Ma fugue chez moi

Tout est dit ou presque dans le titre de ce roman ado "Ma fugue chez moi" où Anouk, 14 ans, décide de fuguer ce 14 décembre. Anouk se retrouve seule et isolée au collège. Sa meilleure amie préfère traîner avec les filles qui ont du "succes" et elle devient son souffre douleur. Sa mère scientique n'est jamais à la maison et préfère rester sur son île du Groenland pour son travail, et son père n'est pas vraiment doué pour être l'oreille attentive, protecteur et aimante pour une adolescente. Pour tout ça, Anouk décide de fuguer mais quand on habite en Alsace pendant les périodes des fêtes il n'y a plus de place de libre même dans les auberges de jeunesse. Elle retourne chez elle et décide de se cacher dans le grenier pour continuer sa fugue.

La première moitié du récit est intéressante car on suit Anouk dans la préparation de sa survie dans le grenier, comment elle va occuper ses journées et ses réflexions. Ensuite, dès que sa petite soeur découvre le poteau rose, cela fait trop cliché et beaucoup trop happy end, c'est vraiment dommage

Mon sentiment à peine ce livre terminé est assez étrange. Je me suis sentie en dehors du livre. Je n'arrivais pas à rentrer suffisamment dans l'histoire pour m'attacher au personnage. Et en même temps, la lecture était assez agréable pour que je n'aie pas envie d'abandonner en cours de route.

Un moment sympa de lecture. Un format plutôt court, rapidement lu. Après, ça n'est pas l'histoire du siècle. le thème du mal-être adolescent est assez éculé. Même si l'idée de se cacher chez soi était intéressante et novatrice.

Bref, je n'ai pas accroché... Mais ça n'est pas non plus inintéressant...

Bonne lecture :)

Anouk a 14 ans. Elle vit quasi seule avec son père, sa petite soeur est à l'internat. Sa mère est scientifique en Norvège, elle ne rentre que très rarement à la maison. Suite à un problème de harcèlement dans son collège, Anouk décide de faire une fugue. Mais on est en décembre, il fait froid, et Anouk ne sait où se rendre. Une idée lui vient : pourquoi ne pas fuguer dans son grenier, personne n'y va ? Et c'est ainsi que la jeune fille s'organise. Elle entend bien qu'en bas, on s'inquiète, on la cherche, mais elle campe sur ses positions, elle ne reviendra pas.
La solitude incite à l'introspection. Et plus qu'une fugue en fait, c'est ce qu'Anouk veut faire : se retrouver avec elle-même car elle seule se comprend. Une mère sans instinct maternel, un père maladroit, une petite soeur gaie et enjouée, une meilleure amie qui se défile... Quand les autres ne sont pas au rendez-vous, quoi de mieux que rester seul avec soi ? Me, myself and I... Réflexion typique de l'adolescence (mais pas que...). Mais Anouk comprendra aussi que ces autres justement se préoccupent parfois bien plus d'elle qu'elle ne le pense. Un joli portrait tout en finesse.

Anouk est en 3e. Son amie d'enfance se détourne d'elle allant jusqu'à l'humilier devant sa classe au collège. Chez elle, ce n'est pas mieux : son père ne la soutient pas et sa mère préfère le travail à sa famille. C'en est trop pour Anouk qui décide de fuguer. Mais face à un manque d'organisation, elle est obligée de rebrousser chemin et se réfugie au grenier. Elle y survit plusieurs semaines ainsi.
La situation est cocasse et ne manque pas de charme : Anouk se révèle être très organisée et d'une grande maturité.
Certaines scènes sont peu crédibles, notamment lorsqu'Anouk se fait livrer à domicile : la discussion avec Elliott est invraisemblable. Et que dire de la relation d'Anouk et de Bena, la soeur cadette, qui va devenir son premier soutien ? le happy end est sans surprise…
Ce roman peut plaire aux adolescentes qui pourront s'identifier aisément à Anouk.

A 14 ans, la vie au collège n'est pas toujours facile. Et c'est parce qu'Anouk se fait souvent embêter qu'elle décide de fuguer de chez elle. La trahison d'une meilleure amie, c'est trop dur à digérer. Surtout quand son père ne la console pas de la manière qu'elle voudrait.
Mais fuguer en plein mois de décembre c'est pas facile et Anouk finit par fuguer dans son grenier. Personne ne sait qu'elle est là. Et le soucis qui se pose, c'est qu'à travers les tuyaux de la maison, elle entend toutes les conversations la concernant : son père, sa soeur, les policiers, les voisins..Tout le monde la cherche. Enfin presque : sa mère est toujours aussi absente.

