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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mon avis sera sans doute plus complet cette fois-ci puisque j'ai lu les quatre premiers tomes, la première fois j'ignorais qu'il s'agissait d'une série et qu'il y avait un ordre spécial, plus maintenant. On retrouve donc Monk et Hester, ainsi qu'Oliver et Callandra, sauf que cette fois-ci la coupable présumée c'est Hester elle-même et elle est vraiment mal barré puisque toutes les preuves sont contre elle. Monk et Oliver vont tout faire pour essayer de la sortir de ce mauvais pas, et j'ai adoré voir à quel point les sentiments de Monk sont contradictoires mais finalement combien il tenait à Hester et voulait la sauver. C'était un super livre, et bien que je me souvienne à peu près du coupable, j'avais oublié pleins de choses comme par exemple le pourquoi? Et puis comment le procès allait se dérouler. Je me souvenais par contre très précisément de la fin. Je trouve encore une fois que c'est un livre vraiment triste, les histoires qui sont racontés sont souvent triste, que ce soit pour l'accusé ou pour la victime. Ici, on s'attache vraiment à la victime et on est triste qu'elle soit morte. On espère vraiment que Monk va trouver le coupable afin de sortir Hester de prison, mais j'avais oublié comment il s'y prenait. En tout cas le relire m'a fait remarqué certaines choses, on voit que on a quelques indices sous le nez mais que Anne Perry sait bien nous mener en bateau, et c'est quelque chose de très appréciable à chaque fois dans ses livres. J'ai donc adoré, j'ai même plus apprécié cette lecture que la première, j'ai remarqué que j'avais trouvé le début beaucoup moins long et qu'au contraire il m'avait intéressé. Et franchement j'adore la relation de Monk et Hester (comme d'hab) et j'ai qu'une envie : lire la suite. Mais je dois lire d'autres livres, alors je le ferai un peu plus tard.
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Un magnifique roman policier, mais pas un polar de gare. Pourtant l'intrigue se noue dans un des premiers trains au monde, au Royaume-Uni au milieu du 19°siècle. Les personnages sont très bien dessinés, leurs traits psychologiques cohérents avec les nombreuses péripéties de l'histoire. le lecteur est surpris à tous les chapitres, mais il n'y a rien de réellement rocambolesque comme dans certains bouquins où l'on voit trop l'auteur jouer au magicien avec un grand chapeau et de larges manches. le dénouement inattendu dans sa forme s'explique logiquement. Tout le développement nous instruit sur les moeurs judiciaires de l'Angleterre du 19°, infiniment plus dures qu'on le supposerait aujourd'hui, en particulier depuis que nous avons succombé à l'habitude de la complaisance la plus extrême excluant par principe l'effort de chacun et la responsabilité individuelle.
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Cette enquête de William Monk présente quelques particularités par rapport aux précédentes et modifie ainsi un moule qui aurait pu devenir répétitif. D'abord l'accusée est quelqu'un de proche, le procès ne règle pas toute la question et on assiste à une scène d'action digne d'un film, une première dans cette série. L'auteure nous promène allègrement d'un suspect à l'autre, nous amenant à découvrir une famille bourgeoise aux multiples secrets et aux membres énigmatiques. le caractère de chacun d'eux est bien exposé et la dynamique qui les anime plutôt intrigante. Pendant ce temps, les liens entre Monk, Hester, Rathbone et Callandra se resserrent, soudés qu'ils sont par des expériences pour le moins douloureuses. L'intrigue principale est particulièrement bien introduite, les personnages connus plus colorés que jamais, les rebondissements abondent et la finale éveille la curiosité quant à la suite de la série. En prime une bonne partie du récit se déroule en Écosse, ce qui permet quelques scènes qui détonnent de la grisaille londonienne. Bref un excellent opus qui incite à poursuivre la série.
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Avoir été une infirmière de Florence Nightingale était l'un des critères d'embauche...
Entre deux emplois, Hester Latterly a répondu à une petite annonce qui recherchait une infirmière pour accompagner une vieille dame dans son voyage Edimbourg-Londres.
En ce mois d'automne, l'Ecosse sous le soleil matinal se pare de couleurs lumineuses, douces et presque exotiques pour une Londonienne. Hester Latterly voit défiler par la fenêtre du train, des paysages bucoliques qui racontent la terre travaillée mais aussi tout son naturel indompté. La région est belle.

