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EAN : 9782253100737
240 pages
Le Livre de Poche (27/03/2019)
3.71/5   197 notes
Résumé :
"Du haut de mes trente-deux mètres, je les regarde vivre sur la place du village. Depuis cent trois ans, je partage leurs nuits et leurs jours, j'effeuille leurs amours et parfois j'envie leurs cris de joie." 

En ce matin de printemps, un avis d'abattage est cloué sur le platane centenaire qui ombrage ce village de Provence. Entraînés par un petit garçon effronté, sept habitants s'unissent pour découvrir qui souhaite la mort du géant. Ensemble, ils co... >Voir plus
Que lire après Un arbre, un jour...Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
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Période toujours un peu difficile pour la lecture et moi en juillet , cette année comme les autres , et pourtant , impossible de lâcher complètement, alors les choix ......sont plus délicats .Ce petit livre à la belle couverture m'a " tendu les bras " , sans doute sensible à mon besoin de me ressourcer en cette période où tout autour de nous nous incite à " nous abandonner " à la beauté des paysages , à la douceur des eaux lacustres , au clapotis des vagues sur le sable doré et chaud , à la douceur et à la longueur des soirées bénies , à l'inquiétude aussi , liée à ces canicules et cette sécheresse dont on ne peut plus désormais ignorer le danger . Ce livre , il me l'a sussuré comme une confidence , " on a tous un banc , un arbre et une rue " ou encore " auprès de mon arbre , je vivais heureux , j'n'aurais jamais dû m'éloigner d'mon arbre...." Oui , mes amis , le héros de cette touchante histoire , c'est un platane centenaire qui trône sur la place , au centre du village . Et il en a vu des choses , ce témoin de la vie , il en a connu du monde , il pourrait parler , mais...on l'a condamné à disparaître : en mauvais état et donc dangereux , dit - on. Et pourtant , quand on lui donne la parole , il semble plutôt sensé , plutôt bienveillant à l'égard de tous ces gens qui s'agitent à ses pieds , sans toujours bien le remarquer , toujours protecteur de " la mémoire" , comme du monde contemporain . Son "ennemi ", c'est François , l'employé communal qui exécute les ordres du maire .( enfin , François, ennemi , ennemi , un bien grand mot) . Son premier défenseur , c'est Clément , dix ans , petit bonhomme au charisme touchant , un bonhomme déterminé à fédérer autour de lui toutes les générations pour sauver celui qu'il considère comme un ami , une bouffée d'oxygène , un membre à part entière de la communauté villageoise ....Mais comment un gamin de dix ans pourrait - il venir à bout de la bêtise ou de l'indifférence des hommes ?
Un petit livre sympa , sans prétention, quoi que ... , bien écrit, poétique avec lequel vous passerez forcément un bon moment , une sorte de fable contemporaine pour nous rappeler , une fois de plus , combien le relation des hommes avec la nature est indispensable , pour des " tonnes " de raison....Et le pire , le pire , c'est que ce beau message a encore bien du mal à franchir toutes les barrières de la conscience ( des intérêts égoïstes ) des hommes......Un livre pour méditer sur un avenir de plus en plus incertain , et pourtant....
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Voilà cent trois ans que le platane d'un village de Provence veille sur ses habitants, leur offrant un peu d'ombre par chaudes journées ou encore une petite tanière pour les amoureux. Il fait le bonheur des habitants dont certains d'entre eux sont encore plus attachés à cet arbre centenaire.
Raphaël n'a pas eu une enfance joyeuse, il a dû très vite choisir entre son père ou sa mère, choix qui le torture encore à l'âge adulte et pour lequel il suit une psychanalyse. Mais le seul soutien qu'il retient de ses séances est le platane qu'il observe devant le psy et qui le rassure.
Fanny est en couple avec Aurélien. Habituée aux défis que celui-ci lui lance à tout-va, la panique vient à elle quand Aurélien lui lance que si le platane survit, s'en suivra une demande de mariage auquel cas il la quittera...
Clément est un jeune écolier de 10 ans attaché à la cause écologique et qui ne comprend pas qu'on puisse tuer un être vivant tel qu'un arbre.

D'autres citoyens vont rejoindre ce petit monde amoureux du platane et se liguer pour le sauver car le maire a décidé de l'abattre.

Ce joli monde se raconte à nous à côté des pensées du platane qui a lui aussi des choses à partager. C'est bien connu que les arbres ressentent et partagent leur énergie avec nous tous.

Je n'irai pas jusqu'à penser que ce roman « cache une forêt d'émotions » mais qu'il est rempli de gentillesse bon enfant, un chouïa simplet, il a malgré tout le don de nous faire passer un bon moment et nous rappeler par sa couleur verte nos beaux sapins de noël qui dans leurs branches nourrissent de beaux messages de paix, solidarité, amour et espoir.

