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3,82

sur 89 notes
(Livre lu dans le cadre d'un Service-Presse. Je remercie l'auteur de m'avoir proposé cette lecture)

Avant de donner mon avis sur ce livre atypique, un « détail » qui à mon sens est important : l'auteur est psychologue clinicien. Or, si j'étais intriguée par cette novella et ses thématiques, je dois concéder une certaine méfiance de ma part, n'ayant pas toujours eu de bons contacts avec des psy (chologues et chiatres). Pour la plupart, ils essayaient de me faire rentrer dans le moule de la normalité, alors que je n'avais pas besoin d'être réparée, j'avais surtout besoin qu'on me file le mode d'emploi que je n'avais jamais eu. J'ai cependant vite été rassurée au cours de ma lecture, avec des réflexions qui m'ont vraiment touchée en tant que personne « pas normale ». Pour tout dire, j'en ai même photographiée une ou deux.

Mais ce livre, de quoi il parle, en fait ? Comme je le disais, il est atypique, voire étrange. Il n'a pas vraiment d'intrigue, on est plus sur un témoignage chaotique où le narrateur, lui aussi psychologue, nous parle alternativement des Monuments (les personnes du Centre où il travaille), de l'Elfe qui le protègeait des monstres (une Monument ? Une vraie Elfe ?), et de son passé traumatique lié à la fois au père et à la mère, qui les maltraitaient psychologiquement et physiquement, lui et ses frères.

Les différents sujets et lignes temporelles s'entremêlent et s'alternent sans logique apparente, ce qui est paradoxalement cohérent avec les thèmes de la santé mentale, de la dépression et des traumatismes. le narrateur est quasiment le seul « vrai » personnage, puisque les scènes liées à l'Elfe ou à ses parents sont du passé, et qu'on n'assiste pas à de vraies interactions entre lui et d'autres personnes.

Quand il parle des Monuments ou de son Elfe, la prose se fait douce et poétique, mais elle devient beaucoup plus glauque quand il nous parle de son passé, avec des scènes visuellement dérangeantes. Parce que l'Elfe tient les Monstres a distance, mais l'Elfe, elle ne peut pas rester. Alors, les Monstres deviennent plus difficile à combattre. Il est difficile de saisir la frontière entre le conte cauchemardesque qu'il se raconte et nous raconte, et le réel. Est-ce que les scènes horribles liées au père et à la mère sont uniquement des métaphores ? Est-ce que c'est l'esprit traumatisé du narrateur qui a transformé de vrais souvenirs en un conte cauchemardesque ? Y a-t-il un peu de vrai dans tout ça ? Un peu des trois, je crois. On est vraiment dans du Fantastique, pour le coup, puisque jamais le narrateur ou un autre personnage viendra trancher la question.

Un tel texte est assez difficile à conseiller, mais je ne regrette absolument pas d'avoir tenté l'expérience.

