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EAN : 9798529372029
187 pages
Auto édition (30/06/2021)
3.67/5   6 notes
Résumé :
Une mère qui adopte sa quatrième grand-mère, une cheffe qui l’assigne à des missions improbables, un mari en crise de paternité aiguë, la semaine de Camille n’était tout simplement pas assez chaotique…

Le coup de fil de son frère d’une prison en Floride achève le rêve de Camille d’une vie et d’une famille ordinaires.
Elle devra compter sur les compétences de chaque membre de son invraisemblable famille à l’arbre généalogique greffé pour tirer s... >Voir plus
Que lire après On ne choisit pas sa familleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Oh la la mais quelle famille ! La mère de Camille est enfant de la DASS, alors quand on n'a pas de famille, on peut décider de former sa propre famille en adoptant. Elle a donc adopté des frères, des oncles, des cousins et des grands-mères…. D'ailleurs elle annonce que Maria une quatrième grand-mère vient agrandir la famille.
Niveau boulot Camille ne l'aime pas mais heureusement elle peut compter sur Justin et Marie pour lui remonter le moral et lui faire supporter sa responsable.
Coté coeur, elle est mariée à Richard qui n'a qu'une idée en tête : avoir un enfant, pas forcement celle de Camille en ce moment.
Elle qui ne souhaite qu'une vie calme, ordinaire avec une « famille normale » ….c'est mal partie. Rien ne va s'arranger pour elle quand elle va apprendre que son frère est en prison en Floride. Elle plaque tout pour le sortir de là. Rien ne va être simple mais finalement cette famille atypique va se mobiliser
Cécile Pellault a su très bien décrire les relations familiales avec légèreté, les chamailleries qui sont présentes, les concessions nécessaires à faire pour combiner les défauts et qualités des différents membres qui composent les pièces de ce puzzle. Et tout au long du roman, on retrouve des scènes qui donnent le sourire. Finalement Camille a une famille ordinaire contrairement à ce qu'elle pouvait penser. Un livre que vous pouvez retrouver sur Amazon, une lecture parfaite en ce moment.
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Les missives de Fanny pour Collectif Polar
Agée d'une trentaine d'années, Camille Julien travaille dans une entreprise sous le joug de Sylvie, sa cheffe, qu'elle ne supporte plus et qui ne la laisse pas évoluer. Mais, heureusement, elle a deux supers collègues sur qui elle peut toujours compter. Célibataires et fêtards, elle rêve de les voir un jour ensemble. Camille n'est pas son prénom, vous apprendrez dans ce roman quel est le vrai. Elle est une jeune femme dynamique avec ses doutes et ses peurs, surtout avec son compagnon, Richard, qui lui met la pression pour avoir un bébé.

Elle fait partie d'une joyeuse famille hétéroclite. En effet, sa mère vient d'adopter une 4ème grand-mère ! Ils ont l'habitude le dimanche de se retrouver tous ensemble. Camille souhaiterait juste un peu plus de calme dans sa vie. Pour cela, il faudrait également qu'elle écoute les autres plutôt que sa ou ses voix intérieures. Car voyez-vous, elle a un énorme défaut : la fâcheuse manie de dire tout haut tout ce qu'elle pense ! Ce qui la met bien souvent dans des situations plus ou moins embarrassantes pour elle et ses interlocuteurs. Malgré son jeune âge, elle est souvent perçue comme une mégère ronchonneuse.

Et un lundi (oui son jour préféré le lundi...), elle apprend que son frère s'est fait arrêter en essayant d'empêcher sa femme et son fils de se faire embarquer par la police de l'immigration en Floride. le calme auquel elle aspirait ne sera pas pour aujourd'hui, ni demain la veille... Non seulement elle apprend que son frère Tom est en prison et en plus qu'il est marié et père alors que cela ne fait que 6 mois qu'il est en voyage ! Elle va donc partir à son secours.
Arrivée sur place, elle peut compter sur son cousin Mike et son réseau d'amis.

Que découvrira réellement Camille là-bas ? S'entendra-t-elle avec cette nouvelle belle-soeur ? Et l'enfant, le supportera-t-elle ?
Par excès de zèle, le shérif et quelques politiciens locaux veulent faire un exemple de sévérité au lieu de libérer immédiatement Tom et de plus, la presse s'en mêle. Branle bas de combat même pour la famille et les amis restaient en France, cela ne va pas se passer comme ça.


