L’histoire n’est pas neuve. Les Égyptiens, les Grecs et les Romains de l’Antiquité se méfiaient déjà du 13, sans doute parce que celui-ci arrive… juste après le 12 qui, lui, faisait figure de nombre parfait. C’est ainsi que l’on compte notamment douze dieux dans l’Olympe, douze mois dans une année ou douze signes dans le zodiaque. Parallèlement, on note dans la Cabale, 13 esprits du Mal. Et pour trouver trace de l’Antéchrist dans L’Apocalypse, il faut aller jusqu’au chapitre 13. C’est comme ça qu’on finit par trimbaler une mauvaise réputation !
J’adore les histoires n’arborant pas une fin en béton sans discussion possible. Je raffole des récits – authentiques – laissant la porte grande ouverte à l’imaginaire, à l’existence d’un autre monde, parallèle, invisible, différent, meilleur ou moins bon, et même un peu de tout ça à la fois ! Oui, j’aime me poser des questions sur des récits en apparence peut-être un rien tordus, ou me laisser charmer par la poésie que dégagent des anecdotes mettant en scène des gens plus attentifs que la moyenne à un clin d’œil ou un sourire de la vie.
On ne put s’empêcher de laisser vagabonder les imaginations. Ainsi affirma-t-on dans le coin que la maison des Duplantoy avait été bâtie sur un souterrain reliant autrefois deux châteaux. Il était régulièrement emprunté par des sorcières qui finirent sur le bûcher dans le courant du XVIe siècle. Le rapport avec notre affaire ? L’esprit de ces créatures perverses traînerait encore dans les lieux fréquentés autrefois et serait toujours à l’affût d’un mauvais tour à jouer aux honnêtes gens…
Dans l’Antiquité, on voyait – y compris là où ils ne se trouvaient pas – des signes pouvant annoncer une mort prochaine. Jules César, pourtant homme intelligent et averti, en négligea plusieurs. Par exemple, un jour de l’an 44 avant Jésus-Christ, il offrit un animal en sacrifice et on ne trouva jamais le cœur de la victime. À l’époque, ce manque signifiait que la poisse – d’envergure ! – n’était pas loin…
Certes, autrefois, lorsqu’elle se projetait aux abords de la trentaine, elle se voyait plutôt mariée et plutôt maman. Il y avait donc un manque dans sa vie. À deux reprises, elle a cru rencontrer le grand amour. Et, à deux reprises, elle s’est trompée.