AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,13

sur 135 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce récit est une sorte de pastiche des aventures de Sherlock Holmes mais seulement quant au style et à l'écriture puisque Holmes n'est pas directement le héros de l'histoire. Pour ce faire, l'auteur fait parler son principal protagoniste, né probablement dans le dernier quart du 19e siecle et dont le modèle littéraire est justement Conan Doyle. le thème, assez classique, repose sur l'idée que l'écrivain a une pensée créatrice et que la créature peut parfois prendre son indépendance. En dehors de l'exercice de style fort bien réussi, on peut se questionner quant à l'intérêt de ce conte fantastique écrit "à la manière de". C'est distrayant, bien fait mais ça ne nous remue pas la petite cuillère...
Lien : https://www.babelio.com/list..
Commenter  J’apprécie          190
Londres en 1932. Andrew Singleton et James Trelawney, deux amis récemment arrivés d'Amérique, ont décidé de se lancer dans le métier de détectives privés. Malheureusement pour eux, cela fait déjà trois mois qu'ils sont installés dans la capitale anglaise et aucune affaire ne s'est encore présentée.
Mais, le 24 juin, les choses semblent évoluer en faveur de nos deux compères. Une dame, qui n'est autre que lady Conan Doyle, la veuve de l'écrivain, se présente à leur porte et demande leur aide. Lady Jean a entendu parler de phénomènes étranges ayant lieu au 221 Baker Street, l'adresse que son époux avait attribuée à Sherlock Holmes dans ses célèbres romans. Il semblerait qu'un fantôme hante les lieux, pour le plus grand inconvénients du major Hipwood et de son épouse, les propriétaires des lieux.
Lady Jean est persuadée que cette manifestation surnaturelle présente un rapport avec la série de meurtre qui ensanglante tous les quartiers de la ville, de Whitechapel aux rues cossues du West End, en passant par Hampstead.
Singleton et Trelawney acceptent de venir en aide à lady Jean et vont bien vite se trouver emporter dans une aventure des plus surprenantes.

Ce court polar est un vrai régal pour qui aime la littérature victorienne, les romans gothiques et les histoires de fantômes.
Tous les héros des auteurs ou des faits divers de cette époque sont présents: Jack l'Eventreur, Dracula, Mr Hyde, Dorian Gray, sans oublier Sherlock Holmes et le Dr Watson. Et d'autres les rejoignent encore dans les dernières pages.

Une facette intéresante du récit réside dans la richesse des détails historiques réels. L'auteur s'est probablement penché sur la vie de Sir Arthur Conan Doyle pendant des années avant de se lancer dans l'écriture de son histoire, car les détails concernant cet auteur ne manquent pas tout au long du récit. Et en plus, ils sont véridiques, ce qui permet au lecteur d'en apprendre plus sur le personnage. Par exemple, saviez-vous que Conan Doyle avait été un partisan convaincu de la thèse spirite, qui croyait à la possibilité de communiquer avec les fantômes? Grâce aux informations ainsi récoltées sur Conan Doyle, l'on comprend mieux la véritable portée de ses oeuvres ne mettant pas en scène le célèbre Sherlock Holmes (comme "La Main Brune", par exemple).

Les différentes descriptions du Londres de cette époque sont également un régal. L'atmosphère très particulière de la capitale durant les années 30 renforce encore la sensation de mystère que l'auteur met en place grâce à son intrigue de base. le brouillard, la pauvreté des habitants de Whitechapel, la beauté effrayante du cimetière de Highgate,... tout cela contribue au côté gothique du récit.

J'ai néanmoins trouvé deux petits bémols au récit. Tout d'abord, je n'ai pas vraiment compris l'utilité de l'espèce de faux prologue de l'éditeur, au début du roman. Enfin, je n'ai pas trouvé les personnages de Singleton et Trelawney très crédibles dans leur rôle de détectives. Peut-être parce que leur personnalité n'est pas vraiment très fouillée par l'auteur...

A part cela, "Le fantôme de Baker Street" était une découverte sympa et une lecture divertissante.
Commenter  J’apprécie          130
Communiquer avec l'au-delà est l'objectif de la communauté Spirite qui expérimente, de 1923 à 1927, des séances de psychographies et des téléplasmes photographiques. Médiums, médecins, scientifiques, membres, veulent rentrer en contact avec des auteurs célèbres, des astronomes et autres personnages connus par l'intermédiaire d'un guide psychique, l'esprit d'un mort.

