Amalia

Amalia n'en peut plus. Charge parentale, perte de sens au travail, éco-anxiété, Amalia n'en peut plus et c'est le…burn out! Que faire? Comment arriver à se ressourcer? Nous suivons Amalia dans une quête personnelle, si ce n'est du bonheur, au moins, de la sérénité.

Beaucoup de sujets traités ici (peut-être trop?) concernant le trop plein q'un être humain normalement constitué peut ressentir au quotidien. On comprend vite qu'Amalia fait un gros burn out et elle cherche des solutions. Rien de bien neuf sous le soleil : partir en vacances pour se reconnecter avec soi-même, avec sa famille puis changer de vie, d'alimentation, de rapport à la consommation et au travail et hop…

Cette bande dessinée est colorée et douce, il y a de bons sentiments et de l'espoir mais je n'ai pas accroché, un peu vu et revu (pas forcément en bd mais de “partout”).

L'autrice a voulu en faire trop dans cette BD : burn-out et charge mentale, pression capitaliste, écologie, adolescence, pression scolaire, réseaux sociaux, et j'en passe. du coup, c'est trop et le burn-out, sujet important et délicat, devient un élément parmi d'autre et à peine effleuré. de plus, pour pouvoir résoudre tous les problèmes, l'autrice est obligée de prendre des raccourcis, de faire dans le cliché.
L'intérêt, à mes yeux, c'est qu'Aude Picault fait réfléchir à tous les types de pression : au travail, à la maison, à l'école, dans la comparaison à l'autre (qu'il soit le voisin ou l'instagrameuse star).
Pour ce qui est du dessin, il est doux, aéré, joue des couleurs et des lumières, ce qui rend la lecture agréable.