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EAN : 9782211236836
125 pages
L'Ecole des loisirs (04/04/2018)
3.64/5   46 notes
Résumé :
Basile sait que de nombreux migrants passent dans la région. Il a entendu parler des camps et des trafics, des jeunes gens qui s'accrochent sous les camions et en meurent parfois. Il sait tant et tant de choses qui le concernent si peu ! Tout change lorsqu'il croise quatre garçons dans une gare désaffectée. Ils sont à cran, ils se cachent, la police les cherche depuis qu'ils ont fui le centre pour mineurs isolés.
Quand l'un d'entre eux se fait enlever par des... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Dernière sortie d'un auteur que j'apprécie énormément, Les Etrangers d'Eric Pessan traite d'un sujet très important pour l'auteur : les migrants. Sujet que l'auteur a déjà eu l'occasion d'aborder dans des romans précédents. Ecrit à quatre mains avec l'auteur Olivier de Solminihac, Les Etrangers nous propose de rencontrer Basile, jeune adolescent, qui vit dans les Hauts de France, région où se croisent de nombreux migrants. Basile qui est bien entendu au courant de ce qui se passe ne se sent pas particulièrement concerné. Tout va changer au moment de sa rencontre avec quatre garçons dans une gare désaffectée. Basile va très rapidement s'attacher à eux et c'est sans aucune hésitation qu'il partira au secours de l'un d'entre eux enlevé par des passeurs.

Très intrigué par ce roman, je me suis jetée dessus au moment de sa sortie. Cependant, une fois la lecture terminée et au moment de faire le bilan, je ne sais pas trop quoi en penser... Tout était là pour me plaire : un message fort autour d'un sujet d'actualité, des personnages attachants et la plume d'Eric Pessan. Cependant, le roman est beaucoup trop rapide. Les auteurs ne prennent pas le temps de se poser, de nous décrire les choses. Les Etrangers donne presque l'impression d'être écrit à la va-vite et d'être assez peu réfléchi. Je trouve ça dommage pour un roman qui dénonce et cherche à changer les mentalités. Je ressors de ma lecture plus frustrée qu'émue et c'est dommage. Malgré que cela ne soit pas dans les habitudes d'Eric Pessan, le roman aurait réellement gagné à avoir cinquante pages de plus.
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Un roman trop plein de bons sentiments peut-être, mais un roman "coup de poing".
"Trop plein de bons sentiments" simplement parce qu'il donne à voir une minorité discrète (du moins dans les médias) : ceux qui viennent en aide aux migrants, sans intérêt personnel. Gaël, Mamie, Basile, Pesric... Ces bonnes âmes paraissent peut-être un peu trop évidentes. Peut-être. Parce qu'en même temps leurs horizons, leurs origines sont tellement différentes. Leurs motivations, quand ils en ont, aussi d'ailleurs.
"Coup de poing" car il est bref (trop bref?) et percutant. Il se lit d'une traite, plutôt sombre d'ailleurs. J'ai été un peu perdue, ballotée presque malgré moi, comme Basile en fait. Juste en le terminant, je me disais que le texte aurait mérité quelques pages de plus. Mais en fait non, il est très bien comme cela. Fugitif, comme cette nuit traversée, comme ces migrants, comme les aidants.
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Basile, est un adolescent qui sait que de nombreux migrants passent dans les alentours. Il n'était pas particulièrement concerné jusqu'au jour où tout a basculé.
Un jour en sortant de l'école il n'avait pas envie de rentrer chez lui alors, il a erré jusqu'à une gare désaffectée. Là-bas il rencontre Gäten (son vieil ami de cm2). Il parle avec lui jusqu'à l'arrivée de 4 garçons fuyants la police depuis qu'ils se sont échappés du centre pour mineurs isolés. Gäetan propose a Basile de venir avec eux et il ne peut s'empêcher de dire oui. Durant la traversée d'un tunnel tout à coup le plus grand des 4 garçon, Nima disparaît. Basile et tous les autres se mettent à le chercher durant une nuit sans fin. Ils passent par La Mamie et Pesrić qui non seulement leurs indique le chemin vers Soliman le kidnappeur de Nima mais encore les aident à sauver la vie d'un réfugié. Vont ils retrouver Nima sain et sauf?

Alors, j'ai bien aimé le livre, le rythme était bien parce que c'était pas trop long ou trop court. le niveau de langue était soutenu et bien utilisé mais j'ai moins bien aimé le style d'écriture comparé aux autres livres que j'ai lu d'Eric Pessan. J'ai trouvé que l'histoire était moin prenante que les autres, il y avait pas assez de suspens. J'ai comme même bien aimé le livre mais je suis habitué avec Eric Pessan d'adorer ses livres donc celui là m'a un peu déçu.