Londres, juin 1932

A Montague Street, Andrew Singleton et James Trelawney, des amis de la faculté de Boston, ont traversé l'océan pour regagner le vieux continent afin d'y monter un cabinet de détectives privés. Agés de vingt-trois ans tous les deux, ils sont complémentaires et ont l'énergie bouillonnante. Si l'un est attiré par la philosophie, la poésie et la littérature, l'autre a un esprit cartésien, terrien, pratique et se montre plus actif.
Alors que l'ennui commence à les menacer, le travail faisant défaut, un jour, ils reçoivent la visite de Lady Jean Conan Doyle. Cette femme est la veuve de Sir Arthur Conan Doyle, écrivain et père de Sherlock Holmes. Elle souhaite les recruter pour mener une investigation sur une étrange histoire qui la laisse craintive et incrédule…
Au 221, Baker Street, adresse de l'illustre Sherlock Holmes, personnage fictif, des phénomènes surnaturels se manifestent et dérangent les habitants des lieux, le major Hipwood et sa femme. Raclements de chaises, bruits insolites, murmures… tout laisse à supposer que l'étage de la maison est hanté.
Pour la mémoire de son mari et le repos de son âme, elle demande alors qu'une enquête discrète soit faite.

"… Une veuve éplorée est venue confier ses peurs et ses angoisses à deux hommes qui lui étaient des inconnus il y a encore une heure à peine. J'espère qu'elle n'aura pas à regretter de vous avoir fait confiance."

L'enquête est acceptée. James se réjouit du caractère curieux de l'affaire et Andrew reste dubitatif, refusant l'aspect fantastique qui lui rappelle son père, grand adepte de spiritisme.
En lisant le Daily Gazette, ils prennent connaissance de meurtres commis qui évoquent ceux de Jack l'éventreur, Dracula, Mr Hyde et Dorian Gray. Même scènes, mêmes lieux… les coïncidences sont troublantes. Et, en se rendant au 221 de Baker Street, ils ont les pensées toutes imprégnées de ces synchronismes.
Accueillis par le major et son neveu le docteur Dryden, James et Andrew pénètrent dans un univers "qu'ils ne sont pas près d'oublier".
.
.
… Et moi aussi ! Ce roman est une histoire surprenante et intéressante. Elle s'axe plus sur le thème des esprits, des fantômes, des productions d'ectoplasmes, des tables tournantes, des entités qui se réveillent, que sur la rationalité. J'ai donc été étonnée par ce livre qui garde du début à la fin un caractère surnaturel. Il est précisé en quatrième de couverture "Un hymne enflammé à la littérature victorienne et à ses monstres sacrés"… en effet, l'auteur a eu l'idée folle de rassembler les crimes des pires assassins du 19ème siècle et de les projeter dans le Londres des années 30. Ce fait déroute les deux amis détectives, friands de cette époque, qui devront demander l'assistance particulière d'un illustre enquêteur.
Si parfois ce livre fait sourire, il se laisse lire sans déplaisir, réclamant une curiosité faite de perplexité et de candeur.
Je ne sais pas si nous lirons la suite avec Manu, en tous cas pas dans l'immédiat. Mais si elle le désire, je serais partante pour dans quelques mois.

A conseiller ? Oui, pourquoi pas ! Mais avant… lire la série des Sherlock Holmes !!!
Commenter  J’apprécie          60
Quelle idée originale de faire revivre sous forme de fantômes des personnages de romans et d'en faire des meurtriers ! Au début du roman, j'étais septique sur le postulat de départ...mais j'ai été vite séduit par la tournure que prenait cette enquête fantastique. C'est "cliché" côté ambiance et concernant les scènes de spiritisme, mais c'est justement ça qui fonctionne et donne toute la saveur au roman. Ca m'a donné envie de replonger dans les enquêtes de Sherlock Holmes et dans l'oeuvre de Bram Stoker !
Commenter  J’apprécie          50
Londres, 1932. Andrew Singleton et James Trelawney viennent de s'installer depuis trois mois dans la capitale anglaise avec pour ambition d'exercer le métier de détective privé. Les choses sont plutôt calmes jusqu'au jour où ils reçoivent l'étonnante visite de la veuve de Arthur Conan Doyle. le célèbre écrivain est décédé deux ans auparavant mais selon sa femme, la mort est suspecte. D'autant plus qu'il aurait affirmé avant de mourir : le pensionnaire est dans la boîte, il faut qu'il y reste. D'autres événements troublants viennent s'ajouter à l'émoi de Lady Conan Doyle. La récente renumérotation de Baker Street a fait apparaître un 221 et des phénomènes étranges s'y produisent depuis que la demeure a acquis ce nouveau numéro, laissant supposer qu'elle pourrait abriter un esprit. Et une vague de meurtres sanglants s'abat sur Londres depuis plusieurs semaines …

