Frère Cadfael, tome 8 : L'apprenti du diable

À la mi-septembre 1140, Meriet Aspley, le fils cadet de Léoric Aspley, seigneur du manoir Aspley, demande à devenir moine de l'abbaye De Saint Pierre et Saint Paul. En octobre, il est en proie à des cauchemars et parle à voix haute, réveillant tout le dortoir. Superstitieux, les jeunes apprentis chuchotent qu'il est possédé, d'où le surnom d' « Apprenti du diable », dont Meriet est bientôt affublé.
J'aime beaucoup le personnage du frère Cadfael, herboriste dans une abbaye anglaise, qui mène des enquêtes, en compagnie du shérif adjoint Hugh Beringar, son ami, au moyen âge anglais.

Un cru de haut niveau. La passion qui anime les pages est communicative et les personnages attachants prennent chair et vie. L'énigme de ce jeune novice tourmente est passionnante et ce roman vibrant est plein d'émotion. Et la reconstitution d'une abbaye médiévale et d'un mariage au moyen âge est excellente.

Un peu lent au début mais nous sommes pris rapidement par l intrigue et par le sort de Meriet.
L histoire se passe au XII siècle en Angleterre, dans une abbaye.
Meriet, 2eme enfant d une famille noble, veut devenir à tout pris un bénédictin.
Frère Cadfael doute de ce voeu vu son
comportement.
Un messager, en famille avec Meriet, a disparu .
Cette disparition est-elle en lien avec le souhait de Meriet de rentrer dans les ordres ?

Un novice au comportement bizarre se présente au couvent tandis qu'un envoyé de l'évêque disparait mystérieusement; les deux évènements sont-ils liés ? Cette trame permettra à l'autrice de nous promener entre histoire familiale tendue, jeune fille fatale, amoureux éconduit et intrigue aussi simple que captivante. Cadfael est toujours aussi perspicace que dévoué, le contexte historique très fidèlement reconstitué, les personnage familiers agréables à retrouver et ceux de passage intéressants à connaître. La qualité de cette série ne se dément pas, d'autant plus qu'apparait ici une jeune fille déterminée, au caractère bien trempé, pleine de fougue et d'initiative, éléments rares à cette époque et dans cette saga. Bref encore un très bon moment de lecture en compagnie de ce moine si atypique.

Un étrange jeune homme demande à entrer dans la communauté de l'Abbaye de Shrewsbury mais Cadfael et L Abbé ne sont pas convaincus que ses raisons soient bonnes ! Sujet à cauchemars et s'isolant, il est pris pour l'apprenti du Diable par les moines et les autres novices.

Un mariage au sein de la famille du jeune homme et qui va se dérouler à l'abbaye donne l'occasion à Frère Cadfael et au shériff adjoint d'enquêter sur la disparition d'un légat de l'évêque alors qu'il repartait de ce domaine et sur l'énigme qu'est le nouveau novice.

L'intrigue n'est pas extraordinaire et la trame une répétition des précédentes mais la galerie de personnages et l'analyse qu'en fait Ellis Peters m'est toujours très agréable, même les personnages secondaires ayant une importance certaine dans l'histoire. Je n'avais pas vu venir le retournement final !

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Retour à l'abbaye pour cette huitième aventure. L'histoire se déroule à l'intérieur même du monastère avec un novice très pressé de prononcer ses voeux définitifs.
On retrouve ici un intrigue familière pour la série : un jeune innocent en danger que frère Cadfael va sauver et une histoire d'amour, incontournable.
Les plus de ce livre: le caractère des personnages, avec Meriet le fils mal-aimé qui se sacrifie pour sa famille, Isouda, très décidée en ce qui concerne son avenir, et bien sûr le délicieux frère Mark toujours dévoué à ses "lépreux" de saint Gilles.
Comme je l'ai déjà dit, c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes.

Mais qui est donc l'Apprenti du diable ? Certains moines de l'abbaye de Shrewsbury sont convaincus d'avoir la réponse à cette question et accusent un jeune homme qui aspire à devenir novice chez eux d'être un envoyé du malin car à travers ses terribles cauchemars il semble mêlé à une bien sombre histoire. Il est d'autant plus soupçonné que ses motivations à entrer dans la communauté des moines de Shrewsbury semblent complexes et ne sont pas si convaincantes, en tout cas pour des esprits ouverts comme Cadfael et son supérieur, l'abbé Radulphe.
Cadfael, aidé par son ami le shérif adjoint Hugh Beringar va très vite faire le lien avec une disparition (et puis avec le meurtre) d'un envoyé de l'évêque de Winchester. Tout semble accuser le jeune novice, et même lui ne s'en défend pas ! Notre bénédictin va avancer prudemment dans cette enquête qui avance très lentement et qui s'avère bien plus complexe que prévue.
Une histoire qui finalement ne sent pas du tout le soufre, même si le feu peut quelquefois être l'allié d'un criminel….

