire, d'autant que l'auteur a été très tôt exposé dans les media et que derrière les sourires télévisés, nous découvrons ce qu'il se passait dans sa vie et dans sa tête et qu'un tel mal être n'était pas perceptible à l'écran.

La lecture nous met en tension, oui c'est un livre qui se lit vite et d'une traite.

Mais, je rejoins d'autres lecteurs de Babelio, est-ce que ce livre aurait été publié s'il était l'exutoire d'un inconnu ?
On pénètre l'intime, un peu voyeur, mal à l'aise en lisant ce texte qui m'a parfois donné le sentiment d'un “auteur qui se regarde faire l'écrivain”.
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