Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Je ne vais pas être longue, j'ai ADORE.
Fans des roads movies, du cinéma de Tarentino et des grands standards musclés des années 80 et 90, cette BD ne peut que vous plaire.
Courses-poursuites, fusillades, règlements de comptes, quiproquos, punch-lines marquantes (ou pas), tous les ingrédients sont là pour passer un moment décoiffant et hyper drôle.
Le dessin, un peu trop informatisé à mon gout cependant, est très réussi avec une mise en couleur très efficace.
Petit plus : les pubs et coupures de presses hilarantes qui sont réparties dans ce premier tome plus que prometteur.
Vivement la suite!

Voilà une BD hyper fun, bien déjantée, vibrant hommage aux films d'action US des années 80. Ça défouraille dans un scénario dopé aux jeux de mots et au second degré. Yeah… Sortez les pop-corn et attachez vos ceintures.

Ramirez est l'employé modèle du SAV de l'entreprise phare de Falcon city, Arizona : la Robotop. Il est muet, mais habile comme pas un pour démonter remonter les différents types d'aspirateurs de la firme. D'ailleurs, pour la Robotop, c'est le grand jour qui s'annonce : le sortie du nouveau modèle : le Vacuumizer 2000 (« la poussière, c'est son affaire »). Mais, deux petits problèmes vont venir agiter la vie quotidienne des habitants. Primo : Dakota Smith et Chelsea Tyler, le duo infernal spécialiste des casses de banque, sont en ville. Secundo : les hommes de Hector Rodriguez, le parrain mexicain, et de Ramon Perez, son second, ont vu dans Ramirez le tueur du cartel qui s'est enfui après avoir laissé pour mort Perez. du coup, Ramon frétille à l'idée de se venger de Ramirez. La chasse est ouverte…

Superbes dessins (mention spéciale aux véhicules), couleurs fun, montage et cadrage très cinématographique, Petrimaux aime le cinéma des années 80, la culture US, et ça se voit. le rythme est trépidant, les situations deuxième (voire troisième) degré. Un mélange de dynamite et d'humour.

Petrimaux joue aussi avec notre époque. La présentation médiatique du Vacuumizer est ainsi la copie conforme de la sortie du dernier modèle d'Apple.

S'y ajoutent quelques fausses pub, insérées dans le récit, visuellement superbes et complètement barjots dans leur contenu. Même les pages finales après la fin de la première partie regorgent de jeux de mots. Et après plusieurs relectures, on continue de découvrir des détails (regardez bien les panneaux publicitaires…).
Dans l'esprit et dans la forme, ce bel ouvrage fait penser à Streamliner de Fane (plus axé années 50). Les gars continuez, j'en redemande !

Complètement Tarantinesque ! de l'action, en veux-tu, en voilà, de l'humour en profusion, un protagoniste atypique qu'on adore, et un scénario digne des plus gros blockbusters américains. Artistiquement, c'est parfait. Atmosphère des années 80 très réussi, un détail et une profondeur à couper le souffle. Première oeuvre d'un auteur à suivre. Je suis inconditionnellement fan.

"Il faut flinguer Ramirez" est un hymne à Quentin Tarantino, je pense notamment à "Jacky Brown" ou encore "Pulp Fiction" dont Ramirez m'a rendu le souvenir instantanément. Tout simplement jouissif.

L'histoire est donc déjantée mais en même temps très sérieuse, on se prend à aimer les personnages dès le départ ainsi qu'à vouloir connaitre chaque instant de cet album, puis une envie que la suite sorte une fois la dernière page tournée. Un vrai coup de coeur.

Action, surveillance, poursuites, mafia, aspirateurs, vengeance, braquages, sont les thèmes principaux, et cela fait du bien de voir une BD regroupant autant de sujets sans se prendre au sérieux tout en étant super classe.

Les dessins sont en effet très beaux, un coup de crayon sûr et stylé, une colorisation dynamique et pertinente, des bonus visuels (comme de fausses pubs cohérentes avec le récit) de bonne factures, tout est fait pour que le lecteur aime cet album.

À lire d'urgence.

Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..

Quel claque !
Une BD absolument jouissive et qui, je le pense, fera date dans l'histoire du neuvième art en France.
Quand on a l'objet entre les mains, d'abord, on est surpris par le format et la forme. Une taille comics américain mais en plus long, une couverture magnifique aux tons acidulés, avec une mise en relief du titre.
Et puis, l'histoire débute. Jacques Ramirez travaille dans une entreprise d'électroménager, la Robotop. C'est un excellent vendeur et un excellent réparateur mais il a une particularité, il est muet.
Des membres d'un cartel mexicain pensent reconnaître en lui un assassin de la pire espèce et dont ils doivent se venger. Il leur faut donc flinguer Ramirez.
On se croirait dans un film de Tarantino. de l'action, des dialogues ciselés, de l'humour, de la parodie, des fausses pubs jouissives.
Le scénario est à cent à l'heure. Ça tire dans tous les coins, ça explose, ça se course-poursuite (je sais le verbe n'existe pas, mais tant pis!). énormément de clins d'oeils à des films ou de séries (repérez Magnum et sa Ferrari !)
Les armes sont énormes, les filles sont pulpeuses. C'est trop, mais c'est bon ! Bon parce que tout va dans le même sens. Tout est limite, mais c'est assumé.
C'est bon parce que les dessins de Petrimaux et son découpage sont au niveaux. Il a un talent fou. Pour placer notre regard là où il faut. Les cases de toutes les tailles s'enchevêtrent souvent renforçant encore le dynamisme des scènes d'action. On en prend plein les yeux. Les personnages semi réalistes sont reconnaissables et sont attachants ou repoussant, c'est selon. On tourne les pages avec bonheur et on arrive à la 130e planche en se disant déjà ! Et puis, ah il y a une suite (bon c'est écrit acte 1 sur la couverture, on s'en doutait quand même!)
Alors oui, si on est plutôt BD introspective, on n'est pas du tout dans le genre, mais si le mélange action humour à la Tarantino vous fait envie, n'hésitez ps une seconde !