À vous tous, chers amis, je vous adresse tous ces messages afin de vous souhaiter un joyeux noël et de merveilleuses fêtes.
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Ahlala, les amis, faut que je vous raconte : moi et mon côté fleur bleue on est tombés sous le charme d'un bel arbre. Pas un chêne multi-centenaire massif et solide, pas non plus un grand peuplier dégingandé la tête dans les nuages, ni même un saule rieur le long d'un ruisseau, non non, rien qu'un joli platane sur une place de village provençal. 32 mètres de haut, 103 ans, en bonne santé, les racines bien accrochées et la couronne bien posée sur les épaules, il fait partie du décor et de la vie des habitants, donne de l'ombre quand le soleil tape dur, laisse les enfants grimper à ses branches, se laisse graver le tronc par les amoureux ou caresser l'écorce en cas de coup de blues. Bref, l'arbre parfait, dont les feuilles ne bouchent même pas les corniches et dont les racines ne descellent même pas les pavés. du genre qui vous donne envie de voler à son secours toutes affaires cessantes quand, un vilain jour, il fait l'objet d'un arrêté municipal d'abattage. C'est Clément, même pas dix ans, qui lance la rébellion et entraîne avec lui Suzanne, la tenancière du bar PMU, Fanny, l'amoureuse pas heureuse, les soeurs Bonnafay, alertes nonagénaires, Raphaël le dentiste indécis et Manu le bourlingueur qui refuse les amarres et les attachements. Pendant que le compte à rebours s'égrène vers la date fatidique du 21 mars (abattre un arbre le jour du printemps, en voilà une hérésie), le comité de soutien s'active autour du platane. Et tout le monde s'exprime dans cette jolie fable, même Mr le Maire, le bourreau, et même l'arbre, sa victime. Celui-ci, au début, ne comprend pas les raisons de cette effervescence, et observe avec curiosité l'agitation autour de lui. Quand il réalise que sa fin est proche, ses racines se crispent, il est terrifié, se sent bien trop jeune pour mourir, pensez donc, 103 ans, il n'est qu'un gamin à l'échelle platanesque, mais surtout il est totalement impuissant et ne peut compter que sur les humains pour le sauver...

Ce roman adorable est une petite douceur, une gourmandise qui se lit très vite, dans laquelle on s'attache à cette galerie intergénérationnelle de personnages bigarrés, avec leurs plaies, leurs bosses et leurs sourires. Leurs points de vue se succèdent à tour de paragraphes, au fil des 21 jours avant l'échéance, pendant que le platane les regarde en essayant de les comprendre et se souvient de sa jeunesse. Cette histoire d'arbre a un charme fou, disais-je, pleine de poésie et d'humanité. Aujourd'hui 1er mai on offre du muguet, permettez-moi de faire l'originale et de vous proposer un brin de platane.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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J'aime beaucoup le genre du roman choral et pourtant je n'aime pas beaucoup les chorales … Comme quoi …

Ici, il est question d'un arbre. Et des gens qui le croisent sans le voir. Des êtres qui nous ressemblent. Qui gravitent autour de lui. Il les a vu grandir, ils vont le voir périr. Sauf s'ils se battent …

Les personnages de cette fable moderne sont des héros que l'on croise au quotidien dans nos petites vies. Il y a François, employé communal appliqué et travailleur qui respecte les ordres. Clément, ce petit garçon facétieux et idéaliste qui ne comprend pas ces adultes un peu bizarres. Adeline et Violette, deux vieilles dames, binôme ancestral qui semblent ne faire qu'une. Fanny, aérienne et touchante à la fois et, amoureuse de l'amour. Et tous, qui de près ou de loin, gravitent autour de cet arbre planté là, sur la place du village.

Un joli roman. Qui se lit comme on se promène. Comme on se rencontre un peu. Comme on s'intéresse pour une fois à son voisin.

Un livre tendre, poétique où un arbre peut devenir le héros d'une histoire qui le dépasse. Ou ces personnages, différents et pourtant si semblables, vont finir par tous se battre aux côtés de la nature.

C'est l'histoire d'un compte à rebours, la chronique d'une mort annoncée. Portrait provincial de gens ordinaires qui peuvent devenir extraordinaires par la force des choses.

Une lecture efficace où l'on passe d'un personnage à l'autre en quelques lignes, où vous pourrez entendre penser le fameux arbre. Une lecture idéale si vous avez besoin de souffler un coup, de respirer un petit peu mieux.

