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Citations sur Les étrangers (12)

De toutes les douleurs, celle du silence est l'une des pires. D'une certaine façon, ne pas savoir est bien plus difficile que savoir. Je réentends un vieux dicton, un truc qui dit "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles", et je me demande bien qui peut croire à ça. Pas de nouvelles, c'est une blessure qui ne cicatrise jamais. Je me demande combien de centaines de milliers de gens attendent des nouvelles de leurs proches dans le monde. (p.124)
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On parle des migrants, dit Mamie, la télé et les journaux donnent des chiffres, et on finit presque par oublier que derrière les statistiques il y a des hommes, des centaines de milliers d'histoires singulières, des combats, des luttes, des blessures et des victoires.
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" J'ai l'impression que l'on vit tous dans des mondes parallèles. On croit que les autres partagent notre réalité alors qu'ils sont à des années-lumière de nous. Des adolescents de mon âge traversent un quart de la planète pour échapper à la guerre, d'autres sont contraints d'être les pères de leurs pères."
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C'est bizarre, une gare déserte, on se demande ce qu'elle fait encore là, qui elle attend, pourquoi elle n'est pas partie avec le dernier train.
( p 9)
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Avant on faisait toujours la route ensemble et on parlait, on se connaissait par cœur comme des poèmes d'Apollinaire, ou peut-être pas. Est-ce qu'on connait les gens de toute façon.
( p 8)
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Rien n'est passé dans la gare sauf le temps et je suis resté là sans réponse à me demander si je devais être celui qui partait à l'aventure le long des rails ou celui qui attendait la venue d'un train qui n'arriverait pas dans la gare désaffectée. (p.10)
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Quand Simon est venu s'asseoir à côté de moi, il a dit ça va d'un ton qui ne faisait pas une question, j'ai dit ça va d'un ton qui ne faisait pas une réponse et un peu de temps a passé. (p.8)
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On était assis tous les deux à la cuisine, après le repas, maman faisait glisser un doigt sur le bord de son verre tout en pesant les mots qu'elle allait employer. Puis, d'une voix plus basse, plus lente que d'habitude, elle a dit que tout ce qui nous arrive, tout ce qui arrive dans le monde, tout ce qui se passe contient un fil de chance et un fil de malheur. Les deux fils sont tissés l'un avec l'autre de manière si serrée que ce n'est que plus tard, beaucoup plus tard parfois, que, à les regarder de loin, on parvient à faire la part des choses.
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Je l'écoute et j'espère que, pour chaque Soliman, il existe au moins un Pesric et une Mamie. Cela ferait deux mains tendues pour un poing dressé, ce serait une belle moyenne. (p.109)
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Je ne sais pas si le courage est une décision, si l'on naît avec ou non. (p.106)
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