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EAN : 9782211307666
160 pages
L'Ecole des loisirs (04/03/2020)
4.02/5   171 notes
Résumé :
New York, Lalie n'y est jamais allée. Elle n'a même jamais osé en rêver. C'est trop beau, trop loin, trop cher. Alors, quand Piotr lui propose de l'y accompagner, elle est prête à tout pour saisir cette chance. À tout ? Non. Car il y a des choses qu'on ne peut accepter. Des contreparties qu'on ne peut pas donner. Et maintenant la voici dans les rues de Brooklyn, face aux regards de travers et aux mille dangers de la nuit, avec une seule obsession : rester éveillée. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
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Je ferme ce roman pour la jeunesse à l instant. Et c est parti pour une petite critique !

Lalie, une adolescente de 16 ans, part avec un copain en Amérique. La maman de Piotr, le jeune homme, est très riche et les emmène la bas où elle les laisse dans un petit studio. Il s avère que Piotr va essayer de violer Lalie. Elle va prendre la fuite et c est sa marche dans Manhattan et ses réflexions que l on va suivre durant toute une nuit.

On sent que l auteur est engagé. Il dénonce l oppression que vivent les femmes au quotidien, que ce soit au point de vue vestimentaire, la drague de rue, ou simplement le fait d être peu crue en cas de viol ou d attouchements. J ai trouvé intéressant que l auteur se mette à la place d une jeune femme dans notre société actuelle.

Les phrases sont assez courtes, tout comme l histoire, ce qui fait que l on n a pas le temps de s ennuyer et que le livre est vite lu. Pour des adolescents, c est parfait.

En revanche, j ai moins aimé le côté réducteur qui malheureusement est collé aux hommes lorsque l on aborde ce genre de thèmes. En effet, même si Éric Pessan utilise bien des parenthèses qui précisent (pas tous les hommes), le fait de ne souligner que les actes ignobles de certains cloisonne tous les hommes dans une case qu ils ne méritent pas. Et je n aime pas. C est un peu comme visiter la maison de quelqu'un et lui dire "Tu as bon goût pour l ensemble de la décoration de ta demeure, mais par contre ton salon est affreux, tu as décoré ça comme un pied". Ce qui est mis en exergue, malheureusement, c est le fait que le salon est moche. Il en va de même lorsque l'on souligne à ce point les comportements abjects de certains hommes. Au final, on ne met pas en valeur leurs qualités, pourtant bien présentes et essentielles.

C est un roman agréable, qui aborde des thèmes importants, montre la face cachée des États Unis (absence de sécurité sociale pour ce qui concerne les maladies, les personnes âgées qui finissent leur retraite dans des vans, les agresseurs très présents,...) et promene son lecteur dans une histoire qui pourrait arriver à n importe quelle (jeune) femme.
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Ce récit est bouleversant, impactant, percutant : il n'y a pas assez d'adjectifs dans la langue française pour le qualifier.

C'est le quatrième roman de l'auteur que je lis, après "Dans la forêt de Hokkaido", "La plus grande peur de ma vie" et "Aussi loin que possible". J'avais adoré ces romans, qui résonnent encore en moi aujourd'hui.

"Tenir debout dans la nuit est une pépite", une histoire très bien racontée par Lalie, dont on apprend le passé au compte-gouttes, grâce à la belle et prenante plume d'Éric Pessan.

Dès les premières pages, on se prend d'affection pour cette protagoniste ayant vécu une expérience traumatisante, qui se livre peu à peu sur son enfance, sur les raisons de sa venue à New York, et sur ce qui l'a amenée à déambuler seule, sans portefeuille et sans téléphone, en pleine nuit dans cette immense ville.

L'auteur aborde à la perfection des sujets très forts (je n'en attendais pas moins de lui, ce champion). Inégalités et précarité, problèmes de la société américaine, terrorisme, attentats, harcèlement de rue, différences faites entre les genres dès l'enfance, agressions, viol, viol conjugal, consentement, difficulté d'ouvrir le dialogue pour les victimes…

Oui, la liste est longue, mais ce sont des sujets qu'il faut aborder en littérature, et aussi en littérature de jeunesse, pour sensibiliser les lecteur.rice.s dès leur plus jeune âge.

Petit détail qu'il me tient à coeur de mentionner : dans chaque roman d'Éric Pessan, on retrouve des références à ses autres oeuvres. Que ce soit la mention d'un quartier, d'un fait divers, du nom d'un personnage, tous ses romans font partie d'un même univers.