Karine Lambert, d'une plume sans prétention, offre un tableau vivant, une carte postale d'humanité, pleine de sourires et de petites douleurs. Un livre qui fera sourire et qui rend un peu plus léger son lecteur.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Avec une mention spéciale décernée à Constance CLAVEL, l'illustratrice qui a conçu et réalisé la très jolie couverture, "Un arbre, un jour", signé Karine Lambert, est une Madeleine pour tout qui a connu un village ou un quartier qui lui était cher au coeur avec sa place et son platane, ce solitaire qui cache une forêt de sentiments à partager.
On y retrouve l'arbre, bien sûr. Monument capable d'écoute, d'accueil mais aussi bourré d'interrogations longtemps bien plus centrées sur ces hommes et femmes qui l'entourent que sur son propre devenir. Et pourtant, cet arbre, un jour ...
Puis on découvre une palette de personnages attachants, un gamin de dix ans plus citoyen que beaucoup d'autres et son amie (ne dites pas encore son amoureuse) du même âge. Un cantonnier fidèle à la consigne, comme l'allumeur de réverbère, mais qui, un jour se mettra à réfléchir. Un vendeur d'artichauts, opportuniste mais prêt à se laisser prendre par l'aventure. Une patronne de bar, en bord de rupture. Un voyageur, qui deviendrait encore bien sédentaire. Deux charmantes petites vieilles aussi fidèles à leurs fiancés morts en héros qu'à l'aide qu'elles se portent mutuellement et aux différences qu'elles cultivent ... Et ce n'est là qu'un échantillon de tout ce petit monde, cosmos d'un village, image d'une société.
Tous, ils ont des sentiments qui ne demandent qu'à être partagés, confrontés, unis autour d'une cause fédératrice, l'arbre ! Tous ils ont des idées, parfois farfelues dont certaines se révéleront efficaces. Tous se découvrent et se remettent à vivre d'avoir vécu cette expérience solidaire autour de l'arbre.
Et c'est bien là le message que je retiens de ce petit livre qui, au-delà de faire rêver, pousse à agir ensemble !
L'auteure, Karine LAMBERT maîtrise son écriture pour nous rendre les clichés de vie qui font la trame de son récit. Sa profession de photographe n'est sans doute pas étrangère à sa manière de capter la vie et de nous en rendre des images écrites criantes de vérité.
Et puis, bien sûr, une énorme envie de découvrir « Eh bien dansons maintenant » et "L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes", autres écrits de cette Karine LAMBERT, belge de surcroît. Hé oui, je suis un peu chauvin !
Un arbre, un jour ... un très bon moment de lecture que je dois à la maison d'édition Calmann-Lévy et au Challenge NetGalley, France. A eux, un merci à hauteur d'arbre !
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
des extraits d'un poème se trouve dans ce livre, je les ai trouvés très beaux du coup j'ai préféré mettre tout, c'est un poème d'Emile Verhaeren, extrait du recueil La multiple splendeur (Mercure de France, 1907) et résume très bien l'ambiance du livre.


L’arbre
Emile Verhaeren

Tout seul,
Que le berce l’été, que l’agite l’hiver,
Que son tronc soit givré ou son branchage vert,
Toujours, au long des jours de tendresse ou de haine,
Il impose sa vie énorme et souveraine
Aux plaines.

Il voit les mêmes champs depuis cent et cent ans
Et les mêmes labours et les mêmes semailles ;
Les yeux aujourd’hui morts, les yeux
Des aïeules et des aïeux
Ont regardé, maille après maille,
Se nouer son écorce et ses rudes rameaux.
Il présidait tranquille et fort à leurs travaux ;
Son pied velu leur ménageait un lit de mousse ;
Il abritait leur sieste à l’heure de midi
Et son ombre fut douce
A ceux de leurs enfants qui s’aimèrent jadis.

Dès le matin, dans les villages,
D’après qu’il chante ou pleure, on augure du temps ;
Il est dans le secret des violents nuages
Et du soleil qui boude aux horizons latents ;
Il est tout le passé debout sur les champs tristes,
Mais quels que soient les souvenirs
Qui, dans son bois, persistent,
Dès que janvier vient de finir
Et que la sève, en son vieux tronc, s’épanche,
Avec tous ses bourgeons, avec toutes ses branches,
– Lèvres folles et bras tordus –
Il jette un cri immensément tendu
Vers l’avenir.

Alors, avec des rais de pluie et de lumière,
Il frôle les bourgeons de ses feuilles premières,
Il contracte ses noeuds, il lisse ses rameaux ;
Il assaille le ciel, d’un front toujours plus haut ;
Il projette si loin ses poreuses racines
Qu’il épuise la mare et les terres voisines
Et que parfois il s’arrête, comme étonné
De son travail muet, profond et acharné.

