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4,17

sur 193 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ciprian fils d'un montreur d'ours,'un Ursari comme on dit chez les Roms, l'avenir est un peu incertain, la vie de nomade, les préjugés, les relations avec les habitants, la police...tout est compliqué. Son père va être obligé de se séparer de son ours et se réfugier à Paris pour trouver du travail, contraints par des "malfaisants" qui lui ont promis de l'aider..mais toute la famille va se retrouver dans un bidonville et Ciprian va devoir lui aussi "ramener l'argent" à la maison, ..Débrouillard et intelligent, la vie lui faire rencontrer un drôle de couple passionné d"échecs et le cours de sa vie va s'en trouver complétement transformé...

Un roman plein de bienveillance et d' optimisme malgré la cruauté des situations réalistes que vit le personnage central, Ciprian est attachant., intelligent.

Un thème sur les gens de voyage , thème intéressant et peu abordé en littérature jeunesse. De très belless valeurs d'actualité mises à l'honneur avec brio : la citoyenneté, le respect, l'amitié, la différence , un regard acéré sur notre société de consommation...cette histoire contemporaine est un chant d'espoir pour une jeunesse en quête de repères.
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Dans l'histoire on parle d'une famille romaine qui a certaine particularité est qu'elle est nomade.

Je n'ai pas très apprécié ce livre. Dans l'histoire il y a sois trop d'action et après plus du tout. J'ai pas compris l'histoire car je trouve que les gens n'accepte pas d'autres personnes car ils sont différent.
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Mon tout premier Xavier-Laurent Petit ! Au bas mot, ça fait deux ans qu'on me parle de cet auteur dont tous les libraires jeunesse sont friands. Voilà deux ans que j'ai l'intention de le lire – dès que j'ai du temps, promis !

Une bonne chose de faite.
Enfin je crois.
Je dois dire que je suis un peu déçue de cette lecture. Compte tenu du bien que j'ai entendu, je m'attendais à mieux. Ce qui m'a dérangée ? Le manichéisme.

Le narrateur est un jeune roumain qui vient d'arriver en France avec sa famille. Évidemment, ils ne sont pas en règle : ils sont venus dans l'espoir de refaire leur vie et de rembourser leurs dettes. Car le père de Ciprian est un Ursari – un dresseur d'ours. Autrement dit, ce sont des parias. Et voilà qu'on vient d'incendier leur voiture ! La mafia leur propose un marché : on vous paye le billet pour la France (où on peut devenir riche en un clin d'oeil, c'est bien connu), vous travaillez pour nous, et une fois que vous aurez tout remboursé, vous n'aurez plus jamais d'ennuis. Refusez et vous le regretterez.
Pas le choix : il faut déménager.
Vera, Cip et toute la famille « travaillent » avec ardeur – en vain à cause de la course aux intérêts. C'est alors que le jeune protagoniste assiste à une partie d'échec. Fasciné, il passe l'après-midi aux jardins du Luxembourg pour essayer d'en comprendre les règles – sans succès. Alors il revient le lendemain. Puis le lendemain. Puis le lendemain. Et les joueurs remarquent sa présence, et ce sont deux mondes qui s'entrechoquent.

J'aime beaucoup la littérature jeunesse. Au travers d'une histoire « pour enfants », les auteurs éduquent le lecteur, cherchent à faire évoluer sa pensée ou l'informent – cet enjeu pédagogique, presque absent de la littérature blanche, est à mes yeux une valeur ajoutée au genre.
Mais là c'est un peu trop. le maquillage est trop visible : j'ai profondément ressenti une volonté de Xavier-Laurent à montrer que les Roms sont de gentils êtres humains manipulés par de méchants mafieux et confrontés à de méchants Français racistes. Heureusement qu'il existe de riches et puissants Français altruistes et bien conscients des problèmes des pauvres immigrés…
Le problème n'est pas de dé-diaboliser les étrangers, au contraire ! J'ai simplement trouvé les ficelles grossières. Ai-je trop d'années sur mon compteur pour pouvoir apprécier pleinement ce livre ? Est-ce simplement que Xavier-Laurent Petit n'est pas un auteur pour moi ?

Toujours est-il que j'ai une dent contre des personnages aussi idéaux que Monsieur Énorme et Madame Baleine. Ces deux-là, appartenant clairement à la haute société, n'en sont pas moins profondément altruistes et salutaires. Parfaitement conscients de leur statut privilégié de riches, comme le prouve cette phrase de Madame Baleine : « Ils crèvent de faim quand nous on crève de fric » ; ils ne correspondent pas à l'image que je me fais de ces personnes. Riches, on ne l'est jamais assez. Qui a suffisamment de recul sur sa fortune pour admettre en avoir trop ? Qui a assez de recul sur les réalités sociales pour tendre la main à un immigré qui regarde en cachette des parties d'échecs dans les jardins du Luxembourg ? Puisqu'ils aident Cyprien, pourquoi pas tous ceux qui font la manche ? Pourquoi cet enfant-là et pas un autre ?
Non, décidément ce duo est trop parfaitement gentil pour être réaliste.

