Spooksville, tome 20 : La fièvre noire

J'enchaîne les tomes de Spooksville. J'avoue que j'aimerai finir la saga cette année pour enchaîner ensuite avec une autre de mon adolescente : Animorphs ! Nostalgie quand tu nous tiens !

Ici dans ce tome vingt, c'est Tic-Tac qui est dans la panade. Cela est tellement rare que j'avoue que ce petit changement est très rafraichissant. Surtout que notre jeune héros est sous le coup d'une malédiction et que sa vie est en grand danger. J'ai d'ailleurs trouvé que l'on était un cran au-dessus question angoisse avec ce tome. Et même si j'avais vu venir le twist de la fin, j'ai trouvé que l'auteur était assez culotté sur ce coup-là. Dans le bon sens du terme, surtout pour de la littérature jeunesse.

Pour sauver leurs amis, Sally, Cindy, Adam et Brice vont décider de se séparer. Là encore, ce n'est pas quelque chose qui arrive souvent, surtout de leur propre chef. Ils préfèrent rester ensemble, et c'est bien compréhensible. Les équipes Adam / Sally et Cindy / Brice sont aussi plutôt sympathiques à suivre. Un bon équilibre entre les défauts et les qualités de chacun, et j'ai trouvé notamment que la 2nd équipe tirée beaucoup plus leur épingle du jeu, alors que Cindy et Brice sont moins mis en avant d'habitude. de nombreux changements donc et cela fait du bien.

La morale de l'histoire était aussi originale. Que serions-nous prêts à faire pour sauver quelqu'un que l'on aime ? Nos héros nous ont déjà montré qu'ils étaient prêts à tout, mais avec toujours un respect de la morale. Ici, leur ennemi n'a pas vraiment les mêmes considérations. Et la question est de savoir si l'on peut le pardonner ou pas ? de quoi faire réfléchir, surtout vu les conséquences de ce tome.

Et comme je le disais, la fin était clairement quelque chose que je n'avais pas vu venir. Il n'y avait pas vraiment d'autres échappatoires, surtout connaissant Tic-Tac, mais quand même… Il y a un indice qui nous mettait cependant sur la voie à un moment donné. Et je me souviens à la fin de ma lecture du tome lié à l'indice, que j'avais ressenti un sentiment d'injustice. Si avec La fièvre noire, il est réparé, il y a quand même un côté… je ne peux pas dire facile vu ce qu'il se passe, mais c'était clairement un atout que Christopher Pike avait gardé sous la main pour nous faire peur, tout en sauvant ses fesses ! Auteur sadique le retour !