Lorsqu'elle arrive dans la riche demeure des Farraline, Hester est bien reçue. Tous se montrent d'une aimable courtoisie, sans prétention, et aux premières paroles, la vieille dame lui témoigne une vive sympathie. La famille est grande, elle compte trois générations qui habitent la même maison et les hommes, fils et beaux-fils, travaillent dans l'entreprise familiale, une imprimerie qui a fait leur fortune.
Mrs. Mary Farraline est une femme admirable. Ses souvenirs plaisent à Hester car ils retracent une vie volontaire, pleine de courage et d'impétuosité.
Le lendemain de son arrivée, Hester est déjà sur le quai de la gare avec toutes les recommandations données par Oonagh Mc Ivor, la fille aînée. Mrs. Farraline a des petits problèmes cardiaques et Hester devra lui donner sa médication.
Dans le train, les deux femmes abordent des sujets assez personnels, leur famille, la guerre, l'amour, la passion… avec une sincérité et une simplicité qui surprennent Hester car il n'est pas dans son habitude de se dévoiler ainsi.
Douze heures de trajet et la nuit clôt les confidences…
Au matin, alors que le contrôleur annonce leur arrivée, Hester découvre que Mrs. Farraline s'est éteinte dans son sommeil.

Tristesse, culpabilité, consternation, les sentiments d'Hester sont confus et ce n'est pas la fille et le gendre de Mrs. Farraline, venus les chercher à la gare, qui pourraient la réconforter. Bien au contraire, ils soulignent la négligence et l'inefficacité de façon hystérique et inquisitrice.
Sous le choc, Hester part se réfugier auprès de son amie Callandra Daviott.
Lady Callandra sait comment consoler Hester, l'apaiser et ranimer la petite flamme… mais pour peu de temps ! Hester découvre dans son sac une broche en perles grises appartenant à Mrs. Farraline.
Un piège ? Certainement ! Pourquoi ? Seul William Monk peut répondre à la question, la disculper, et Oliver Rathbone, la défendre.
La police vient arrêter Hester pour vol. Newgate va être sa résidence pour les prochains jours et bientôt on apprend que la potence se dresse doucement… A la demande de la famille, une autopsie a été pratiquée et la conclusion est terrible. Mrs. Farraline est morte empoisonnée.
Vol et meurtre, dans sa cellule, Hester ne veut pas être happée par ce cauchemar. Elle veut encore croire en ses amis. Monk part à Edimbourg en quête de la vérité, se faisant passer pour un assistant du procureur chargé du dossier et bientôt Rathbone le rejoint…
La famille Farraline a des secrets et un meurtrier.

