Haut-Royaume, tome 2 : L'Héritier

Tel un autre combattant qui portait son épée brisée je m'en vais fuir de ce monde à grand pas.

Tout a mal commencé (mais comme pour le premier tome j'enrageais dès le début je n'ai pas pris garde). Oui tout a mal commencé, outre que ça mettait des lustres à démarrer, je ne me souvenais pas du tout de la fin du précédent opus. Or si Pierre Pevel nous répète à l'envi tout ce qu'il a déjà écrit deux ou trois chapitres plus tôt (il doit nous prendre pour des gueux puteborgne) (ou il brode), là pour le premier tome, kepouic, achète toi donc une pensine.

Si ce n'était que ça. Mais non. Loki (voir ma première critique, hinhinhin) pleure sur sa malédiction sur toutes les épaules alors qu'il est ... tout simplement stupide. Suivant aveuglément toutes les directions que tout son entourage ne se prive pas de lui rappeler, il semble n'être que le pantin sans intérêt d'un monde qui le dépasse (et me navre tout autant: à quoi cela sert-il de conter tours et détours, viens-en aux faits ô diable d'écrivain !!!).
Bref, l'univers continuera sans moi.
(Tout comme à mon sens Gaborit n'a rien écrit de mieux qu'Abyme, Pevel pourra-t-il un jour transcender Wielstadt ?)