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3,8

sur 302 notes
Il s'agit du troisième tome de la série mettant en scène frère Cadfael, moine bénédictin qui mène des enquêtes dans l'Angleterre du XIIème siècle. Charmée par la série des années 90 et alléchée par le challenge Moyen-Age initié par Hérisson, j'ai eu envie de me plonger dans l'atmosphère médiévale pleine de dangers et de mystère du monastère de Shrewsbury. Ellis Peters, de son vrai nom, Edith Pargeter, est également l'auteur d'une trilogie se déroulant au temps des cathédrales et d'une autre série policière, Inspecteur Felse.

Frère Cadfäel est herboriste et délivre assidûment des soins aux moines mais aussi à toute personne dans le besoin. Par la force des choses, il se décide à faire la lumière sur un empoisonnement, celui du mari de son amour de jeunesse, non seulement par devoir moral, mais aussi parce que c'est son propre élixir qui semble être à l'origine de la mort de Gervase Bonel. Or, celui-ci venait tout juste de faire don de son domaine au monastère, sans avoir le temps de voir sa générosité ratifiée par un acte écrit. Son légataire, un jeune homme de quinze ans, figure donc en bonne place parmi les suspects...

Le Moyen-Age est une période qui me fascine, souvent décriée et pourtant tellement riche, artistiquement parlant notamment. le cadre - l'abbaye ainsi que les offices qui rythment la journée -, l'ambiance de l'atelier d'apothicaire de Cadfaël, les prénoms – Aelfric, Aeldith, Edwin - m'ont donc beaucoup plu. Pour ceux qui connaissent déjà le personnage principal pour l'avoir croisé dans les autres romans ou dans l'adaptation télévisée, c'est aussi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur son passé.

Malgré tout, je ne ressors pas enchantée de cette lecture ; ce fut un moment agréable, sans plus. L'intrigue est loin d'être trépidante et j'ai eu du mal m'attacher aux personnages, peu décrits ou réduits à quelques traits de caractère dominants. Je crois que j'aurais aimé en apprendre réellement plus sur le quotidien des moines, leurs activités, l'organisation de leur vie retirée, découvrir davantage de recettes de « grand-mère » de Cadfaël, lire plus de descriptions de l'abbaye, juste pour le plaisir... Mais bon, je chipote, ça n'est pas forcément le propos du livre. Toujours est-il que j'ai eu la sensation d'effleurer l'univers de Cadfaël sans vraiment parvenir à m'y installer... Ceci dit, j'ai constaté sur Livraddict que ce tome n'est pas le meilleur de la série, je ne désespère donc pas de trouver mon bonheur dans un autre volume !
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Après avoir légué son mamoir à l'abbaye de Shrewsbury en échange d'un repos bien mérité Gervase Bonel meurt empoisonné en dégustant une perdrix. Qui a empoisonné Bonel ? le poisson vient-il de la pharmacie de frère Cadfael ? Frère Cadfael notre détective du 12 siècle ,commence son enquête en premier par les héritiers, car le frère Cadfael apprend que Bonel avait déshériter son beau-fils .Pourquoi !!!!!!!!
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Je me suis rendu compte que je n'avais pas lu celui-ci ! Cet oubli est réparé. Dans cet opus, il n'y a pas vraiment de couple d'amoureux à sauver - une exception dans la série ! - mais on fait un retour sur le passé amoureux de notre brave frère. le jeune innocent qu'il prend sous son aile n'est autre que le fils de son ancienne flamme, sa fiancée qu'il avait délaissée pour prendre la croix. Et s'il plaît à la dame de penser que Cadfael est entré dans les ordres à son retour par dépit de la retrouver mariée, grand bien lui fasse !
J'ai bien aimé les "jumeaux", oncle et neveu qui ne cessent de se chamailler, ainsi que la première apparition de frère Mark, à qui Cadfael voue une affection paternelle. La vie à l'abbaye aussi risque de changer, l'abbé Héribert n'a pas plu au roi lors du siège de Shrewsbury dans Un cadavre de trop et le suspense est intenable: l'ambitieux prieur Robert va-t-il le remplacer?

Quant à l'intrigue policière, tout est bien qui finit bien même si Ellis Peters doit nous promener entre la loi anglaise et les coutumes galloises pour la dénouer.

