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3,8

sur 301 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Troisième tome des aventures de Cadfael, le moine herboriste et enquêteur à ses heures perdues créé par Ellis Peters, « le capuchon du moine « tient toutes ses promesses (en tout cas selon mes critères) dans le genre polar historique.
Cette histoire se déroule juste quelques mois après les terribles évènements qui ont été relatés dans « Un cadavre de trop ».
Nous sommes en décembre 1138, et même si les affres de l'hiver laissent supposer que le monde va tourner un peu au ralenti, cela ne sera pas le cas à l'abbaye de Shrewsbury. En effet, un meurtre va être commis dans une maison appartenant aux moines. Plus terrible encore, l'empoisonnement a été effectué avec un produit provenant de la pharmacopée de Cadfael. Ce dernier va se sentir investit d'une mission afin de découvrir le coupable, d'autant plus qu'il va découvrir qu'il connait la veuve de la victime.
Un épisode qui permet d'en apprendre un peu plus sur la jeunesse de cadfael et qui, je trouve, le rend encore plus sympathique
Cadfael trouvera la clef de l'énigme sur les terres dont il est lui-même originaire : le pays de Galles.
Le petit plus dans cette histoire et que j'ai clairement savouré : le suspens autour du changement à la tête de la communauté des moines de Shrewsbury, avec tout ce que cela a pu engendrer en termes de comportements, rancunes, ambitions et déceptions…

Challenge A travers L Histoire 2022
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Le capuchon du moine, c'est le nom que l'on donne à une plante, appelée aussi aconit.
Elle a des vertus médicinales mais peut aussi tuer, selon la façon dont on s'en sert.
Frère Cadfael en a justement utilisé récemment dans une préparation, et c'est cette lotion qui a bien entendu servi à empoisonner Maître Bonnel, un invité de l'abbaye.
Les romans policiers de la série des Cadfael se passent au moyen-âge et nous font découvrir le mode de vie de l'époque.
Bien-sûr une bonne partie de l'histoire se déroule au sein du monastère mais pas seulement.
Dans ce volume, nous nous échappons jusqu'au pays de Galles et nous y découvrons certaines coutumes.
J'aime retrouver l'ambiance soit-disant sereine de ce lieu paisible (car la jalousie et les luttes de pouvoir aussi y font rage) et j'ai toujours un énorme plaisir à passer du temps avec l'apothicaire Cadfael, à préparer des potions, à cueillir des herbes, à mélanger des huiles...
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Une enquête à la hauteur de Cadfeal ! Une sombre histoire d'empoisonnement, d'héritage et de bâtardise. Avec un coupable évident. Trop évident, non ?
L'arrière-plan historique dans ce roman n'est pas seulement "décoratif", mais joue un vrai rôle dans l'intrigue. Si la domination anglaise est presque totale sur l'île, il n'en reste pas moins que certaines lois anciennes ne sont pas caduques. Et qu'un conseil et des règles galloises peuvent prévaloir au Pays de Galles, sans que personne ne s'en offusque. Ces subtilités législatives sont au coeur du roman et de la résolution du meurtre. Mais qui d'autre que Cadfeal, moine gallois, pour s'en rendre compte ?
Et cerise sur le gâteau, il en dit un peu plus sur son passé de Croisé, mais surtout d'homme. Il fut un jour amoureux, fiancé même, à une jeune fille. En vain elle attendit son retour et se maria. Ils se retrouvèrent bien des décennies plus tard, autour d'un bien triste évènement : le fameux meurtre.
Un bon cru pour notre moine herboriste !
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Le capuchon du moine... autre nom donné à l'aconit, cette plante toxique par ailleurs appelée tue-chien ou tue-loup. Frère Cadfael s'en sert pour préparer des onguents et autres cataplasmes, alors quand un meurtre est commis et que l'arme du crime semble être son propre produit, il mène l'enquête pour en avoir le coeur net et sauver un innocent.

Edith Pargeter, alias Ellis Peters, nous offre une aventure de frère Cadfael bien ficelée et très immersive. J'ai beaucoup aimé son style d'écriture (mon premier roman de cette auteure) et j'ai retrouvé l'ambiance et les décors de la série télévisée. La neige à perte de vue, les chaumières fumantes, les soldats bornés et les moines reclus donnent un ton bien particulier au récit.