Cinquième tome de la série, l'histoire est forte, prenante et stressante. Elle met en jeu la vie d'Hester et déstabilise les autres personnages, Monk, Rathbone et Lady Callandra. L'auteur partage ses chapitres entre la conscience, les émotions, d'Hester que l'on découvre fragile, détruite, dans le sordide d'une prison, et l'investigation de Monk en Ecosse. Celui-ci doit jouer un rôle et se montre habile dans la sournoiserie. Il peut interpréter des sourires grinçants, amicaux, des regards intelligents ou naïfs… il est fin psychologue, observateur et stratège. Les rapports entre Monk et Hester ne changent guère en apparence, ils sont toujours contractés et grinçants. Cependant, nous lisons au-delà des tournures et les illusions ne trompent plus. Hester est très sensible aux mots de Monk, et lui semble désemparé. Dans un passage émouvant, il parle d'elle à Rathbone…
« Faites comprendre aux gens qu'Hester était une héroïne, une femme qui a quitté sa famille et renoncé au bonheur simple pour porter assistance aux blessés et aux malades. Racontez-leur ce qu'elle faisait à Scutari, parlez-leur de ses longues nuits de veille où elle passait d'un malade à l'autre, sa lampe à la main, essuyant la sueur sur les fronts, réconfortant les mourants, priant… Enfin, dites-leur tout ce que vous voudrez. Décrivez-la bravant le tir ennemi pour ramener des blessés, insouciante du danger, puis rentrant au pays pour agir auprès des autorités médicales dans le but d'améliorer les conditions de vie des malades… Dites-leur que son impertinence lui a coûté son poste à l'hôpital et l'a obligée à exercer à son compte, auprès de particuliers qui l'engageaient pour de courtes périodes, dans la plus grande précarité d'emploi…
- Est-ce vraiment ainsi que vous voyez Hester ? interrogea Rathbone, médusé.
- Mais non, bien sûr que non ! protesta Monk, tandis que le rouge lui montait aux joues. Mais ce que je pense d'elle n'a aucune importance ! »
L'intrigue est bien mise en scène. Si dans les autres volumes on arrivait à soupçonner le meurtrier et concevoir des mobiles, dans cette histoire, on est tétanisé par le sort d'Hester et on subit son désespoir. L'auteur s'amuse un peu avec nous et tire la corde de la sensiblerie et de l'affectif.
Comme dans les autres histoires, les femmes sont encore à l'honneur. Qu'elles soient diaboliques ou héroïques, elles prouvent leur intelligence et leur vaillance, leur constance et leur audace. Florence Nightingale, avec toute sa majesté, témoignera de cette force lors du procès, en faveur d'Hester.

Vous savez que j'aime énooormément cette série et ses personnages… alors ne tardez plus ! lisez-la !
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Tout d'abord, j'aime beaucoup cette série, j'ai l'impression de retrouver des amis, chaque fois que j'ouvre un nouveau tome et j'aime suivre l'évolution de la relation entre Hester et William.

Ensuite, ce tome se passe en grande partie à Edimbourg, ville que je venais de découvrir et j'avais envie d'y retourner au moins en pensée.



Je ne fus pas déçue par ce tome. Une fois de plus, l'auteure n'épargne pas ses héros et Hester va montrer beaucoup de fragilité dans ce tome. Pour une femme aussi droite, être accusée de meurtre, est impensable. Monk et Rathborne vont tout tenter pour la soutenir. Par contre, plus on avance, moins j'apprécie Charles, le frère d'Hester. Il veut bien faire, mais il est tellement engoncé dans ses principes vieux jeu, que j'avais envie de le secouer.



Une fois de plus, Anne Perry nous immerge dans une famille typique de la haute société avec ses secrets bien gardés, ses non-dits et cette méfiance sous-jacente qui régit les relations entre ses membres.



J'ai beaucoup aimé me promener dans Edimbourg au côté de Monk, qui fait tout ce qu'il peut pour sauver Hester, il a beau se dire qu'il ne l'aime pas, il n'en éprouve pas moins une forte admiration et une grande amitié pour elle. le passé de Monk est au second plan dans ce tome mais ce n'est pas gênant.



En bref : encore une excellente enquête avec une fin époustouflante
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Je viens de le finir...c'est tout frais...et tout simplement génial....je ne connaissais Anne Perry que de nom, je ne l'avais jamais lu...et je le regrette...parce que maintenant, jai une quantité"astronomique"d'histoires a rattraper...j'aime son style, son écriture, le monde qu'elle dévoile et surtout, sa description des relations humaines...C'est le cinquième de la serie"Monk"...Monk vient en aide à son amie Hester, accusée à tort de meurtre....Vite la suite....
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