Les Étrangers m'a fait beaucoup pensé à la chance que l'on a ici par exemple d'être en sécurité et aussi d'avoir un toit. Durant ma lecture je me suis posé une multitude de questions. Est-ce que cette histoire est-elle plausible dans la vraie vie. A mon avis cette histoire n'est pas plausible. Je ne pense pas qu'un adolescent accepte d'aller avec des inconnue et un vieil ami à la recherche d'un réfugié kidnappé par la mafia.

La deuxième question était pourquoi est ce que la mafia enlèverait un réfugié inoffensif.
J'en suis venu à la conclusion que sa serait éventuellement pour une rançon de la police qui veut l'attraper comme il s'est échappé du centre pour mineurs isolés.

Ma dernière question était pourquoi est-ce que la police ne laisse pas tranquils les réfugié qui se sont échappés d'un centre pour mineurs isolés. Je me suis dit que c'était probablement pour leur bien et justement pour pas avoir des problèmes avec la mafia et d'autres personnes mal intentionnées.
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Basile, un lycéen à la vie bien rangée, croise un soir quatre jeunes migrants dans une gare désaffectée. Ils sont tendus, effrayés, ils fuient quelque chose. Quand l'un d'eux se fait enlever sous ses yeux par un passeur, Basile va tout faire pour lui venir en aide, pour lui éviter de disparaître définitivement.

Les migrants, les passeurs, la mafia, le regard porté sur une population « d'invisibles », la découverte d'une réalité face à laquelle on préfère se voiler la face, il y a tout ça dans ce texte rédigé à quatre mains. Bien sûr il y a aussi cette nuit où les événements s'enchaînent, où le suspens va crescendo. Mais la mécanique du récit ne repose pas sur l'action à tout prix. le but est de pousser à la réflexion sur le sort des réfugiés, d'ouvrir les yeux sur sa propre condition pour relativiser ses propres tracas, pour ne pas s'émouvoir de petits drames personnels alors que d'autres en vivent de bien plus grands.