Et malheureusement, ça m'a gênée dans ma lecture. Les personnages sont simples, classiques, tout comme l'est la trame du récit – j'ai vu la fin venir bien en amont. Je me suis agacée de ces méchants mafieux qui veulent asservir des familles innocentes (avec un grand sourire et beaucoup d'hypocrisie), de ces pauvres victimes qui font ce qu'elles peuvent pour rembourser – course aux intérêts perdue d'avance ! – et de ces Roumains racistes qui n'accordent que leur mépris à la famille de Ciprian parce que ce sont des Ursaris.
Cependant, c'est étrange de voir des personnes habituellement soumises aux préjugés faire preuve à leur tour de racisme – et de manière encore plus prononcée. Les Français apparaissent peu. Ils se tiennent à l'écart de ces humains non désirés qui s'entassent dans la misère et préfèrent fermer les yeux sur leurs conditions de vie. La télévision aide bien : ils arrivent par centaines de milliers, débarquent en bateau, en voiture, à pieds, c'est BEAUCOUP TROP. Mais qu'est-ce qu'ils viennent chercher là, en France ??
Eh bien, peut-être une vie. Peut-être n'ont-ils pas le choix.
Toujours est-il que c'est agréablement surprenant de voir le racisme changer de sens.

On va pas se mentir : même si cette lecture fut loin d'être un coup de coeur, je trouve que c'est une bonne chose que d'aborder ces problématiques avec la jeunesse. Assez peu d'auteurs prennent le risque d'évoquer des sujets de société pour que les quelques audacieux méritent d'être salués.
Je regrette de n'avoir pas accroché.
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Bien que plutôt sympathique et agréable à lire, j'ai trouvé l'histoire peu originale. J'ai l'impression d'avoir lu et relu des histoires d'enfants sauvés par leur talent insoupçonné.
Les personnages sont tout de même bien campés et ce livre a le mérite de ne pas occulter la vie quotidienne de ces Roms : trafics, vols, bidonvilles, menaces... sans pour autant les dépeindre comme de dangereux délinquants.
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résumé:
Cipian est le fils d'un Ursari, montreur d'ours nomades. Sa famille et lui même sont chassés de partout, il décide donc de partir vers un autre pays, la France. Ils n'ont aucun papiers donc il ne sont pas en règles. Ils sont venus dans l'espoir de refaire leurs vies, rembourser leurs dettes. La Mafia leur propose un marché mais.... Par la suite Ciprian découvre le jeu d'échecs, il n'y connait rien mais cette découverte va changer sa vie....
Critique :
Ce livre m'a moyennement plus, il est difficile de comprendre au début du livre qui est qui, ce qui m'a démotivée dans ma lecture.Je l'ai quand même continuer, Bon choix car l'histoire n'ai pas si mal , on en apprend beaucoup au niveau du vocabulaire
DUSSAC Pauline
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Avis de la documentaliste : encore un livre simple à lire (plus de niveau collège que lycée). Les personnages sont attachants bien qu'un peu caricaturaux. L'intrigue est rythmée et émouvante.
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Ciprian est le fils d'un Ursari, d'un montreur d'ours. Avec sa famille, ils sont des nomades, ce qui est mal accepté dans la société. Ils changent très souvent d'endroit, se déplacent et vivent dans une caravane.
Un jour, deux hommes vont leur proposer de partir vivre à Paris où il y a du travail et où ils vont pouvoir devenir riches. Cependant, ils se rendent compte que la vie n'est pas si facile qu'ils l'imaginaient. De plus, ils doivent rembourser l' importante somme des frais de leur voyage. Ciprian et sa famille vont faire des petits boulots : Ciprian et son frère vont devenir « emprunteurs » de porte feuille, Vera et sa mère vont devenir mendiantes professionnelles et son père, lui ,va être ferrailleur de nuit.
Ciprian va découvrir « lèzéchek » au jardin du « Lusquembourg ». Ce jeu va le passionner et il va apprendre à y jouer très rapidement. Il va se rendre compte de ses capacités intellectuelles supérieures aux autres, et il va même être scolarisé. Ciprian va se faire des amis qui vont le pousser à participer à des tournois d'échec. Une nouvelle vie va alors commencer pour lui.


Ce roman de jeunesse m'a plu. L'histoire est prenante et intéressante. Elle nous fait voyager émotionnellement entre rire, suspens ou pitié. On s'attache facilement aux personnages, comme Ciprian, Dimitrieu ou Madame Baleine.
En revanche, j'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire, au début, parce que l'histoire avance lentement jusqu'à leur arrivée à Paris (dette à rembourser au plus tôt, arrestation de Dimitrieu, changement de camps). Au cours du livre, on espère que leur situation va s'arranger mais on perd espoir quand ils font les mauvaises rencontres, quand ils sont exploités, escroqués ou manipulés.
La fin du livre m'a un peu déçu. Elle ne nous dit pas si la situation s'est arrangée pour ses parents et pour son frère. J'aurais aimé la connaître.
Grâce à ce livre on en apprend plus sur les Ursari, les montreurs d'ours, qui sont un peuple méconnu.


Brice, le fils de l'Ursari
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C'est un roman qui raconte la vie difficile d'une famille de roms, Ciprian et sa famille arrivent dans une ville et se font vite remarquer par les villageois et la police, puis ils se font vite rejeter et expulser. Mais un soir des hommes en costume vont leurs faire une proposition : quitter le pays pour aller en France. La famille de Ciprian accepte l'offre et se fait payer le voyage mais ils doivent rembourser arrivés à Paris.

C'est un roman qui nous apprend la difficulté de la vie des roms, la pauvreté, la manque de nourriture. L'histoire se passe de notre époque, vers les années 2010. C'est une histoire qui est réaliste, qui nous raconte ce que des gens vivent tous les jours. le narrateur est le héros lui-même, Ciprian. Les mots ne sont pas compliqués à comprendre, car ce sont les phrases d'un adolescent de 12 ans. Dans ce livre il y a souvent des dialogues et beaucoup de description.
Je conseille ce roman à ceux qui aiment frissonner, avoir de la réflexion et un peu de suspens.

S.Q.
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