Enfin un tome abouti de Johan et Pirlouit. J'y ai retrouvé la drôlerie de Pirlouit que je me rappelais du dessin animé, son mélange de couardise et de courage, sa maladresse. Et le contexte change également enfin, puisqu'on embarque en mer avec les Vikings. Bon l'intrigue reste simpliste, mais n'oublions pas que le public visé était quand même les jeunes enfants... Ils ont grandi depuis, mais les histoires ne se sont pas complexifiées pour autant !
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Une belle aventure !
Si les dessins restent assez simples, le texte lui se densifie et donne le ton a une histoire bien dépaysante ma foi.
Nos deux héros se retrouvent mêlés bien malgré eux à un problème de succession Viking et après quelques péripéties mouvementées, vont remettre sur le trône le seul et unique héritier du roi décédé. Ils vont participer à quelques batailles navales à bord de drakkars colorés et ce ne sera pas toujours drôle car Pirlouit a le mal de mer. N'empêche que notre petit ami sera bien là où il faut pour donner une petite touche d'humour quand le récit devient par trop sérieux.
Bon, le côté ogre qui mange les petits enfants, c'est pas un peu gros ça même si Johan semble y avoir cru :-p
A nouveau, c'est pas mal ; c'est une lecture amusante, instructive et surtout accessible aux plus jeunes.
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L'histoire est à l'image de la couverture... des combats et encore des combats. C'est ce que je retiens du tome. Il y a une tension permanente, assez rondement menée. Un Johan qui brette pas mal, mais fait preuve d'un peu de naïveté. Un Pirlouit moins incisif àmha et qui ne rechigne pas à donner aussi dans le coup de main.
Quelques gags, dont celui de la "soupe bien grasse", ou "Odd toi d'là que j'm'y mette"... parsèment le tome, mais pas tant que cela. C'est assez sérieux, une intrigue assez noire faite de trahison et d'assassinat d'enfant (à la base de tout).
On savait Peyo (et son studio) à l'aise dans le rendu des mouvements, dans la dynamique des corps, des courses, des chutes... on le voit très à l'aise aussi dans les grandes fresques (combats, couronnement final). Johan troque sa petite jupette jaune canari pour des habits de viking, plus adultes et plus adaptés à son statut. Personnellement, je regrette toujours que les explications soient très longues parfois et nécessitent des phylactères bien remplis, à la limite de l'indigeste.
On est clairement dans une histoire de transition qui permet d'introduire la prochaine histoire, qui se déroulera sur le chemin du retour.
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Les paysages sont plutôt anecdotiques, malgré les voyages, la mer et les rivages. Tout l'accent est mis sur les personnages. Des bouilles attrayantes, même les méchants ont l'air sympathiques. Les mouvements sont souples et déliés. Les perspectives donnent une vue claire des combats et des courses-poursuites.
Beaucoup d'action dans cet album, beaucoup de dialogues. Pour autant, cette histoire de confrontation entre deux factions vikings autour d'un d'enfant-roi est trop basique pour vraiment éveiller l'intérêt, vertuchou !
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- Sapristi, je ne trouve plus la porte !
- On a dû la voler pendant la nuit !!
PAF
- Aïe !! Johan, j'ai déjà trouvé un mur !
- Alors, il paraît qu'on doit te dire "prince", maintenant
- Eh oui! Prince Odd! C'est un beau nom, n'est-ce pas?
- Oui, oui! Seulement, comme tu n'es pas encore très grand, on va t'appeler le prince...quart Odd! HA! HA! HA! Carotte!! C'est bon, hein?...
- Non!
Ne compte pas sur moi pour t'accompagner! Je veux mourir dans mon lit, moi! Et je ne tiens pas du tout à finir en rôti, piqué de lard, avec une touffe de persil dans les narines!!
- CHHHT!...Ne fais pas de bruit, bon sang, tu vas nous faire repérer!
- Oh! Un peu plus tôt ou un peu plus tard...! Je m'étonne même que nous ne soyons pas encore morts!
- Qu'en penses-tu, Pirlouit?
- Pourquoi me demander mon avis? Tu sais très bien que quand il y a des batailles en perspective, je ne sais pas dire non!
La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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