Bilan
A la fois dérangeant et poétique, ce livre atypique est finalement assez compliqué à décrire, tant son intérêt passe par la prose et les réflexions du narrateur. C'est une expérience qu'il faut lire pour comprendre, fascinante et déroutante, que j'ai vraiment bien appréciée. Pour lecteurice averti, certains passages sont très doux mais d'autres assez glauques.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Monstrueuse féerie
Laurent Pep
102 P.
Bonjour ,
Me voilà bien embêtée. J'ai rencontré Laurent, il y a peu. Voilà qu'il nous livre son premier écrit: un court roman ou Novella.
Nous avons bien discuté , nous nous bien entendus, et whoua , je suis ébahie , tourneboulée après ma lecture !
Notre jeune auteur ( enfin , il n'a pas vingt ans , non plus !) est clinicien psychologue.
Il m'a gentiment offert son livre que je me suis empressée de lire (ben vi , je suis curieuse !)
Je me suis sentie d'abord catapultée dans un monde enfantin, au milieu des Ogres et des Elfes. J'ai lu , relu , relu pour comprendre les insinuations.
L'histoire , que je ne pourrai classer : tantôt conte , tantôt Young adult, tantôt roman.
Le narrateur conte et raconte sa vie auprès de ses patients: les Monstres ( à mourir de rire!) et les Elfes ' vous savez ces jolies créatures.)
Pour une première écriture , je la trouve bien réussie ( non , non , je ne faillote pad.)mais j'aimerai connaitre la suite . Oui , je suis restée sur ma faim.
Plus sérieusement , j'ai songé à une autobiographie cachée. Oui , plusieurs messages m'ont interpellée: l'auteur , le narrateur raconte son enfance , son adolescence, sa construction de vie d'adulte par l'intermédiaire de ses personnages. ATTENTION ! c'est mon avis personnel ( prenez ceci comme une interprétation )
J'ai ressenti un mal - être sentimental mais ne vous ne méprenez pas, j'ai ri tout au long de la lecture et j'en ris encore en repensant à certains Monstres !
A bientôt Laurent !
QUATRIEME DE COUVERTURE:
Depuis toujours , j'ai du mal à établir des contacts avec des gens "normaux". Quand je suis dans le trou noir, la tronche à l'envers, avec l'envie d'engueuler les oiseaux et le vent , je me dis parfois que ce sont des modèles en série, des ersatz , des brumes floues , sans consistance.
Alors que les bizarres , c'est plus noble..
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Je remercie Laurent Pépin pour m'avoir fait confiance et pour m'avoir partagé son histoire.

D'habitude je fais un petit résumé personnel, mais cette fois-ci, l'exercice est un petit peu trop compliqué pour moi …

Monstrueuse féérie nous entraine dans les méandres de l'esprit d'un psychologue. Ce roman est décrit comme un conte pour adultes teinté de pataphysique, de psychanalyse, de poésie et d'humour noir. Si comme moi vous ignorez ce que peut signifier la pataphysique, en cherchant un peu on trouve comme qu'il s'agit « de décrire les phénomènes du monde sous un regard particulier, en décalage avec la vision traditionnelle. » Et c'est exactement ce qu'on peut observer dans cette nouvelle, on suit à travers les yeux de notre personnage principal ses tourments de l'enfance et les répercussions à l'âge adulte, son travail avec les monuments et sa rencontre avec une elfe.

C'est un texte poétique rempli de folie et qui alterne entre le présent et l'enfance de notre personnage. Les moments où il nous raconte son enfance sont souvent beaucoup plus horribles et dérangeants. Au final on se pose la question de savoir si les choses se sont vraiment déroulées de cette manière ou alors si c'est les problèmes de notre héros qui le fait voir les choses comme ça. Une expérience déroutante voire même un peu terrifiante avec cette lecture. Il est très complexe de parler de ce genre de roman puisque notre perception de l'histoire peut être fort différente d'une personne à l'autre.