J'ai encore passé un très beau moment à l'abbaye des saints Pierre et Paul.
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Une nouvelle promenade avec mon ami Frère Cadfael au douzième siècle anglais. Une balade évidemment très dépaysante.

L'abbé Héribert est convoqué à Londres, il pense qu'on va le remplacer. Dès son départ le prieur Robert s'installe dans son logement car il est persuadé d'être le futur abbé. Toutefois en attendant sa nomination officielle, il ne peut établir de document juridique. C'est ennuyant parce que Maître Bonel veut léguer son manoir à l'abbaye en échange du gite et du couvert pour lui et son épouse à vie. Il s'agit d'un bon domaine et Robert se met en quatre pour eux, leur proposant d'emménager tout de suite.

Cadfael continue de s'occuper de son jardin et de la formation de son novice Frère Mark, il lui montre comment fabriquer les remèdes nécessaires aux maux de l'hiver et une huile de massage à l'aconit (capuchon du moine) pour soulager les articulations. Il explique au frère infirmier comment s'en servir et surtout quelles précautions prendre vu que le produit est toxique en usage interne. Deux jeunes visiteurs sont présents car ils rendent visite à un vieux parent.

Maître Bonel et sa femme s'installent, le mari est assez déprimé. Comme le testament n'est toujours pas officiel, Robert décide de les chouchouter et offre une demie perdrix qu'il a reçue. Frère Petrus le cuisinier nourrit de noirs desseins contre Robert, pourtant c'est maître Bonel qui mourra empoisonné en mangeant sa part.

Tous les soupçons se portent sur le beau-fils de la victime que Maitre Bonel voulait déshériter en faveur de l'abbaye. Les sergents du shérif Prescote sont sûrs de tenir le coupable, mais c'est sans compter sur la clairvoyance de Cadfael et Hugh Beringar.

Chaque roman de la série traite un thème de la vie au douzième siècle, ici nous en apprenons plus sur les différents types de droits (coutumier, gallois, anglo-normands) qui régissaient la société et les relations entre les gens. Les mêmes sujets étaient considérés de façon très différente par le droit anglais ou gallois, et les gens se référaient tantôt à l'un tantôt à l'autre selon l'intérêt du moment. le droit gallois était beaucoup plus indulgent et d'une manière plus moderne. On en apprend aussi beaucoup sur le soin du bétail et la vie des bergers. L'environnement et la nature sont très bien décrits.

Ces enquêtes son très bien écrites, on ne découvre le coupable qu'à la fin et Cadfael privilégie la loi divine à la loi humaine , il préfère donner une chance de rédemption aux fautifs plutôt que les livrer à l'implacable justice de l'époque avec la complicité bienveillante d'Hugh. Bref c'est toujours agréable et dépaysant de voyager avec ce moine pas comme les autres.
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Angleterre, 1138, un homme vient de léguer son manoir et toutes ses terres à une abbaye contre le logis et les repas jusqu'à la fin de ces jours.
Mais voilà que cet homme va être empoisonné, avec une lotion à base de Capuchon du moine, une plante également connue sous le nom d'aconit.
Frère Cadfael, herboriste de l'abbaye, va enquêter... Quel membre de la famille a pu commettre un crime si abjecte ??
Tout converge vers le beau-fils à qui il avait promis de léguer ses terres pour finalement changer d'avis.
Une cavale, une enquête, un dénouement...

Sur le papier, vous avez de quoi faire un bon roman : une époque pleine de mystère, des lien familiaux ambigus, des promesses bafouées, un enquêteur avide de vérité !
Malheureusement, l'intrigue est terriblement plate. le meurtrier et son mobile sont plus que criant. Les personnages, bien qu'ils pourraient être intéressants, ne sont pas très profonds. le souvenir de l'idylle entre Frère Cadfael et la veuve n'apporte rien à l'histoire.
Bref, vous l'aurez compris, je me suis beaucoup ennuyée pendant cette lecture...