Le résumé de ce roman policier qui plonge le lecteur dans un Londres victorien a de quoi allécher. D'autant plus que Niki avait apprécié et me l'a gentiment donné, plutôt que de s'en débarrasser. Je ne vais pas faire la difficile, il m'a fait passer un bon moment même si j'ai quand même trouvé que Fabrice Bourland abuse de certaines ficelles et du fait qu'il sait que ses lecteurs sont friands de la littérature victorienne.

Dès le départ, on sait ce qu'on cherche dans ce genre de roman policier et on le trouve, pour autant qu'on ne s'attend pas à un chef d'oeuvre. le duo d'enquêteurs, composé de l'intellectuel passionné de littérature et du sportif plus doué pour l'action que pour la réflexion, est vraiment sympathique et a remporté mon adhésion. J'ai beaucoup aimé leurs différences qui font leur complémentarité. L'enquête tient en haleine et m'a passionnée. Mais j'ai quand même deux réserves à émettre. La première concerne le caractère surnaturel de l'intrigue auquel je ne m'attendais pas (ou que j'avais oublié suite aux billets que j'avais lus) La deuxième tient plutôt au fait que l'auteur fasse un listing de tous les romans gothiques de l'époque victorienne, insistant sur le fait que le meurtrier s'en inspire. J'ai trouvé ça un peu trop gros, comme si l'auteur devait mettre le maximum de références, de noms d'écrivains (surtout qu'il met les adaptations cinématographiques en plus), de personnages littéraires, de tueurs, …

Mais bon, à part ces deux bémols, le roman est agréable à lire et a même réussi à m'effrayer un petit peu.
Lien : http://www.chaplum.com/le-fa..
Commenter  J’apprécie          30
Londres, début des années 1930. Alors qu'ils n'habitent qu'à quelques rues de la célèbre Baker Street, deux détectives amateurs, Andrew Singleton et James Trelawney, dont l'un est le fils d'un important spirit de Toronto, vont recevoir la visite de Lady Conan Doyle. La veuve du célèbre écrivain, attirée par la filiation d'Andrew Singleton, espère trouver la une oreille attentive à un problème de fantôme.
Un spectre aurait visiblement élu domicile au tout nouveau numéro 221 Baker Street, qui jusqu'alors n'existait que dans les histoires de son défunt époux. Serait-il possible que l'étage de la coquette demeure soit hanté par l'esprit de celui-ci ? La veuve n'en croit rien. Non, pour elle, il se passe des choses bien plus étranges à cette adresse. Et elle ne serait pas surprise si cela avait également à voir avec les horribles meurtres dont la capitale a souffert ses dernières semaines.

Si l'idée est sympa (Mais qui peut bien être ce fantôme ? L'as-tu deviné ?), quoique pas si originale que ça, il m'a surtout semblé qu'elle n'était pas assez développée. Ça manque d'un peu de peps. Ou peut être de touche british.

Alors que le gros de l'enquête se concentre sur Singleton et sa réticence à tout ce qui touche au surnaturel, on passe finalement assez vite sur l'identité du résident du 221. Pire encore, quand les détectives amateurs comprennent enfin qui commet les meurtres et fait régner la terreur dans les rues de Londres, une solution est apportées presque aussitôt pour les faire cesser et, alors que nos héros se retrouvent en très mauvaise posture dans un cimetière terrifique où l'on s'attend à voir enfin l'histoire prendre son envol et nous offrir une enquête ou, à défaut un combat, à la hauteur de nos espérances, la fin pointe déjà le bout de son nez et amène avec elle une petite déception latente.

Ce livre, que j'aurais dû critiquer pour le British Mysteries Month ne va clairement pas entrer dans mes indispensables.
S'il se lit plutôt vite, il ne tient pas assez en haleine. Je me le suis procuré uniquement par esprit de collection, mais à moins de ne vouloir, toi aussi, remplir toute une étagère (ou une bibliothèque) de livres et/ou d'objets dérivés de Sherlock Holmes, tu peux sans crainte passer ton chemin.