Une plume rude et poétique qui nous laisse interpréter les choses à notre façon. Une expérience nouvelle qui nous fait réfléchir.
Lien : https://imeliodas.blogspot.c..
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Aborder le thème de la folie dans la fiction pourrait apparaître comme libératoire, facile pour l'auteur il n'y a pas de limites, pas de barrière, tout est possible! mais il n'en est rien. Il faut beaucoup d'audace pour se lancer dans une telle aventure romanesque. On pourrait classer dans cette catégorie des auteurs comme Anthony Burgess avec Orange mécanique ou encore Shining de Stephen King avec cette magnifique plongée dans la folie d'un écrivain. Mais dans les deux exemples évoqués, on ne propose la folie que sur un angle violent, format thriller. Laurent Pépin la propose autrement dans Monstrueuse féérie et Angelus des ogres, les deux premiers romans d'un triptyque paru aux éditions Flatland, éditeur des Hauts de France, dans la collection La Tangente.
Il travaille dans un hôpital psychiatrique. Il, c'est un des psychologues du centre, qui aborde les patients comme des Monuments et leurs bouffées délirantes comme des "décompensations poétiques". Parallèlement, il rencontre une femme, masseuse, qu'il va assimiler à une elfe. Et avec la naissance de cette relation vient le retour de ses propres monstres. Mais cette relation ne va pas prendre une bonne direction. Comme celle qu'il aura avec Lucy dans "Angelus des ogres", une jeune femme qui elle se bat contre ses démons mais qui, pour combattre ceux de son compagnon, se décharne, se sépare de ses traits d'unaires synonyme d'une portion de vie pour elle.
Laurent Pépin, lui-même psychologue clinicien, livre ici deux petits livres qui plongent le lecteur dans cet univers aussi surprenant qu'inconnu que peut être la folie. Il ne la perçoit que sous l'angle onirique plutôt que pathologique. Il nous embarque à travers ces deux romans dans la tête de ces monuments. C'est prenant, déroutant, singulier, loin d'être angélique au contraire pour le personnage principal. L'auteur va faire des aller-retours entre son passé face à ses monstres et son présent et sa relation amoureuse. de part son format, sa longueur et sa qualité, vous lire ces deux livres d'une traite pour savoir jusqu'à la folie va l'emmener pour lui et pour celles qui la partagent. Bravo à l'éditeur tourquennois Flatland de proposer de tels textes et rendez-vous est lancé à eux pour la sortie de Clapotille.
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Le commentaire de Martine :
Quelle lecture percutante, qui nous fait voguer entre folie et réalité, entre les monstres et les gens normaux, avec poésie et humour. L'auteur Laurent Pépin nous relate des moments de sa vie personnelle.
Un enfant né dans une famille dysfonctionnelle avec une mère qui aime vivre le moment de la grossesse de ses enfants, mais dès qu'ils grandissent se détache de plus en plus de sa progéniture, avec un père qui est intéressé par son métier. À l'âge adulte, il va travailler comme psychologue au sein d'un hôpital psychiatrique, où il se retrouve à côtoyer les confrères et consoeurs de travail (normaux) et des malades mentaux (anormaux), tout au long de son récit, on gravite autour de cet environnement.
Ce récit soulève différents sujets, c'est un long voyage dans la vie affective d'un homme, qui effectue le métier de psychologue, mais qui se révèle petit à petit au cours des pages. L'important, c'est de décider de vivre avec les monstres et de se laisser envahir ou bien de s'épanouir et de se reconstruire. Un récit qui retrace la vie d'un homme qui se débat avec un esprit tordu. Une lecture qui est intéressante et qui confronte aux frontières de l'esprit humain.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Une fable onirique et horrifique

Conte singulier et captivant, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒇𝒆́𝒆́𝒓𝒊𝒆 nous plonge dans l'univers halluciné d'un narrateur sans nom, psychologue travaillant en centre psychiatrique, dans le service des 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑏𝑖𝑙𝑒𝑠.
Il est confronté aux décompensations psychotiques - renommées poétiques - de patients qu'il appelle 𝑀𝑜𝑛𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠. La démence de ses patients volubiles est une fête du langage, une folie créatrice composée de contenus délirants et lyriques, et on suit les inventions de Didier, Blanche-Colombe ou Jean-François, dont le narrateur adore parler à son Elfe.

Le narrateur a une relation amoureuse avec une Elfe qui va enchanter et réconforter sa vie. Il nous raconte sa liaison avec elle et les raisons de son départ. Cette Elfe, dont on ne sait pas très bien si elle est réelle ou imaginaire, va rompre et disparaitre. En souffrance psychique depuis le décès de 𝑙𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒, il vit enfermé dans sa bulle, seul sur l'îlot de son existence ; l'Elfe part petit à petit car le gouffre dans lequel le narrateur plonge l'aspire elle aussi.