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3em opus des enquêtes du frère Cadfael, moine herboriste futé de l'abbaye de Shrewsbury.
le voilà aux prises avec un empoisonneur et des histoires d'héritages plus que sordides.
Mais rien ne peut le décourager car il a pour lui cette abnégation à combattre le mal qui habite le coeur des hommes. Et quand l'occasion lui est offerte de faire le bien, il la saisit sans hésiter. Toujours armé de sa jugeotte et fort de ses expériences passées, Cadfael en use fièrement sans jamais le regretter.
Bonne lecture.
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Parfois une série nous convient parfaitement sans que rien d'évident puisse d'emblée expliquer cette connivence. C'est exactement mon cas avec ce Cadfael, moine bénédictin herboriste et enquêteur à ses heures. Ce troisième tome d'une longue série confirme mon attachement à ce personnage aussi brillant que humble, aussi sage par certains aspects que délinquant par d'autres. L'intrigue n'est pas très compliquée mais sa solution ne sera pas simple pour autant. Un bonne dose de diplomatie sera requise, de l'audace aux moments stratégiques, de la retenue à d'autres. Avec son sang-froid habituel le moine fera preuve de compassion et d'intelligence, mettant en pratique les valeurs fondamentales qui l'animent. le style est simple et plaisant, le contexte historique bien rendu, le rythme soutenu sans être trépidant. le genre de lecture réconfortante au coin du feu par un soir de tempête hivernale . .
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Décembre 1138, une composition à base de plante du frère Cadfael est utilisée dans un empoisonnement contre un notable, maître Bonel, qui s'était rendu à l'abbaye pour lui céder ses biens en échange d'une douce retraite. Pour Cadfael qui n'envisage ses plantes médicinales que pour soulager les douleurs d'autrui, il y a nécessité de mettre hors d'état de nuire le coupable. Et le coupable qui pourrait bien être parmi les héritiers dépités de maître Bonel.
Un Ellis Peters classique, où la profonde humanité de Cadfael ressort encore une fois.
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Troisième roman historique des aventures de frère Cadfael, « le capuchon du moine » est paru en 1980. Il nous entraine au Pays de Galles, à l'abbaye de Shrewsbury où un riche donateur vient de trouver la mort. Il semblait mélancolique depuis quelques semaines et pour le remettre en forme le Père abbé lui avait fait porter une part de la perdrix qu'on venait de lui cuisiner. Circonstances douteuses, malencontreuses aussi car elles mettent à mal la surveillance du frère Cadfael, dans la pharmacie duquel on a trouvé le poison. En effet, la racine du capuchon du moine est le nom d'un onguent qui soulage les rhumatismes mais qui est aussi un poison dangereux s'il est ingéré.
Pour couronner le tout, ne l'accuse-t-on pas de pécher quand on apprend qu'il a jadis bien connu la veuve de cet homme et s'est retrouvé seul avec elle un moment ? Mais s'il replonge bien évidemment dans ses souvenirs de jeunesse, il n'en reste pas moins un moine désormais.
Malgré toutes ces vilénies, frère Cadfael va mener l'enquête car non seulement il est mis en cause mais un innocent, il en est sûr, est accusé et recherché.



J'ai pris plaisir à retrouver ce moine enquêteur dont j'ai lu les premières aventures et que je trouve très attachant. La narration est concise et l'enquête haletante. L'époque féodale anglaise qui sert de décor est finement dépeinte et nous permet de goûter aux lois et usages de ce XIIe siècle. L'auteure s'emploie aussi à nous montrer, avec ironie, qu'un Gallois n'est pas un Anglais, et que les lois des uns ne sont pas celles des autres. Certaines toujours valides prévalent même dans certains cas.
Tout est donc réuni pour nous faire passer un bon moment au coeur d'une intrigue qui mêlent aussi de nombreux sentiments : amour filial, amitié, jalousie, orgueil, respect de la parole donnée…
Un récit qu'on ne lâche pas une fois entamé.
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Dans ce « policier » pas comme les autres, l'auteur a nous plonge dans l'atmosphère d'une abbaye anglaise du XIIe siècle car l'enquête est menée par moine : héros récurrent, le frère Cadfael, est un personnage terriblement moderne, fin psychologue et très humain. le cadre historique parfaitement maîtrisé sert d'écrin à une intrigue bien menée : une histoire d'empoisonnement à la hauteur du moine apothicaire. Les rebondissements nous tiennent en haleine, le héros sort de l'ordinaire et sort de son rôle habituel pour prendre une dimension plus attachante. le style est également très agréable, sobre, efficace. Je suis conquise.
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