J'ai trouvé l'idée d'une fugue chez soi vraiment très amusante. Et quand Anouk doit se débrouiller pour les petites choses du quotidien auxquelles elle n'avait pas pensé ça devient vraiment drôle. le rapport qu'elle à avec sa mère, absente était intéressant et donne un vrai caractère aux personnages de Anouk et de sa petite soeur. On y croit vraiment ! D'ailleurs j'ai adoré la partie qui aborde la maternité, le fait d'être mère et de ne pas l'être vraiment.

Le livre aborde les questions très sérieuses du harcèlement scolaire, de la famille, de l'absence d'un parent...

Depuis que son ancienne meilleure amie s'est retournée contre elle, Anouck vit de plus en plus mal sa vie de collégienne. Quand elle subit l'humiliation de trop et qu'elle apprend qu'une fois de plus sa mère sera absente pour noël, elle décide de fuir… Ne sachant où aller et comment survivre, elle a l'idée de se réfugier carrément chez elle, à un endroit où personne ne devrait la trouver : le grenier laissé à l'abandon.

Un récit qui décrit la souffrance d'une ado harcelée et en manque de soutien familial (mère absente, père maladroit). L'idée de la fugue chez soi est bien trouvée, notamment car la jeune fille peut suivre les réactions de ses proches face à sa disparition. Cependant, la fin m'a plutôt déçue : assez invraisemblable et un peu trop heureuse, elle semble balayer très vite la souffrance de la jeune fille et l'inquiétude de ses proches.

Anouk a 14 ans, une passion pour le banjo, une famille plus ou moins bancale avec une petite soeur passionnée de danse, un père qui aux questionnements de sa fille sur la vie a des réponses plus que floues, et une mère aux abonnés absents quelque part sur une base scientifique en Norvège. Anouk a aussi une ennemie terrible (terrible car ancienne amie proche) qui lui pourri la vie quotidiennement au collège. Alors Anouk choisit la fugue. Or pas n'importe quelle fugue... Car Anouk n'a pas l'âme d'une aventurière à la Kerouac, marcher dans le froid de décembre dans les rues bondées avec le marché de Noël ça ne la tente pas. Alors Anouk décide de fuguer dans son grenier. de se fabriquer un petit cocon, là haut, loin du quotidien, de la famille, loin du collège aussi. Chaque geste devient une petite survie, une petite organisation pour tenir le plus longtemps possible dans la solitude, dans le calme, afin de maintenir sa disparition. Anouk s'enfuit donc, se munissant de L'attrape-coeurs et de Robinson Crusoé (parce que de circonstance) et entame une parenthèse, durant laquelle elle prendra de la hauteur sur elle-même, mais aussi sur sa famille.

Le roman ressemble à son héroïne : l'air de rien, tout doucement, par le sujet d'une révolte silencieuse - Anouk ne veut plus de son monde tel qu'il est-, il laisse entrevoir des petits bouleversements, qu'ils soient intérieurs chez Anouk, mais aussi dans sa famille, chacun se remet en question. L'écriture est joliment tournée, traduisant assez délicatement la colère d'Anouk mais aussi sa culpabilité, sa tristesse de rendre les siens tristes, tout en prenant le temps de bénéficier de cette fugue, pour mieux comprendre et se comprendre, accepter et peut-être aussi grandir.
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Trop c'est trop. Anouk ne se sent soutenue par pardonne, ni par sa mère partie bien loin, ni son père qui travaille trop, ni ses amies du collège qui changent.
Elle décide de fugueur mais pas bien loin: dans son propre grenier. Cocon salvateur pour cette ado égarée.
Roman gentillet, j'attendais plus de tension.

Journal intime très facile à lire, bien écrit, sans longueur.
L'idée de la fugue à domicile est originale et le côté robinsonnade de cette cachette est bien vu et sympathique à lire.
L'héroïne est une ado normale, sans gros problème personnel, mais dont l'accumulation de petits désagréments va créer une vague de mal-être. Elle ne va trouver de solution que dans la fugue. Ce thème va parler à de nombreux jeunes.
Il y a toutefois des invraisemblances dans la deuxième partie du livre qui nuisent au réalisme de l'histoire. C'est dommage car ça nous en détache un peu.

Ce court roman propose une histoire originale, celle d'une fugue finalement vite avortée, qui prend un tournant inattendu puisque Anouk se cache dans le grenier de sa propre maison.

Ainsi, par ce tour de passe-passe, l'auteure permet à son personnage de faire durer sa fugue dans le temps, mais aussi de rendre compte des réactions de l'entourage d'Anouk.

C'est un roman intéressant, qui touche au harcèlement à l'école, mais aussi à la famille et à la problématique du parent absent, qui déséquilibre tout le monde d'une manière ou d'une autre.

Le personnage d'Anouk est attachant, c'est une adolescente rêveuse, musicienne et dessinatrice, qui n'entre pas dans les normes. Elle profite de ce long moment de solitude pour se recentrer sur elle-même, et mieux comprendre qui elle est.

En somme, un bon moment à passer en compagnie de ce roman original et abordable dès 12 ans.
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