A travers l'expérience vécue par Basile on découvre la terrible situation d'une population abandonnée, l'inhumanité de certains, prêts à toutes les abominations pour profiter de leur désespoir et le soutien sans limite apporté par ceux qui prennent le risque de leur venir en aide. Éric Pessan et Olivier de Solminihac signent avec ces « étrangers » un titre malheureusement d'actualité, aussi instructif que percutant.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Un abord original de ce dont on nous rebat les oreilles et écrit à quatre mains en plus. Tout le monde a entendu parler de la jungle; encore maintenant des coins de Calais ressemblent à des zoo humains. on se sent concerné et on a honte du sort que notre république réserve à ces êtres humains en détresse; mais il y a les passeurs qui se font de l'argent sur les démunis et les maffias qui sont rivales (peut-être aussi de futurs terroristes)
Basile sait tout cela mais jusque là, il n'était pas directement concerné, il pensait plus à Lou à laquelle il n'a pas osé avouer ses sentiments. Il erre au hasard et se réfugie dans une gare désaffectée où surviennent un jeune homme et un chien. Basile croit reconnaître Gaëtan qui était dans son cm2 et dont il a perdu la trace. Il le suit après avoir rassuré sa mère par téléphone. G. habite une ancienne voiture Corail de la SNCF. Ils partagent un maigre repas. Surgissent quatre jeunes garçons dont Gaêtan dit:"Ils sont à cran. Ils se cachent, la police les cherche depuis qu'ils ont fui le centre pour mineurs isolés, ils viennent de loin, de très loin, d'un pays avec la guerre"Ils ont fui le foyer parce qu'ils n'y étaient pas en sécurité, enfermés avec les ennemis qui les auraient tués . Ils sont affamés le plus grand venait d'Iran ,il s'appelait Nima, le Prince pour Basile car il est propriétaire du Chien Roi. Basile suit le groupe qui se dirige vers un tunnel il est mort de peur et un événement grave se produit: Nima est enlevé; l'un des petits voit la situation en rêve: on va retrouver Nima. Celui- ci était arrivé avec sa famille qui a réussi à passer en Angleterre, pas lui.
"Avec Gaëtan, Nima aidaient les autres migrants à passer bénévolement mais il y avait de la concurrence notamment de Soliman
Basile va aller de surprise en surprise et il est mort de trouille mais continue l'incroyable aventure. Il va rencontrer "Mamie"qui cache des clandestins et va s'impliquer dans la recherche de Nima
Mamie, Gaël/Gaëtan, Pesric et Nima sont semblables aux "justes".
Cela confirme qu'il y a des choses à faire même si la peur est au rendez-vous et que des hommes comme le patron du bar qui chassent ceux qui selon lui font fuir la clientèle ne devraient plus exister.
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critiques presse (2)
Actualitte
12 décembre 2018
Dans la région où il vit, Basile a entendu parler du triste sort réservé aux migrants. Mais quand un membre de cette petite bande se fait enlever par un passeur, Basile se trouve embarqué malgré lui dans son opération de sauvetage. Ce palpitant roman jeunesse marque la première collaboration d’Éric Pessan et d’Oliver de Solminihac.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LePoint
26 novembre 2018
Le temps d'une nuit de peur et d'aventure, Basile va tenter de leur venir en aide – et grandir. Écrit à quatre mains par Éric Pessan et Olivier Solminihac, ce roman dresse le portrait attachant d'un héros qui se cherche et d'une humanité cabossée. Un récit ancré dans l'époque, pour dire un apprentissage universel : celui du courage.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
De toutes les douleurs, celle du silence est l'une des pires. D'une certaine façon, ne pas savoir est bien plus difficile que savoir. Je réentends un vieux dicton, un truc qui dit "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles", et je me demande bien qui peut croire à ça. Pas de nouvelles, c'est une blessure qui ne cicatrise jamais. Je me demande combien de centaines de milliers de gens attendent des nouvelles de leurs proches dans le monde. (p.124)
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" J'ai l'impression que l'on vit tous dans des mondes parallèles. On croit que les autres partagent notre réalité alors qu'ils sont à des années-lumière de nous. Des adolescents de mon âge traversent un quart de la planète pour échapper à la guerre, d'autres sont contraints d'être les pères de leurs pères."
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On parle des migrants, dit Mamie, la télé et les journaux donnent des chiffres, et on finit presque par oublier que derrière les statistiques il y a des hommes, des centaines de milliers d'histoires singulières, des combats, des luttes, des blessures et des victoires.
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Avant on faisait toujours la route ensemble et on parlait, on se connaissait par cœur comme des poèmes d'Apollinaire, ou peut-être pas. Est-ce qu'on connait les gens de toute façon.
( p 8)
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On était assis tous les deux à la cuisine, après le repas, maman faisait glisser un doigt sur le bord de son verre tout en pesant les mots qu'elle allait employer. Puis, d'une voix plus basse, plus lente que d'habitude, elle a dit que tout ce qui nous arrive, tout ce qui arrive dans le monde, tout ce qui se passe contient un fil de chance et un fil de malheur. Les deux fils sont tissés l'un avec l'autre de manière si serrée que ce n'est que plus tard, beaucoup plus tard parfois, que, à les regarder de loin, on parvient à faire la part des choses.
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Vidéo de Éric Pessan
Le jeudi 25 mai 2023, les éditions Aux forges de Vulcain, représentée par David Meulemans, ont présenté aux libraires les deux romans qu'elles publient à la rentrée littéraire 2023 : MA TEMPÊTE d'Eric Pessan et AVANT LA FORÊT de Julia Colin. Ces deux romans sortent le vendredi 25 août 2023. Cette présentation est destinée à des professionnels du livre, qui doivent, au sein d'une rentrée littéraire de quatre cent titres, se répartir des lectures, et les faire pendant l'été, pour pouvoir à la rentrée conseiller des romans aux lectrices et lecteurs. Par manque de temps, l'exercice n'a pas été préparé. Nous sommes donc loin d'un standup à l'américaine, millimétré. Mais c'est cette raison même qui nous fait aimer cette vidéo : David commence sa présentation, et là, cela prend un tour inattendu car la diffusion avait prévu une surprise, une explosion de cotillons, pour fêter le succès du roman de Gilles Marchand, LE SOLDAT DESACCORDE. La "diffusion" ? La diffusion, c'est ainsi que l'on nomme dans le monde du livre les personnes qui font le lien entre les maisons d'édition et les libraires. Bien sûr, une maison d'édition a des liens directs avec les libraires. Mais la diffusion met au service des livres publiés toute une armée de personnes qui permettent d'apporter, à toutes les librairies francophones, de Paris à Santiago, les informations requises sur les nouveautés. Sans la diffusion, il n'est guère possible de donner à un livre l'écho qu'il mérite. Merci aux diffuseurs et à leurs représentantes et représentants !
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