C'est donc un roman que je vous conseille, une lecture que je trouve nécessaire dès l'adolescence (pour les plus jeunes, n'hésitez pas à vous tourner vers des adultes si vous avez besoin de parler de certains passages, et pour les parents, si vous mettez ce bijou entre les mains de vos enfants, profitez-en pour ouvrir la discussion).
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..
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Une jeune fille se retrouve au coeur de New York sans papiers, sans téléphone et parlant à peine anglais. Une très longue nuit l'attend dans cette grande ville inconnue où elle va devoir tenir éveillée jusqu'au lendemain, où elle se remémore ce qu'il l'a amenée là, nous parle de sa vie et où lui revienne des souvenirs disparates. Elle vit seule avec sa mère dans une cité, elles doivent faire attention à la moindre dépense depuis toujours, elle n'est donc jamais partie en vacances à l'étranger. du coup quand son ami Piotr -qu'elle connaît depuis la 6e et dont elle s'est rapprochée durant cette année de seconde- lui propose de venir avec lui et sa mère à New York pour les vacances elle accepte avec plaisir et se sépare de toutes ses économies pour payer le billet d'avion. Mais quand celui-ci profite de l'absence de sa mère pour lui prendre ses affaires, la séquestrer et essayer de la forcer à coucher avec lui, elle s'échappe en catastrophe.
Bien écrit, ce roman permet de faire de la pédagogie sur les différentes violences que peuvent subir les filles en raison de leur sexe, qui vont des petites vexations quotidiennes au viol (dont le viol conjugal sujet important et encore rarement abordé). L'auteur retranscrit bien les sentiments mêlés de honte, de culpabilité et de colère, de peur aussi. Ce livre permet de donner des clés importantes aux jeunes filles pour dénoncer ces attitudes et que justement elles ne se sentent pas coupables. Tout en précisant bien que tous les hommes et tous les garçons ne fonctionnent pas ainsi, l'auteur rappelle que malheureusement un certain nombre d'attitudes injustifiables sont encore trop courantes et pas toujours dénoncées. Mais au-delà de cette thématique principale, plutôt sombre, même si le récit nous montre une héroïne forte qui ne veut plus se laisser faire, le roman est aussi le prétexte à une déambulation dans New York, ville dont nous nous faisons tous une image à partir des films et des séries vues ou à partir des livres lus. Néanmoins l'auteur a davantage tendance à nous montrer les laissés pour compte du rêve américain que les vitrines clinquantes.
Un récit nécessaire qui méritera peut-être d'être accompagné pour certains lecteurs / certaines lectrices.
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Lalie profite de la proposition qui lui est faite : partir à New York avec Piort, un copain d'enfance et de lycée, et sa mère, la belle et riche Vanessa.
Sauf que, elle se retrouve seule dans un studio avec le garçon qui se croit autorisé à exercer sur elle sa virilité. Incapable de dire non, traumatisée par la violence de Piotr, elle s'enfuit dans Manhattan, sans argent, sans passeport, sans téléphone, seulement mue par la colère. Elle doit maintenant "tenir debout dans la nuit".
Excellent roman qui reconstitue petit à petit les faits et dénonce les agressions quotidiennes faites aux femmes et vécues par la société comme naturelles. La nuit fait aussi découvrir à Lalie les délaissés de la riche Amérique.
Un style incisif, un roman court et percutant, à lire et faire lire à tous les ados !
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Dans ce livre on se retrouve dans la tête de Lalie, oscillant entre un état de choc présent et des souvenirs qui remontent à la surface, on passe quelques heures avec elle dans un climat de crainte exacerbé par la tombée de la nuit dans cette ville qui ne dort jamais, NY.  

Outre le sentiment d'insécurité ambiant et le consentement, le livre aborde d'autres thématiques périphériques comme la socialisation de genre, l'absence du père, la précarité, la banalisation, … le tout avec des exemples simples et réalistes compréhensibles par tout un chacun, jeune ou moins jeune. Il fait donc états de certains combats et revendications qu'on place aujourd'hui sous la bannière du féminisme.

J'ai eu du mal à écrire cette chronique parce que le féminisme est encore un sujet sur lequel je suis en réflexion tant sur le fond que sur la forme. Nos parcours de sensibilisation et de conscientisation sont tous différents et encore faut-il voir comment cela s'applique à notre quotidien pour être ensuite capable de définir plus précisément nos positions, non pas par un mot ou un mouvement auquel on peut se revendiquer d'appartenir, mais par des actes et des convictions qu'on défend corps et âmes.  