« 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑑'𝑜𝑢̀ 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒… 𝐸𝑛𝑓𝑖𝑛, 𝑠𝑖, 𝑗𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑚𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑓𝑜𝑖𝑠. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑔𝑢𝑒́𝑟𝑖𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠. »

Le narrateur est envahi d'une folie féérique et monstrueuse. Il est sujet à des hallucinations et nous fait plonger dans son passé où nous découvrons les fantômes et monstres de son enfance.
Le récit est parsemé de flashbacks : des allers et retours qui ressurgissent vers son enfance et son adolescence ; le poids de ces périodes formatrices pèse continuellement sur sa vie d'adulte.

« 𝐽'𝑎𝑖 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟𝑠… 𝐼𝑙𝑠 𝑚'𝑒𝑚𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑛𝑡 𝑑'𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒𝑟 »

Des rêveries lui permettent de s'échapper pour oublier son quotidien d'enfant délaissé par 𝑙𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 et qu'il ne verra plus à partir de son adolescence. Sa relation avec 𝑙𝑒 𝑝𝑒̀𝑟𝑒 est encore plus sombre ; d'une saleté repoussante, il lui fait peur depuis toujours : il a pour passion la taxidermie et a même pour projet le meurtre de ses enfants - une atmosphère d'infanticide parcourt l'histoire... Plutôt que de tuer ses enfants, il va les gaver, afin de les garder près de lui.
Au divorce de ses parents, 𝑙𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒, alcoolique, aide des SDF à apprendre le français, les cours d'alphabétisation se terminant dans le lit de 𝑙𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒. Elle enfantera des monstres qui terrorisent le narrateur.

Vers où sa 𝑓𝑢𝑔𝑢𝑒 ℎ𝑦𝑝𝑛𝑜𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 va le transporter ?

Laurent Pep, lui-même ancien psychologue clinicien au sein d'un centre psychiatrique fermé, s'est inspiré de son parcours pour l'écriture de sa 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒇𝒆́𝒆́𝒓𝒊𝒆.

Ce conte est le premier volet d'un triptyque qui se poursuivra en 2023 avec 𝒍'𝑨𝒏𝒈𝒆𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒐𝒈𝒓𝒆𝒔.
Lien : https://www.facebook.com/pho..
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L'auteur, Laurent Pépin, a eu la gentillesse de me proposer de chroniquer son livre « Monstrueuse féerie » et je le remercie. Il me l'a présenté ainsi : « Je recherche des chroniqueurs littéraires intéressés par une littérature aux frontières de l'onirisme et de la psychiatrie qui auraient la curiosité de se pencher sur ma novella "Monstrueuse Féérie". Il s'agit d'un conte pour adultes teinté de pataphysique, de psychanalyse, de poésie et d'humour noir. » Etant curieuse de nature et ayant déjà lu quelques livres traitant de la folie dont l'excellent « Demain j'étais folle » d'Arnhild Lauveng découvert grâce à une masse critique de Babélio, j'ai accepté avec enthousiasme. A l'arrivée, je crois être complètement passée à côté de cette novella qui est pourtant très bien notée et critiquée sur Babélio. Je ne dois pas être assez fan de poésie… J'ai juste relevé quelques passages légèrement poétiques et féeriques lors d'échanges entre le narrateur et son Elfe. Mais rien d'extraordinaire non plus. Bon, avant de continuer, j'essaie de vous faire un petit résumé de cette histoire dont le récit est très décousu. le narrateur (on ne connaîtra jamais son nom), psychologue clinicien, travaille dans un hôpital psychiatrique. Il nomme ses patients, les Monuments. Il se sent très à l'aise dans cet univers qu'il préfère au monde extérieur avec les personnes dites normales avec qui il a très peu de relation. Dans cet hôpital, il a rencontré une Elfe dont il est tombé follement amoureux. Ils vivent une relation compliquée car le narrateur a de nombreuses psychoses, c'est le moins que l'on puisse dire, et il se sert de son Elfe pour aller mieux. Or un Elfe doit pouvoir rester libre et peu à peu elle va se détacher du narrateur et s'en aller. Régulièrement le récit est entrecoupé de rêves voire de cauchemars du narrateur et de souvenirs (réels ?) de son enfance. Une enfance pour le moins chaotique, névrosée et assez dramatique. le père et la mère (dépersonnalisation là encore, pas de prénom, de nom) sont des êtres au bord de la folie, voire complètement dedans, négligents et maltraitants envers leurs enfants. Finalement, il n'y a que les Monuments (les fous) qui sont nommés et qui paradoxalement ont des comportements relativement cohérents. Tout paraît confus, fou et étouffant. On ne s'attache même pas au narrateur, l'écriture de cette novella ne le permet pas. Cela est sans doute voulu par l'auteur. La névrose et la folie du narrateur vont crescendo au fil du récit si bien que le psychologue se retrouve « interné » à son tour sur son lieu de travail, visiblement pour son plus grand plaisir. Bref, je me répète, mais je suis passée complètement à côté. Heureusement, cette novella se lit très vite. Bien sûr, ceci n'est que mon ressenti. Si vous en avez l'occasion, faites-vous votre propre opinion.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Est-ce un conte? Est-ce un roman? C'est en tout cas une histoire perturbante à plus d'un titre pour moi... on oscille entre réalité et rêve, et en même temps on s'interroge sur nos propres folies...
On dit toujours qu'il faut être un peu fou pour être psy... on en a ici la confirmation.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre parce qu'à certains moments j'étais comme hypnotiser par les lettres et j'avais envie d'aller plus loin, plus vite. Et à d'autres je devais me forcer pour avancer.
Je ne peux que vous le conseiller pour vous faire votre propre opinion (mon elfe et moi sommes d'accord, c'est déjà ca 😉) et surtout merci 🙏 à l'auteur de m'avoir fait découvrir cette lecture
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J'avoue avoir eu beaucoup de mal avec cette lecture. J'espère juste que l'auteur n'est pas aussi fou que son personnage, car ce dernier est complètement barré ! Un psychologue dingue, des patients bucoliques et un amour qui n'est pas vraiment possible. Mélangez tout ça et vous découvrirez une histoire très poétique, mais complètement déjantée. Je crois que je suis trop terre-à-terre pour comprendre cette folie. J'étais dépassée, je n'ai pas tout compris.