Dès le début, ce roman est un plaisant tourbillon. Entre les mamies, leurs blagounettes et leur excentricité, cette sympathique tribu évolue dans un méli-mélo de bonne humeur. Cécile Pellault s'est lâchée et s'est fait plaisir, cela se ressent bien. Il faut tout de même bien suivre car on aurait vite fait de ne plus savoir qui est le beau-frère du cousin de la tante de la soeur tellement ils sont nombreux.

Mais mine de rien, l'auteure évoque deux sujets très importants : celui de l'immigration clandestine (illégale ou irrégulière) ainsi que l'utilisation et la maltraitance des dauphins dans des enclos d'élevage. de tout temps, il y a eu colonisation et ensuite immigration aux Etats-Unis, mais avec l'appauvrissement des pays limitrophes cela ne s'arrange pas.
Diverses associations se battent pour la cause des dauphins à travers le monde car beaucoup trop d'entre eux sont entassés dans de toutes petites structures et en souffrent énormément.

Dans On ne choisit pas sa famille on ne s'ennuie pas un seul instant, tout comme chaque membre de cette famille. C'est frais, pétillant et ça vanne à tout va. Ce roman se lit rapidement sans prise de tête. Juste un bon moment. Alors laissez-vous transporter dans ce sympathique brouhaha familial et par la bonne humeur communicative que nous transmet Cécile Pellault.


(Merci Cécile Pellault)
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Changement de registre, pour une fois… Je suis partie à la rencontre d'une smala plutôt foldingue dans laquelle on ne se comprend pas tout le temps, on s'engueule parfois, on s'entraide souvent, mais on s'aime, toujours… Un peu comme chez moi, quoi ! Parfois ça braille dans tous les coins, avec des conflits tellement compliqués qu'une guerre de territoires paraît bien plus simple à résoudre que les revendications de chacun. Mais finalement, dans une famille nombreuse (et de surcroît recomposée), quand on prend le temps de se poser et de faire des compromis, on se rend compte que c'est une chance d'avoir autant d'alliés qui sont autant de personnalités pourtant aux antipodes les unes des autres.

C'est donc le reflet de ma propre famille-puzzle que Cécile Pellault a illustré, sauf qu'ils sont bien plus barges que nous et qu'ils mettent la barre très haut niveau complication dans ce qu'elle a imaginé !

A la tête de cette drôle de famille, deux femmes qui ont connu les foyers et qui ont compris qu'une famille, contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre, ça se choisit. Aussi décident-elles d'adopter des grands-mères, des frères, des tantes… pour leurs propres enfants, ce mode de vie s'est parfois avéré difficile, notamment parce que peu compris par « les autres », mais force est de constater qu'ils ont tous grandi dans un environnement particulièrement aimant.

Camille, maintenant adulte, juge assez sévèrement sa mère (la fondatrice de cette drôle de famille) et ses idées un peu loufoques, elle qui est une respectable employée d'une grosse boîte dans laquelle est végète, aux ordres d'une cheffe particulièrement malsaine et tyrannique. Camille, elle est devenue un peu cynique, avec le temps. Un mot (ronchon) à dire sur tout, contrariante à souhait, blazée. Jusqu'à ce que son frère l'appelle à l'aide depuis le fin fond d'une prison d'un bled paumé aux Etats-Unis. Découvrant d'un coup qu'elle a une belle-soeur et un neveu, Camille, non sans rager toutes les trente secondes, s'allie à son cousin Mike pour sortir son frère de là.

Une épopée qui rappellera à Camille où se trouvent les vraies valeurs…

Déjantée et explosive, cette famille-puzzle démontrera toute son unité face à l'adversité, et toujours avec humour.

Bon, y a pas eu de cadavres, pas de sang, pas de boyaux, mais j'ai quand même passé un très bon moment avec cette joyeuse bande de fêlés qui m'ont même convaincue que, finalement, elle n'est pas si bizarre que ça, ma famille…
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Voici la suite des mini-chroniques commencées il y a quelques temps. Ce n'est pas fait exprès, j'ai à nouveau pu trouver un thème commun. Après la thématique « anglaise » de mon précédent article à retrouver sur mon blog, voici une thématique famille, très marquée pour les deux premières lectures, en ce qui concerne la troisième il s'agit plus d'une amitié mais tellement forte qu'on peut la qualifier de fraternelle.