L'histoire à proprement parler est une intrigue policière sur fond d'héritage et de différences culturelles entre Anglais et Gallois. le tout agrémenté de souvenirs de croisade qui font de Cadfael un être à part.
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Petit livre de poche trouvé dans le bac des livres voyageurs de ma gare. Belle surprise car c'est la première fois que je lis ce qu'on appelle un suspense féodal.
« le Capuchon du moine » d'Ellis Peters met en scène Frère Cadfael devenu moine bénédictin en rentrant des croisades au 12ième siècle. Il fait office de médecin et d'herboriste à l'Abbaye de Shrewsbury au Pays de Galles et ce, grâce à l'expérience acquise lors de ses croisades.
La loi anglaise prévoit qu'un notable puisse profiter d'une retraite paisible dans l'enceinte de l'abbaye en échange de la cession de ses biens. Maître Bonal meurt empoissonné avant la signature des documents et cela se complique pour son beau-fils. C'est alors qu'entre en scène le moine « détective » qui va démêler les fils de cette enquête.
Frère Cadfael, attachant et humain, est plein de sagesse et de bon sens. L'auteur met en exergue son intelligence, sa déduction et son sens moral. Pas de scènes de violence dans ce roman, qui se déroule dans un univers calme et feutré …
L'écriture est agréable et le récit est fort bien documenté. J'ai passé un bon moment.
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Je me suis rendu compte que je n'avais pas lu celui-ci ! Cet oubli est réparé. Dans cet opus, il n'y a pas vraiment de couple d'amoureux à sauver - une exception dans la série ! - mais on fait un retour sur le passé amoureux de notre brave frère. le jeune innocent qu'il prend sous son aile n'est autre que le fils de son ancienne flamme, sa fiancée qu'il avait délaissée pour prendre la croix. Et s'il plaît à la dame de penser que Cadfael est entré dans les ordres à son retour par dépit de la retrouver mariée, grand bien lui fasse !
J'ai bien aimé les "jumeaux", oncle et neveu qui ne cessent de se chamailler, ainsi que la première apparition de frère Mark, à qui Cadfael voue une affection paternelle. La vie à l'abbaye aussi risque de changer, l'abbé Héribert n'a pas plu au roi lors du siège de Shrewsbury dans Un cadavre de trop et le suspense est intenable: l'ambitieux prieur Robert va-t-il le remplacer?

Quant à l'intrigue policière, tout est bien qui finit bien même si Ellis Peters doit nous promener entre la loi anglaise et les coutumes galloises pour la dénouer.

J'ai encore passé un très beau moment à l'abbaye des saints Pierre et Paul.
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Parfois une série nous convient parfaitement sans que rien d'évident puisse d'emblée expliquer cette connivence. C'est exactement mon cas avec ce Cadfael, moine bénédictin herboriste et enquêteur à ses heures. Ce troisième tome d'une longue série confirme mon attachement à ce personnage aussi brillant que humble, aussi sage par certains aspects que délinquant par d'autres. L'intrigue n'est pas très compliquée mais sa solution ne sera pas simple pour autant. Un bonne dose de diplomatie sera requise, de l'audace aux moments stratégiques, de la retenue à d'autres. Avec son sang-froid habituel le moine fera preuve de compassion et d'intelligence, mettant en pratique les valeurs fondamentales qui l'animent. le style est simple et plaisant, le contexte historique bien rendu, le rythme soutenu sans être trépidant. le genre de lecture réconfortante au coin du feu par un soir de tempête hivernale . .
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Troisième roman historique des aventures de frère Cadfael, « le capuchon du moine » est paru en 1980. Il nous entraine au Pays de Galles, à l'abbaye de Shrewsbury où un riche donateur vient de trouver la mort. Il semblait mélancolique depuis quelques semaines et pour le remettre en forme le Père abbé lui avait fait porter une part de la perdrix qu'on venait de lui cuisiner. Circonstances douteuses, malencontreuses aussi car elles mettent à mal la surveillance du frère Cadfael, dans la pharmacie duquel on a trouvé le poison. En effet, la racine du capuchon du moine est le nom d'un onguent qui soulage les rhumatismes mais qui est aussi un poison dangereux s'il est ingéré.
Pour couronner le tout, ne l'accuse-t-on pas de pécher quand on apprend qu'il a jadis bien connu la veuve de cet homme et s'est retrouvé seul avec elle un moment ? Mais s'il replonge bien évidemment dans ses souvenirs de jeunesse, il n'en reste pas moins un moine désormais.
Malgré toutes ces vilénies, frère Cadfael va mener l'enquête car non seulement il est mis en cause mais un innocent, il en est sûr, est accusé et recherché.