On suit la descente aux enfers d'un psychologue fou d'amour pour une elfe. Mais cet amour n'est pas partagé et le personnage va se perdre dans ses souvenirs familiaux, son amour pour cette elfe et les comptes-rendus de ses patients. Enfin, je crois que c'est ça... Ou alors, je suis moi-même complètement dingue et j'ai perdu la tête en lisant ce roman !

Qui du psy ou de ses patients (ses "monuments" comme il les appelle si bien) est le plus atteint par la folie ? Pas ceux que l'on croit en tous cas...
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Après avoir tourné la dernière page, je ne sais pas comment me positionner par rapport à cette lecture. Elle me laisse perplexe et dans le flou. Cette lecture a été déstabilisante de bout en bout. Mon cerveau a fait des noeuds pour arriver à comprendre ce qu'il se disait ou se passait. le langage, les mots se jouaient de moi. Mais après quelque temps de réflexion (je suis un peu lente à la détente, zut alors), je me suis dit « c'est normal que j'aie du mal à comprendre ». L'auteur s'est immiscé dans la tête de patients en hp.

Généralement, les auteur.e.s qui parlent pour les patients rendent leur texte cohérent et facile d'accès. Mais Laurent Pépin s'est carrément mis dans la tête du patient. Il y parle de sa jeunesse, de ses douleurs, ses peurs, etc., mais avec sa façon de voir, de vivre les choses et c'est loin d'être simple et évident. C'est assez spécial, car il a néanmoins réussi à y mettre une touche de poésie dans cette folie.

Je ne peux pas dire que j'ai aimé ou pas, car ce récit est hors-norme, très spécial et il faut le lire pour comprendre ce dont je vous parle. Une chose est sûre, c'est qu'il faut beaucoup d'inventivité et de curiosité pour écrire ce genre de roman. Alors je vous encourage à découvrir ce roman atypique, mais intéressant. Bravo.
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