On commence avec : On ne choisit pas sa famille de Cécile Pellault

Roman de Cécile Pellault que j'ai eu la chance de gagner. Je ne me lance que très rarement dans les concours, mais là il fallait répondre à une question, je trouve ça plus ludique qu'un simple tirage au sort aléatoire. J'ai donc reçu ce livre, du surcroît dédicacé!
L'histoire se lit rapidement. Petit hic sur le langage, sur une bonne partie du début du livre, je m'y suis peut être habituée après, j'ai trouvé le langage très peu châtié, je n'ai rien contre un langage un peu coloré mais j'ai du mal quand c'est trop prononcé!
L'intrigue va vite, très vite. Trop vite? Nous sommes tout de suite embarqués dans un road trip humoristique, qui tend vers le burlesque. L'histoire est sympathique mais selon moi manque un peu de descriptions, nous sommes toujours dans le dialogue et l'action, on ne s'attarde que très peu sur les personnages et l'environnement. Je ne pensais pas dire ça un jour, en général j'ai plutôt le problème inverse, avec certains auteurs très descriptifs, il me tarde d'arriver à un peu de dialogue. Eh bien là j'ai eu l'effet inverse.
Famille composée de doux dingues, qu'on la choisisse ou pas, il y aura toujours des cris, des larmes, des rires, des chamailleries, tout ce qui fait le charme d'une famille.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
— Je t’ai emmenée ce matin dans ce genre d’endroit et on ne peut pas dire que tu as eu l’air enchanté par le décor ! réplique Mike à mes envies de rues parisiennes.
— J’ai parlé tout haut ou tu as développé des dons particuliers dont je n’étais pas au courant ?
— Tu as parlé à voix haute ! Il va falloir que tu maîtrises cela aussi. On va chez le shérif tout de suite. Je parle. Tu opines de la tête. Tu la joues low profile et…
— Low profile, tu te jean-claude van damises à grand écart ! je le taquine sur son franglais que je ne suis pas toujours sûre de comprendre.
— Camille, soupire-t-il une nouvelle fois agacé par sa smart ass de cousine qui se met à utiliser son anglais familier. Je n’y peux rien, j’adore Smart ass ou Cul intelligent comme insulte.
— Je la boucle ! j’opine du cul intelligent et un peu moins.
— Merci ! Donc, profil bas, je dirai que tu es une stagiaire française ce qui expliquera ton anglais pourri et cela te permettra de voir Tom, tout de suite.
— OK, je ferai bien une remarque sur mon anglais pourri, mais j’ai compris. Je serai ton assistante ou stagiaire soumise. Mais je peux te faire une promesse, tu me le paieras !
— Tu vois quand tu veux un vrai petit ange de discrétion et de compréhension… Allez, prend ta respiration, on arrive.
— Tu crois qu’ils ont une bible que je puisse partager avec eux la merveilleuse expérience d’une prière collective parce que « Thanks God, we are in America ! » ?
— Camille, Shut the fuck up ! »
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L’avenue principale. On se moque de l’aspect bidonné de Disneyland, mais ce n’est que la juste réplique des rues les plus pittoresques des villages américains ; le corner shop, le bagel deli’s, le city hall, l’alignement quasi militaire des maisons. Au secours. Présente depuis moins de cinq minutes dans cette ville et je deviens déjà claustro. Je veux des crottes de chien, des ruelles qui sentent le pipi, des poubelles qui débordent des klaxons, des lézardes sur les murs, des figures inquiétantes.
— Je t’ai emmenée ce matin dans ce genre d’endroit et on ne peut pas dire que tu as eu l’air enchanté par le décor ! réplique Mike à mes envies de rues parisiennes.
— J’ai parlé tout haut ou tu as développé des dons particuliers dont je n’étais pas au courant ?
— Tu as parlé à voix haute ! Il va falloir que tu maîtrises cela aussi. On va chez le shérif tout de suite. Je parle. Tu opines de la tête. Tu la joues low profile et…
— Low profile, tu te jean-claude van damises à grand écart ! je le taquine sur son franglais que je ne suis pas toujours sûre de comprendre.
— Camille, soupire-t-il une nouvelle fois agacé par sa smart ass de cousine qui se met à utiliser son anglais familier. Je n’y peux rien, j’adore Smart ass ou Cul intelligent comme insulte.