On est toutes, à un moment de nos vies, passées - ou on passe encore - par ces petits moments ou on baisse les yeux, ou on presse le pas - mais pas trop vite non plus - parce qu'on craint d'être suivie, ou on évite un comportement ou une tenue qui aurait une connotation suggestive pour certains mauvais esprits, … Toutes, ou presque. Et non, cela n'est pas normal et oui, cela doit être dénoncé.

Certaines féministes extrêmes diront qu'un homme de 51 ans est mal placé pour écrire un livre dont la thématique principale ne le concerne pas. Moi, je trouve au contraire que ce livre peut s'avérer bien plus efficace que des manifestations ou des postes à tout va, ou la seule chose qui transperce à la vue des non concernés est le fait de gueuler sur la place publique. Eduquer c'est la clé.

J'ai trouvé certaines scènes percutantes et tellement réalistes. Seul bémol peut être qui là revient notamment à l'encadrement et l'avertissement : Je pense qu'il est nécessaire de préciser davantage que non, tous les hommes ne sont pas des prédateurs. Que non, tous les lieux ne sont pas propices à l'insécurité. La conscience du danger n'est pas une mauvaise chose, la crainte du danger par contre peut s'avérer problématique.
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critiques presse (3)
Actualitte
24 décembre 2020
Tenir debout dans la nuit est un roman incroyablement marquant de par son thème et ses personnages très forts. Il se lit d’une traite et nous tient en haleine tout du long.
Lire la critique sur le site : Actualitte
CNLJ
26 août 2020
C'est très intense et, le livre refermé, c'est le juste et le beau qui ont gagné, pour cette fois.
Lire la critique sur le site : CNLJ
Lexpress
02 mars 2020
Si le texte est sobre, on n’en ressent pas moins la violence de la situation dont l’auteur décrit parfaitement la mécanique sans voyeurisme, de la peur au dégoût jusqu’à l’enfer du déni. Eric Pessan brosse la vie des jeunes collégiennes et lycéennes qui entrent en féminité avec ce poids sur elles, le regard trop insistant de certains hommes qui les font cultiver "leur don d’invisibilité".
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
𝙹𝚎 𝚗𝚎 𝚜𝚊𝚒𝚜 𝚙𝚊𝚜 𝚜𝚒 𝚕𝚊 𝚏𝚊𝚞𝚝𝚎 𝚛𝚎𝚟𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚕𝚘𝚗𝚐𝚞𝚎 𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚍𝚘𝚖𝚒𝚗𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚖𝚊𝚜𝚌𝚞𝚕𝚒𝚗𝚎, 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚏𝚊𝚖𝚒𝚕𝚕𝚎, 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚛𝚎𝚕𝚒𝚐𝚒𝚘𝚗, 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚜𝚘𝚌𝚒𝚎́𝚝𝚎́. 𝙻𝚎𝚜 𝚏𝚒𝚕𝚕𝚎𝚜 𝚙𝚊𝚜𝚜𝚎𝚗𝚝 𝚞𝚗𝚎 𝚐𝚛𝚊𝚗𝚍𝚎 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎 𝚍𝚎 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚟𝚒𝚎 𝚊̀ 𝚜𝚎 𝚙𝚛𝚘𝚝𝚎́𝚐𝚎𝚛 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚜𝚝𝚞𝚙𝚒𝚍𝚒𝚝𝚎́ 𝚟𝚒𝚘𝚕𝚎𝚗𝚝𝚎 𝚎𝚝 𝚟𝚞𝚕𝚐𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚐𝚊𝚛𝚌̧𝚘𝚗𝚜. 𝚂𝚊𝚗𝚜 𝚍𝚘𝚞𝚝𝚎 𝚊𝚞𝚛𝚊𝚒𝚝-𝚒𝚕 𝚏𝚊𝚕𝚕𝚞 𝚚𝚞𝚎, 𝚍𝚎̀𝚜 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚙𝚎𝚝𝚒𝚝𝚎 𝚎𝚗𝚏𝚊𝚗𝚌𝚎, 𝚕𝚎𝚜 𝚐𝚊𝚛𝚌̧𝚘𝚗𝚜 𝚊𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚎𝚗𝚝𝚎𝚗𝚍𝚞 𝚊𝚞𝚝𝚛𝚎 𝚌𝚑𝚘𝚜𝚎 𝚚𝚞𝚎 " 𝚌𝚎 𝚗'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚊𝚜 𝚐𝚛𝚊𝚟𝚎, 𝚊̀ 𝚌𝚎𝚝 𝚊̂𝚐𝚎 𝚕𝚊̀, 𝚒𝚕𝚜 𝚓𝚘𝚞𝚎𝚗𝚝".
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Au début, au tout début, une fois la surprise et la douleur passées, c'est la colère qui m'a fait tenir debout. J'avais beau avoir peur, être perdue, blessée, terriblement honteuse, paniquée, la colère l'a emporté sur les autres sentiments: une colère brute et puissante, énorme et rouge vif, une colère dirigée contre Piotr, bien sûr, mais aussi contre moi, pauvre cloche, qui me suis fourrée toute seule dans un piège terrible; une colère contre le monde entier où, à de rares exceptions près, il vaut mieux être un homme qu'une femme, où une fille ne sera jamais écoutée comme un garçon est entendu, où une femme est une proie et un homme, un prédateur, où l'on invente mille démonstrations, mille excuses, mille causes, mille malédictions, mille prétextes, mille justifications, mille arguments, mille versets, mille sourates, mille décrets, mille lois, mille raisons médicales, mille raisons physiologiques, mille mensonges pour soumettre les femmes au bon vouloir des hommes, où l'on invente de toutes pièces que les femmes sont plus faibles que les hommes, qu'elles doivent être soumises, dociles, obéissantes, dominées et commandées par les hommes.