Mais pour s’épanouir et régner dans sa force,
Ô les luttes qu’il lui fallut subir, l’hiver !
Glaives du vent à travers son écorce.
Cris d’ouragan, rages de l’air,
Givres pareils à quelque âpre limaille,
Toute la haine et toute la bataille,
Et les grêles de l’Est et les neiges du Nord,
Et le gel morne et blanc dont la dent mord,
jusqu’à l’aubier, l’ample écheveau des fibres,
Tout lui fut mal qui tord, douleur qui vibre,
Sans que jamais pourtant
Un seul instant
Se ralentît son énergie
A fermement vouloir que sa vie élargie
Fût plus belle, à chaque printemps.

En octobre, quand l’or triomphe en son feuillage,
Mes pas larges encore, quoique lourds et lassés,
Souvent ont dirigé leur long pèlerinage
Vers cet arbre d’automne et de vent traversé.
Comme un géant brasier de feuilles et de flammes,
Il se dressait, superbement, sous le ciel bleu,
Il semblait habité par un million d’âmes
Qui doucement chantaient en son branchage creux.
J’allais vers lui les yeux emplis par la lumière,
Je le touchais, avec mes doigts, avec mes mains,
Je le sentais bouger jusqu’au fond de la terre
D’après un mouvement énorme et surhumain ;
Et J’appuyais sur lui ma poitrine brutale,
Avec un tel amour, une telle ferveur,
Que son rythme profond et sa force totale
Passaient en moi et pénétraient jusqu’à mon coeur.

Alors, j’étais mêlé à sa belle vie ample ;
Je me sentais puissant comme un de ses rameaux ;
Il se plantait, dans la splendeur, comme un exemple ;
J’aimais plus ardemment le sol, les bois, les eaux,
La plaine immense et nue où les nuages passent ;
J’étais armé de fermeté contre le sort,
Mes bras auraient voulu tenir en eux l’espace ;

Mes muscles et mes nerfs rendaient léger mon corps
Et je criais : » La force est sainte.
Il faut que l’homme imprime son empreinte
Tranquillement, sur ses desseins hardis :
Elle est celle qui tient les clefs des paradis
Et dont le large poing en fait tourner les portes « .
Et je baisais le tronc noueux, éperdument,
Et quand le soir se détachait du firmament,
je me perdais, dans la campagne morte,
Marchant droit devant moi, vers n’importe où,
Avec des cris jaillis du fond de mon coeur fou.

Emile Verhaeren
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Clément Pujol
Monsieur le président,
Ceci n’est pas un message anonyme. Je vous demande, du haut de mes dix ans, de nous aider à sauver celui qui nous protège depuis tant d’années. Il nous donne l’ombre quand le soleil tape trop fort et il éblouit notre place de toutes ses couleurs. Si vous ne le graciez-pas, l’arbre va mourir le 21 mars, dans quatorze jours. Vous êtes le seul qui peut arrêter cette injustice. J’ai pris l’argent de ma tirelire pour le timbre et l’enveloppe. J’espère que vous me répondrez sinon le platane tombera par terre. D’avance merci pour lui et pour nous. C.P.
PS : Il n’y a pas beaucoup de signatures sur ma pétition, mais plein d’autres gens sont d’accord avec moi.
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Fanny m’a confié que si elle pouvait choisir, elle rêverait de se réincarner en arbre. Quel serait mon choix ? Une note de piano qui s’envole, un rayon de soleil qui se faufile, un éclat de rire ? Ou alors, renaître en homme ? Pour dormir avec une femme et la serrer contre moi.
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Mais quels que soient les souvenirs
Qui, dans son bois, persistent,
Dès que janvier vient de finir
Et que la sève, en son vieux tronc, s’épanche,
Avec tous ses bourgeons, avec toutes ses branches,
–Lèvres folles et bras tendus–
Il jette un cri immensément tendu
Vers l’avenir.

Emilie Verhaeren; L’Arbre.
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Le platane
A la pépinière, mes feuilles et mes racines touchaient celles de mes compagnons, nous échangions facilement des informations. Ici, j’étais un étranger. Les humains communiquent dans une langue bizarre que peu à peu j’ai fini par deviner. A les observer, à les entendre, je perçois leurs vibrations de joie et de peur, mais je ne les comprenais jamais complètement. Au début, l’horizon m’a manqué, puis je me suis acclimaté. J’ai grandi lentement, et un matin, enfin, j’ai contemplé le paysage au-delà des toits de la place.
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À l'occasion de la parution de son nouveau livre "Dernier bateau pour l'Amérique" publié aux éditions La Belle Étoile, Karine Lambert nous confie ses habitudes de lecture et d'écriture.
Dans "Dernier bateau pour l'Amérique", à travers une narration virtuose entre les lieux et les époques, Karine Lambert livre son roman le plus personnel.
En savoir plus https://www.hachette.fr/livre/dernier-bateau-pour-lamerique-9782501171960
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