— Je la boucle ! j’opine du cul intelligent et un peu moins.
— Merci ! Donc, profil bas, je dirai que tu es une stagiaire française ce qui expliquera ton anglais pourri et cela te permettra de voir Tom, tout de suite.
— OK, je ferai bien une remarque sur mon anglais pourri, mais j’ai compris. Je serai ton assistante ou stagiaire soumise. Mais je peux te faire une promesse, tu me le paieras !
— Tu vois quand tu veux un vrai petit ange de discrétion et de compréhension… Allez, prend ta respiration, on arrive.
— Tu crois qu’ils ont une bible que je puisse partager avec eux la merveilleuse expérience d’une prière collective parce que « Thanks God, we are in America ! » ?
— Camille, Shut the fuck up !
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— (…) Bon, j’ai une grande nouvelle !
— Oui ?
— J’ai adopté une nouvelle grand-mère.
— Mais on en a déjà trois et pas un grand-père !
— Oui, eh bien si tu crois que c’est facile. Il n’y en a pas des tonnes des papys sans famille et encore en vie ! Maria est peintre, une féministe d’avant-garde, sans enfant suite à un avortement raté dans les années 60. Son quatrième mari est mort, il y a un an. Elle est géniale.
— J’en suis sure. Mais, honnêtement, on a déjà une mamie nova, une mamie lesbienne et une mamie casse-couilles, alors une autre mamie féministe…
— Ne parle pas comme ça de ta grand-mère Antoinette ! C’est une ancienne institutrice qui s’est dévouée corps et âme pour les enfants des autres. Elle a son caractère, mais elle vous aime.
— Oui, non, mais, Maman vraiment ? Une quatrième ?!
— On n’a jamais assez de famille, mon pain en sucre.
— Pas de pain en sucre qui tient… Maman, tu t’arrêteras un jour ?
— Quand le monde sera un monde de réelle fraternité, et de solidarité, guidé par la compassion envers son prochain quel que soit son origine, son sexe, son…
— Oui, bon, j’ai du boulot, là. Je te laisse.
— Ah oui le grand capital t’appelle. On vous attend dimanche pour le déjeuner dominical, je te présenterai Maria.
— Oui, oui, nous serons là. On vire vraiment famille traditionnelle. Tu sais !
— Oui, je sais ! Ce n’est pas formidable ? Allez, à dimanche, ma puce.
— À dimanche, maman.
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L’avenue principale. On se moque de l’aspect bidonné de Disneyland, mais ce n’est que la juste réplique des rues les plus pittoresques des villages américains ; le corner shop, le bagel deli’s, le city hall, l’alignement quasi militaire des maisons. Au secours. Présente depuis moins de cinq minutes dans cette ville et je deviens déjà claustro. Je veux des crottes de chien, des ruelles qui sentent le pipi, des poubelles qui débordent des klaxons, des lézardes sur les murs, des figures inquiétantes.
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Une matinée déjà compliquée se profile. Le soleil ne brille pas à l’horizon. Les embouteillages sont à leur maximum ce matin. Peu importe que j’aie pris les transports en commun. Ne serait-ce que connaître le nombre de kilomètres de congestion ce matin m’agace. Autant dire que le téléphone qui braille pour que je décroche n’arrange rien.
— Camille Julien.
— Bonjour, ma puce, c’est maman. Tu te décideras un jour à utiliser ton vrai prénom ? me répond ma mère sans se laisser décourager par mon ton.
— Maman, tu sais que ce n’est pas possible. Je bosse moi, pas besoin de passer pour la hippie de service, enchaîné-je sans pour autant me radoucir alors que franchement, ce serait la preuve que je suis une fille à peu près décente envers sa mère.
— Mais il te va si bien. Il représente ton essence, ton moi profond. Tu ne dois pas avoir honte de ce que tu es.
— Bon, Maman, je t’aime, mais laisse-moi décider qui je veux être, OK ?
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Vidéo de Cecile Pellault
La nouvelle à l'origine du roman " Le brouillard d'une vie" qui vient de paraître aux Éditions Le Manuscrit, disponible sur Amazon en version papier et Kindle et dans tous les bonnes librairies
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