S'il y a bien une question que je ne m'étais jamais posé, c'est de savoir quels sont les six premiers ouvrages publiés dans la collection Livre de poche ? Sur les six, je découvre que je n'en ai lu que deux. Quant au premier de la liste, je le ferai attendre encore un peu … Qui d'autre que
Picouly aurait pu émettre une telle observation, totalement inutile pour moi.
Dans «
La faute d'orthographe est ma langue maternelle », il nous offre plusieurs de ces observations stockées dans sa mémoire d'élève.
C'est un livre fait de souvenirs d'école, souvenirs de l'usage de la langue française, en particulier de l'orthographe. Il y a aussi des souvenirs de lecture d'auteurs et de leurs usages:
Prosper Mérimée,
Proust,
Martin du Gard,
Gide,
Alexandre Dumas,
Gaston Leroux et
Hervé Bazin.
J'ai beaucoup apprécié les tentatives de l'auteur pour expliquer ce qu'implique le travail d'écriture, et cette jolie formule parle d'elle-même : « Il faut écrire en amant et relire en mari ».
En résumé, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Danièle
Picouly, un moment divertissant mais trop court. Pendant la lecture, je me suis demandé ;
Picouly ne serait-il pas un auteur hyperactif ? Peu importe.
Le récit est fluide et ponctué d'humour. On en attendait pas moins d'un auteur qui a depuis longtemps déjà séduit et conquis un très large lectorat.
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