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Dans l'Angleterre du XIIe siècle, un amoureux éperdu décide d'entrer dans les ordres et ne tarde pas à perturber le couvent et de confesser un crime dont toutes les polices du royaume recherchaient l'auteur. Pour frère Cadfael, notre détective, l'aveu semble cousu de fil blanc. Outre l'intrigue, on est plongé dans l'histoire à l'époque où l'Angleterre et la Normandie ne faisaient qu'une avec les intrigues et complots que cela suppose. Une description intéressante aussi du fonctionnement monacal de l'époque.

Ellis Peters, de son vrai nom Edith Mary Pargeter est une écrivaine anglaise de renom également traductrice d'oeuvres tchèques. Elle met en scène ici un de ses personnages fétiches, le moine bénédictin Cadfael. Cadfael a beaucoup bourlingué avant de prendre l'habit et de devenir herboriste dans l'Abbaye de Shrewsbury, ce qui fait de lui un personnage aux multiples facettes sans être pour autant réellement transgressif.
Au 12ème siècle, l'Angleterre et la Normandie ne faisaient qu'une et les luttes d'influence étaient nombreuses et causaient maintes turbulences. C'est dans ce cadre trouble que l'émissaire de l'Evêque chargé de conforter les liens entre le Nord et le Sud de l'Angleterre disparaît mystérieusement après avoir passé la nuit au château voisin d'Aspley.
Le frère Cadefel va aider son ami le shérif Hugh Beringar à comprendre une situation aussi embarrassante que mystérieuse, d'autant plus mystérieuse que le jeune Meriet, fils de Léoric d'Aspley est soudainement confié aux bons soins de l'abbaye pour y entrer sans tarder en noviciat et prendre l'habit.
Si l'enquête est assez peu palpitante et le rythme du roman modérément vif, on apprécie les efforts déployés pour rendre le cadre historique d'une grande vraisemblance. Mais le frère Cadfael n'est pas le Guillaume de Baskerville de Umberto Eco, et le titre prometteur évoque une réalité qui est loin d'être celle de cet ouvrage où nulle diablerie ne vient troubler la quiétude monastique. Frère Cadfael reste modestement en retrait de l'enquête et l'intrigue se dénouera largement en-dehors de son champ d'action.
Il reste un joli exercice de style, un plongeon dans un univers monastique parfaitement évoqué, avec un réalisme d'une extrême qualité. Les personnages sont bien à leur place et les sentiments des uns et des autres sonnent juste. L'écriture est appliquée et rend parfois le ton qui devait être celui de l'époque. L'ensemble se lit avec plaisir, même si le lecteur ne sera transporté par l'intrigue à aucun moment.
C'est ce qui ressort une fois le roman refermé. Une absence totale de sensations, bonnes ou mauvaises. le sentiment d'avoir lu un texte qui se tenait sans tenir ses promesses. le titre racoleur en est l'exemple même. Depuis, on a lu beaucoup mieux dans ce style et Cadfael tombera vite dans l'oubli.

Michelangelo 16/11/2020

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Je n'ai pas eu de chance. Je n'ai pas accroché à ce livre. du tout. Je n'ai été immergé ni dans l'histoire, ni dans l'univers du récit. En résumé, très résumé, il s'agit d'une enquête policière menée par une moine à la très grande intelligence et un shérif qui a tout du fin limier. Un meurtre a été commis sur les terres seigneuriales et, peu après, un jeune novice se présente au monastère pour entrer dans les ordres. Contre son gré, visiblement. Ces affaires peuvent-elles êtres liées ? Mystère… Je toprouvais ça alléchant. Et j'ai été déçu. Aucune action. L'ambiance du livre n'est, comme dit plus haut, absolument pas immersive. Jamais je ne me suis vu déambuler dans les rues de cette bourgade anglaise typique du Moyen ge. Jamais l'enquête ne m'a semblé haletante. Ou angoissante. Ou menée tambour battant. C'est sans relief. Dommage.
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