On notera quand même qu'il s'agit du premier roman de l'auteur, et que celui-ci a dû corriger ses points faibles vu que la série a continué et compte aujourd'hui six volumes.
Lien : http://kobaitchi.com/fantome..
Commenter  J’apprécie          10
L'histoire est un véritable hymne à Sherlock Holmes, c'est donc pour cette raison qu'à mon sens, l'histoire n'est pas très originale. On entre dans la vie de deux détectives installés chez une logeuse en plein centre de Londres : ils font tout à fait penser à Sherlock Holmes et au docteur Watson. Bien sur, ils vont devoir résoudre un mystère particulier et auront besoin de leurs neurones. Cependant, cette histoire imitée est ponctuée d'éléments inattendus, ce qui est appréciable. En effet, l'auteur y introduit la thématique des esprits, qui est présente tout le long du livre.
Lien : http://sunset-avenue.herobo...
Commenter  J’apprécie          10
Londres 1932, Andrex Singleton et James Trelawney, jeunes détectives, décide d'élire domicile à Baker Street. Tous deux passionnés de Sherlock Holmes qu'elle n'est pas leur surprise lorsque la veuve d'Arthur Conan Doyle frappe à leur porte afin de résoudre une histoire de fantôme hantant le 221 Baker Street.
Et nous voici immergé dans une histoire sur fond de spiritisme et de meurtres perpétrés par les plus grands tueurs qu'il soient réels comme Jack l'eventreur ou la création d'un écrivain comme Mr Hyde ou Dorian Gray.
Un grand plaisir car ce livre a comblé ma passion pour ce style de roman. Une déception toutefois, plutôt que des ectoplasmes, j'aurais préféré un détective et des meurtriers de chair et de sang.
Toutefois ce fond de spiritisme m'a permis de lever le voile sur Arthur Conan Doyle et sa passion pour les sciences occultes, une passion qui, à la fin de sa vie, lui aura coûté la perte de ses proches et l'incompréhension de ses contemporains.
Commenter  J’apprécie          10
Vraiment pas mal, cette petite enquête ! Tout est écrit de façon à ce qu'on puisse vraiment se prendre au jeu et croire que ce qu'il s'y passe est vraiment réel. D'autant plus que la plupart des personnages qu'on rencontre dans ce roman ont réellement existés.
En 1932, la veuve d'Arthur Conan Doyle va trouver deux détectives en herbe parce que des choses bizarres se passent au 221, Baker Street depuis la mort de son mari. Quand Conan Doyle a écrit ce bouquin qui se passait au 221 Baker Street, l'adresse n'existait pas, la rue s'arrêtait au n°85. Mais quelques mois après sa mort, la rue a été allongée et renumérotée. Tout ça est vraiment arrivé. de plus, on sait que l'écrivain et sa femme étaient des adeptes du spiritisme… Bref, il y a des moments (surtout dans le tout début du roman) où ça peut être flippant. Tout cela mêlé d'histoires de meurtres étant la réplique de ceux commis par Dracula, Jack l'Eventreur, Mr Hyde ou Dorian Gray... Comme le dit si bien la quatrième de couverture : « [C'est] un hymne enflammé à la littérature victorienne et à ses monstres sacrés ! »
Commenter  J’apprécie          10
Lady Conan Doyle - veuve du père de Sherlock Holmes -, adepte de spiritisme et d'écriture automatique est habitée d'un mauvais pressentiment depuis la mort subite de son mari. Avant de mourir brutalement, Sir Arthur Conan Doyle a laissé un message pour le moins sibyllin : "le pensionnaire est dans la boîte, il faut qu'il y reste". Forte de cette crainte, elle décide de faire appel à James Trelawney et Andrew Singleton, deux détectives en herbes. Parallèlement à ce message d'outre-tombe, le 221 Baker Street vit des phénomènes étranges. Cette célèbre adresse a été attribuée par la ville de Londres au domicile du major Hipwood.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (347) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Titres de la série des Charlotte et Thomas Pitt

Quelle est la particularité des titres dans cette série ?

ils indiquent toujours le type de crime commis
ils indiquent toujours le lieu du crime
ils indiquent toujours l'heure du crime
ils indiquent le nom de l'assassin

8 questions
103 lecteurs ont répondu
Thème : Anne PerryCréer un quiz sur ce livre

{* *}