Après "La drôle de vie de
Zelda Zonk", "L'aile aux vierges" et "
Les jours brûlants", je ne voulais plus lire
Laurence Peyrin, son style et ses histoires me laissant insatisfaite. Certes, la lecture est fluide, d'une facilité qui peut être reposante, sauf si le manque d'intérêt titille les nerfs. Je voulais toutefois lui laisser une dernière chance pour m'émouvoir. le hasard faisant bien, ou mal, les choses, j'ai reçu ce livre lors d'un échange.
le début de l'histoire, dans le luxe et la superficialité que donne l'argent, est d'une futilité affligeante. Je ne vais donc pas m'éterniser sur un roman qui va rejoindre une boîte à livres au plus vite. La platitude du style "eau de rose" d'une "poule de luxe" évoluant au milieu d'un gynécée grinçant de faux-semblants, de la première partie, m'a souverainement ennuyée.
Cependant, certains détails ont retenu mon attention, l'ambiance des années 60 et, le point fort, la transcription du discours de
Martin Luther King "
I have a dream... ". Ce qui aurait pu être la force de narration, comme le troc du factice contre une vie plus sincère, munie de valeurs, l'épanouissement de la personnalité, les problèmes de ségrégation et d'intégration, les combats sociaux de cette période de l'histoire américaine, sont traités avec tellement de légèreté que je n'ai jamais pu éprouver la moindre émotion.
Les quelques dernières pages totalement lumineuses du récit ne sont malheureusement pas suffisantes pour racheter les 280 précédentes. Si tout le livre avait é
té de cette veine, mon avis aurait été tout autre, dommage !