Le fantôme de Baker Street

Ce roman avait au départ tout pour me plaire : ambiance un peu 19ème (même si l'intrigue prend place, en fait, au début du 20ème), surannée, à l'anglaise, sujet traitant à la fois de la littérature britannique et du spiritisme... Et j'avoue que j'en ai apprécié la lecture pendant une bonne centaine de pages, et ce d'autant plus que j'ai appris pas mal de choses sur Arthur Conan Doyle : si je connaissais en effet déjà ses positions sur le spiritisme et sa grande naïveté en la matière, je ne savais pas à quel point il était raide de la nuque, ni qu'il s'était mis à dos tous les cercles spirites, qui le considéraient comme trop peu sérieux en la matière...

Bref, l'ambiance est là, l'intrigue, concentrée sur la mort de Conan Doyle dans des circonstances très étranges, est un rien alléchante. Mais le mystère se révèle au final d'une totale pauvreté d'imagination. Dès que l'auteur commence à lever le voile sur le mystère dont il est question, ça devient du grand n'importe quoi et on part dans tous les sens, tout ça avec une explication terriblement décevante qui relève du fantastique le plus basique.

Il se trouve que je ne suis pas hyper regardante sur les romans policiers historiques de 10/18, sachant que, souvent, c'est l'ambiance qui prime et que les enquêtes ne sont pas forcément en elles-mêmes passionnantes. Mais il y a des limites à tout. Ici, sur la base d'une idée sympathique, on obtient un roman carrément bâclé et un beau gâchis.

Nous sommes au début des années 30, et Baker Street vient d'être prolongée, nantie d'un tout nouveau 221b. A quelques rues de là, Andrew Singleton et James Trelawney, jeunes détectives privés, attendent le client. le premier d'entre eux sera Lady Conan Doyle en personne, porteuse de bien dérangeantes informations. L'adresse mythique, associée par le monde entier à Sherlock Holmes, semble depuis peu hantée... Et ces étranges phénomènes ont-ils un lien avec la vague de meurtres qui ensanglante la ville ?

Un hommage à Conan Doyle et à son oeuvre, qui part d'une très bonne idée pour aboutir à un résultat sans grand intérêt. Poussé beaucoup plus loin, l'histoire aurait pu donner un très chouette bouquin, dans la veine de l'Instinct de équarrisseur. Là, on assiste juste à une petite enquête de structure très classique, qui se dénoue sans surprise ni suspens, surtout lorsqu'on a lu la quatrième de couv. Dommage.

Ne m'a pas donné envie de lire la suite de la série.

Un roman très alléchant annonçant ni plus ni moins qu'un casting cinq étoiles avec les grandes figures de la littérature fantastique de l'époque victorienne (d'ailleurs on se demande ce que fais Jack l'Eventreur dans le lot, doit-il vraiment être rangé dans la catégorie personnage de fiction ?).

Dorian Gray, Dracula, Mr Hyde, Sherlock Holmes, des antihéros dont j'ai aimé lire les récits mais qui malheureusement ici sont bien sous traité et mal traité. Certes, ce roman est bourré de références mais l'histoire est cousue de fils blancs et j'ai eu des difficultés à en voir le bout.

Rien de plus simple que de reprendre à son compte des éléments de chef-d'oeuvres pour créer sa propre histoire mais faut-il encore avoir le talent pour les rassembler et les mettre en scène de manière intéressante et crédible.

Une lecture qui n'apporte qu'ennui et déception. Heureusement que l'on peut vite se réfugier dans les romans originaux De Wilde, Doyle, Wells, Stoker et compagnie !

Tiens un de la collection Grands détectives que je n'aime pas...

http://livres-de-moi.blogspot.com/

Deux jeunes détectives reçoivent la visite de la veuve de Sir Arthur Conan Doyle. Celle-ci voudrait qu'ils enquêtent sur des faits étranges qui se passe dans une maison, car depuis que la ville a choisi de donner de nouveaux numéros aux habitations de Baker Street, celle-ci porte désormais le numéro 221. Elle leur raconte également que depuis que ces mystérieux faits ont commencé, des crimes horribles ont débuté à Londres.

Un des détective féru de lecture remarque tout de suite que ces meurtres ressemblent trait pour trait à ceux commis par Jacques l'Éventreur, Dracula, Mr Hyde et Dorian Gray. Comme ces crimes sont dispersés dans Londres, ils vont recevoir l'aide d'une autre personne qui se définit elle-même comme le plus grand limier de tous les temps, le prince des détectives, le premier des enquêteurs que le monde civilisé ait jamais connu.

Ce que j'ai aimé dans ce roman, se sont les faits réels sur Arthur Conan Doyle et sur les sociétés spirites qui à l'époque étaient légion partout dans le monde.

Ce que je n'ai pas aimé, c'est le côté enfantin du roman surtout dans la partie fantastique. Ensuite l'enquête est trop vite résolue, on n'a pas à chercher qui est l'assassin.

Ce roman n'était définitivement pas fait pour moi.

bof bof. Beaucoup de description à mon gout et malgré tout, impossible de se mettre dans le bain.

Un livre plutôt décevant qui ne ma guère plue. Plusieurs raisons à cela : les personnages insipides que ce soit les héros Andrew (le fanas de livres qui ne croit pas aux fantômes mais qui finalement devient croyant hyper facilement), James (le soit disant détective mais qui ne marche qu'avec ses muscles), ou bien les autres genre Dryden (que j'ai détesté) ou ceux qui restent et qui n'ont absolument aucune personnalité. le seul intéressant j'ai de la peine de le dire parce que je ne l'aime pas c'est Sherlock Holmes et c'est plus par ce qu'il représente que le personnage en lui-même. L'histoire était lente et pas forcément intéressante, la fin est TROP rapide et trop facile, et puis … En fait j'aime pas trop qu'on essaie de me faire avaler que les médiums sont des gens tout à fait honnêtes (et pas des gros racketteurs). L'idée en elle-même est plutôt sympa, mais je n'aurais pas classé ça dans une histoire qui se dit “d'enquête”, un truc fantastique pourquoi pas mais tourné d'une autre manière. Bref. Je n'ai pas franchement aimé on l'a compris. Je n'ai pas non plus apprécié le mode d'écriture. Cependant sachant que ma soeur a bien aimé, je ne pense pas non plus que ce soit un très mauvais livre, mais il ne m'a pas du tout charmé voilà tout.