J'ai pris plaisir à retrouver ce moine enquêteur dont j'ai lu les premières aventures et que je trouve très attachant. La narration est concise et l'enquête haletante. L'époque féodale anglaise qui sert de décor est finement dépeinte et nous permet de goûter aux lois et usages de ce XIIe siècle. L'auteure s'emploie aussi à nous montrer, avec ironie, qu'un Gallois n'est pas un Anglais, et que les lois des uns ne sont pas celles des autres. Certaines toujours valides prévalent même dans certains cas.
Tout est donc réuni pour nous faire passer un bon moment au coeur d'une intrigue qui mêlent aussi de nombreux sentiments : amour filial, amitié, jalousie, orgueil, respect de la parole donnée…
Un récit qu'on ne lâche pas une fois entamé.
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Beaucoup moins tumultueux et fascinant que le précédent, ce volume présente toutefois l'intérêt de montrer les retrouvailles de Cadfael avec son amour de jeunesse, Richildis. Il dépeint aussi avec beaucoup de finesse la relation de complicité des deux adolescents Edwin et Edwy et démontre la force de l'amour de la terre.
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C'est ma troisième rencontre avec Cadfaël et ce fût un grand plaisir de lire ce Tome III, meilleur que le Tome II et identique à la découverte proposé par le Tome I.
Nous retrouvons Cadfaël enquêtant sur une affaire d'empoissonnement au sein des terres de son monastère. Pour dénouer cette énigme, nous allons rencontrer des personnages aux caractères variées, parfois à la personnalité subtile et travaillée ou bien plus grossière et caricaturée. Ces rencontres accompagne naturellement le lecteur.

Cela appelle un défaut du livre. Je me perdais dans les noms (gallois, ‘faut me comprendre. C'est pas toujours facile) et les connexions entre tous ces protagonistes. Ce défaut vient de moi et n'est peut-être pas à reprocher au livre. Mais il est vrai que j'ai sûrement perdu un peu, voire beaucoup de subtilité dans l'intrigue en inversant ou en ne sachant plus qui est qui. C'est dommage, car l'enquête est vraiment sympa à suivre. le suspense est présent et on a envie de savoir le dénouement. Pour nous y aider, nous avons enfin une carte du territoire de Shrewsbury. C'est une très bonne idée rendant plus immersif l'histoire pour se représenter spatialement les scènes.

Notre moine bénédictin gallois évolue aussi. Son passé militaire refait surface et c'est un élément clef de l'intrigue, n'étant plus juste une excuse justifier ses facultés. Cela donne enfin du relief au personnage, comme on dit, tout en gardant la touche avisée de son caractère. Cette évolution accompagne bien aussi les moments d'actions du livre. Ce n'est pas «Expendable » non plus, mais les enjeux étant bien amenés et crédibles, ça donne du réalismes aux moments.

La fin du roman un peu romantique, au sens figuré, est équilibrée par rapport au reste du livre. Après toutes les tensions de l'histoire, le dénouement amène un peu de calme. le lecteur retrouve de l'oxygène et des grands espaces... (pour ne rien divulgâcher. Oui, c'est ma critique. Je dis « divulgâcher »).

Après la petite déception du Tome II, je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce Tome III. J'ai été surpris des bonnes idées apportés au scénario, à l'ambiance des lieux aidé par la carte et surtout aux soins apportés à Cadfaël qui se développent enfin et au reste des personnages. Excepté les noms gallois qui m'ont perdus, ces petits changements renforcent l'intrigue et le plaisir de suivre les déambulations de notre sage moine.
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