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Citations sur Monstrueuse féerie (73)

La poésie, c’est aussi quand on descend en parachute avant d’aller boire une bière.
(p. 23)
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J'étais envahi par ma propre personne et je ne faisais attention à toi que dans la mesure où j'en avais besoin. J'ai aspiré ton énergie vitale et si tu n'étais pas partie peut-être que tu serais morte...
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Depuis toujours, j’ai du mal à établir des contacts avec les gens « normaux ». Quand je suis dans le trou noir, la tronche à l’envers, avec l’envie d’engueuler le vent et les oiseaux, je me dis parfois que ce sont des modèles en série, des ersatz, des brumes floues, sans consistance.
Alors que les bizarres, c’est plus noble. Eux,ce sont des modèles uniques qui sont nés sans mode d’emploi et en kit et qui ont dû se fabriquer seuls. Alors, bien sûr, ça donne des constructions très personnelles. Les idées ne sont pas au bon endroit, ou bien elles sont morcelées ou trop vastes, sans limites. Et parfois, il manque des pièces. C’est le problème des trucs en kit.
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Et quand je caressais son corps, il m'arrivait d'amuser mes mains à essayer de découvrir où était localisé le récepteur Bluetooth.
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Et quand je suis avec toi, quand tu me touches, je sens mon corps qui se leste de plomb, comme le tien, qui devient lourd, envahi par la matière, je ne peux même plus partir... Là où je vais quand je suis seule, quand je fais le vide... Et il y a des couleurs qui disparaissent... Ce sentiment océanique, l'adhésion à un monde plein, disponible, fait d'impressions oubliées et tout à coup ressurgies, d'images vives, de résurgences archaïques, tout ça s'efface... Tu sais, par exemple, les souvenirs de papier glacé d'hiver comme des petits avions froissés? Tout ça s'en va... Quand je suis avec toi...

Et moi, je ne disais rien, pétrifié. Des larmes coulaient seulement de mes yeux, sans s'en rendre compte...
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Par exemple, il ne faut pas forcément dire la Vérité mais il faut apprendre à l’aimer. Pour pouvoir la transformer en autre chose. C’est un travail de longue haleine.
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Puis il s’est mis à pleuvoir dans mon séjour mais je crois que c’était juste pour que je ne voie pas qu’elle pleurait.
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On fait de nos affects une urgence vitale pour subordonner le monde à nos malheurs et on n’écoute pas l’autre.
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J’étais pris d’accès de panique et je cherchais des muses au fond des bouteilles de vin.
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Elle avait une maladie, la mère. J’ai passé mon enfance à me demander de quoi elle était malade. C’était le bonheur de ses bébés, la mère. Elle aimait tout dans la conception : faire l’amour, porter l’enfant, l’allaiter puis dormir avec. Mais quand les bébés se mettaient à galoper pour aller voir le monde, la mère, elle, restait au lit et disparaissait de leur vie.
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