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À cause des garçons, j'ai arrêté de porter des robes dès le CP. Pas à cause de tous les garçons, juste de ceux qui trouvent marrant de jouer à soulever les robes des filles pour connaître la couleur de leur culotte. Je me souviens très bien être rentrée en larmes un soir à la maison, maman m'avait questionnée jusqu'à ce que je raconte ce qui s'était passé. Elle avait pris rendez-vous avec l'institutrice, qui n'avait rien trouvé d'autre à répondre qu'à cet âge-là ce n'est pas bien grave.
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𝐼𝑙 𝑛’𝑦 𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑒𝑛𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑒́𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑠𝑖 𝑑𝑒𝑠 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑔𝑒𝑠.
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Une colère contre le monde entier où, à de rares exceptions près, il vaut mieux être un homme qu'une femme, où une fille ne sera jamais écoutée comme un garçon est entendu, où une femme est une proie et un homme, un prédateur, où l'on invente mille démonstrations, mille excuses, mille causes, mille malédictions, mille prétextes, mille justifications, mille arguments, mille versets, mille sourates, mille décrets, mille lois, mille raisons médicales, mille raisons physiologiques, mille mensonges pour soumettre les femmes au bon vouloir des hommes, où l'on invente de toutes pièces que les femmes sont plus faibles que les hommes, qu'elles doivent être soumises, dociles, obéissantes, dominées et commandées par les hommes.
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Videos de Éric Pessan (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Éric Pessan
Le jeudi 25 mai 2023, les éditions Aux forges de Vulcain, représentée par David Meulemans, ont présenté aux libraires les deux romans qu'elles publient à la rentrée littéraire 2023 : MA TEMPÊTE d'Eric Pessan et AVANT LA FORÊT de Julia Colin. Ces deux romans sortent le vendredi 25 août 2023. Cette présentation est destinée à des professionnels du livre, qui doivent, au sein d'une rentrée littéraire de quatre cent titres, se répartir des lectures, et les faire pendant l'été, pour pouvoir à la rentrée conseiller des romans aux lectrices et lecteurs. Par manque de temps, l'exercice n'a pas été préparé. Nous sommes donc loin d'un standup à l'américaine, millimétré. Mais c'est cette raison même qui nous fait aimer cette vidéo : David commence sa présentation, et là, cela prend un tour inattendu car la diffusion avait prévu une surprise, une explosion de cotillons, pour fêter le succès du roman de Gilles Marchand, LE SOLDAT DESACCORDE. La "diffusion" ? La diffusion, c'est ainsi que l'on nomme dans le monde du livre les personnes qui font le lien entre les maisons d'édition et les libraires. Bien sûr, une maison d'édition a des liens directs avec les libraires. Mais la diffusion met au service des livres publiés toute une armée de personnes qui permettent d'apporter, à toutes les librairies francophones, de Paris à Santiago, les informations requises sur les nouveautés. Sans la diffusion, il n'est guère possible de donner à un livre l'écho qu'il mérite. Merci aux diffuseurs et à leurs représentantes et représentants !
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