Ah, je l'ai fini depuis un moment et j'ai complètement oublié de mettre mon avis.

En deux (3 ?) mots : c'est génial !

Irrévérencieux et cynique à souhaits, l'auteur dénonce tous les travers de notre société ou presque (j'ai pas vu de prêtres, encore, mais ça ne saurait tarder, n'est-ce pas ?).
Les dessins sont extras, les encarts "publicitaires" et journalistiques sont du pur jus de bonheur, on se marre beaucoup, c'est absolument jouissif.

C'est ma fillotte qui a dégoté cette BD, j'avoue que j'étais totalement passée à côté (et vu l'avis d'Alfaric, je devais être bien débordée pour la rater, d'ailleurs si vous voulez plus de détails, allez lire par chez lui !).

Bref, c'est excellent, mon homme est en train de la lire, on attend la suite avec impatience.

Il faut flinguer Ramirez ça détonne comme un moteur V8 monté sur une bonne vieille Talbot qui affiche 88miles au compteur, ou sur un aspirateur Dyson... Cette bd déjantée est scénarisée comme un bon film d'action complètement décalé où ça dézingue pas mal, une version Thelma et Louise des années fin 70 début 80 (en plus sexy) avec des plus gros flingues comme dans un Tarantino… mais « rigolo ».
Ce tome 1 est funky avec ses couleurs intenses, chaudes et froides, c'est qu'il fait chaud en Arizona et les nuits y sont claires. On pourrait se croire dans les seventies mais c'est sans compter que Nicolas Pétrimaux est un gamin des eighties, il rend hommage à bons nombres de films de cette décennie mais pas que. Les planches sont des plans de cinéma, on a l'impression de lire un storyboard avec des ellipses placées là où il faut et quand il faut. Il faut dire que tout y est savamment dosé, les dessins sont d'une grande lisibilité, on ne se brûle pas les yeux avec des explosions ou des fusillades à outrance, on n'est pas blasé par l'humour parfois absurde placé également juste là où il faut quand il faut dans des bulles au lettrage en italique qui dynamite l'ensemble.
Nicolas Pétrimaux vise juste, Il faut flinguer Ramirez c'est de la balle pour tous ceux qui ont eu leur première pesée peu ou prou le jour de la sortie d'ET au cinoch.

Arizona, 1987
un cartel mexicain sur les traces d'un certain Ramirez, deux braqueuses de banque en cavale, la voisine (mamie toujours serviable), un guest de choix (un certain moustachu en chemise à fleurs), le personnage principal : Jacques Ramirez, employé modèle mais "taiseux" dans une compagnie d'électroménager et le lancement tant attendu et explosif de leur dernier appareil nouvelle génération (de l'époque).
dans cet opus drôle et déjanté aux couleurs chaudes, chapitré à la manière de Kill Bill, avec un titrage des lieux et dates incrusté à la manière de la série Fringe, Nicolas Petrimaux nous livre une aventure rythmée, assaisonnée de dialogues fleuris, d'action, de sang, d'explosion et de courses poursuites aux airs de Jacky Brown, Thelma & Louise ou encore GTA .
c'est sûr ce n'est pas pour les enfants (violence et quelques scènes très hot).

en arrière-plans et sur pages complètes se dressent panneaux publicitaires (affiche de pub, affiche de cinéma), revue de presse ou autre notice très détaillée de l'engin révolutionnaire orange et blanc pour une immersion des plus réussies dans les années 80.
et pour aller encore plus loin, des goodies à ne pas manquer : un QR code qui donne accès à la vidéo publicitaire du Vacuumizer 2000 et en fin d'ouvrage, la photo d'un bureau d'époque orné d'objets cultes.

mon seul bémol, l'utilisation du flou numérique pour représenter la vitesse.
ceci dit vivement le prochain tome mais pour l'heure, j'entends mon aspirateur-robot qui retourne à sa base.

Mais non.... ça peut pas s'arrêter comme ça !
Je dois avouer que j'ai eu un eu de mal à entrer dans cette histoire. Mais assez rapidement, je me suis sentie plongée au milieu d'un film de Tarentino, avec une bandes de méchants tous aussi lourdaud les uns que les autres, et un gentil, qui pourrait bien être un méchant mais on est pas sûr.
Les clins d'oeils aux séries et films américains, ne sont plus des clins d'oeil tellement c'est énorme.
Donc finalement cette lecture était plutôt jubilatoire. Il me tarde de découvrir la suite.

Whaou ça décoiffe, c'est le moins qu'on puise dire ! J'ai voulu le lire après l'avoir vu en coup de coeur dans le challenge BD et je ne regrette pas ! Déjà j'adore l'ambiance graphique, c'est coloré, détaillé et j'aime beaucoup les petites pages publicitaires. La mise en page permet que ce ne soit pas redondant. Ensuite les deux histoires qui se mêlent c'est assez explosif ! Celle de Ramirez, employé modèle d'une grande entreprise d'électroménager ( cette blague avec l'aspirateur qui fascine tout le monde.... ) mais qui semblerait être le pire des tueurs et celle de deux filles gangsters que tout amusent. ça part un peu dans tout les sens, tout en étant bien maitrisé, oui c'est étrange mais c'est l'impression que j'ai eu, un peu comme un Tarantino. du coup on se laisse surprendre et surtout on en redemande ! Vite la suite !
Challenge BD 2021