Le pionnier du Nouveau Monde

Roman pour la jeunesse, il s'agit plus selon moi d'un long résumé de vie qu'un véritable roman. L'auteur expose ici la vie de Jacques Baudrier, personnage créé, mais qui aurait pu exister. Cette histoire mériterait un vrai roman, qui permettrait au lecteur de rentrer plus dans les détails de cette vie de trappeurs au 17ème siècle. En lisant ce livre, on ne se rend pas compte de la dureté de cette vie, des difficultés rencontrées, des relations à la nature, des relations avec les Indiens...
Il s'agit donc d'un petit livre qui se lit très vite, qui donne envie d'en savoir plus. Au final, une frustration. M. Piquemal, pouvez-vous nous réécrire l'histoire sur 500 pages ?

Merci à Babelio et à son opération Masse critique jeunesse, ainsi qu'aux Editions Tertium pour l'envoi de cet ouvrage.

Dans le pionnier du Nouveau Monde Michel PIQUEMAL aborde un pan de l'histoire peu mis en avant : celle des Colombs français qui traversèrent mille dangers pour rejoindre le Nouveau Monde, c'est-à-dire le Canada. Là-bas tout est à bâtir, une terre vierge où tout semble possible. Notre héros Jacques Baudrier nous raconte son épopée. D'abord la traversée, puis la vie d' « habitant », signifiant travailleur de la terre, et enfin celle de coureur des bois plus connue sous le nom de trappeur et souvent romancée. On pense évidemment au célèbre Davy Crockett. Une aventure qui aurait pu être plus palpitante s'il y avait eu « un peu plus de tout ».

En effet la traversée en bateau est en elle-même une véritable aventure à l'époque où on risque continuellement sa vie, alors certes l'auteur le dit, mais ç'aurait été mieux si je l'avais ressenti. Je dois avouer que je n'ai pas frémi pour ces pauvres Colombs.

Rebelotte pour la vie d'habitant, quelques pages, on sait grosso modo comment ça se passe mais je suis restée sur ma faim.2

L'aspect le plus exploité est finalement celui de coureur des bois. J'ai bien senti que l'auteur essayé de faire ressentir au lecteur la communion avec la nature et le respect pour les peuples indiens mais voilà je suis restée sur le bord de la route. Ça manquait selon moi de descriptions : de la nature, des camps indiens, des forts, des personnages dont on ne sait même pas à quoi ils ressemblent… Résultat, je ne me suis pas attachée aux personnages et cette histoire annoncée comme « possible » dans la préface m'est apparue comme peu convaincante.

Je me dis qu'après tout l'histoire s'adresse aux enfants (mais on ne sait pas quel est l'âge du public visé) et que pour leur rendre abordable l'auteur a opté pour un format court. Admettons c'est une possibilité.

Au-delà de ça j'ai trouvé que l'auteur en faisait des tonnes. J'ai eu le sentiment très désagréable de me faire enguirlander constamment. le récit est ponctué d'un nombre impressionnant de points d'exclamation. le héros, Jacques, s'exprime à grand renfort de « morbleu, sacrebleu, diable, nom d'une pipe, balèche, bon sang, cornes de Satan, saperlipopette, croyez-moi, ciboire, diantre, basté, tonnerre de Dieu, bon sang de bois » et j'en passe, tous suivi de points d'exclamation. S'ajoute à cela l'emploi régulier de fichu ou de sacré devant tout un tas de mot (sacré lac, fichu bonhomme…) certainement pour donner plus de poids au récit et effectivement ça devient lourd.
A force de nous répéter que c'est incroyable le lecteur fini par se dire qu'effectivement c'est peut-être un peu gros.
Et puis le héros qui se morfond d'amour alors qu'il n'a croisé la belle en question qu'à 2 reprises et qu'ils ont échangé en tout et pour tout 2 phrases ça me laisse sceptique.

Mais ce qui m'a vraiment dérangé c'est que ce livre est à destination des enfants, pourtant pour le héros et son pote le souverain remède à tous les mots est : se saouler. Attention pas une petite beuverie, non, on se met la tête à l'envers sur plusieurs jours et on est content en plus! Récompense pour un dur labeur : levée de coude. Remède pour les chagrins d'amour : les noyer dans l'alcool. Se consoler de la perte d'un être cher : picoler pour oublier. Loin de moi l'idée de faire ma sainte ni touche mais quand même je ne suis pas certaine que le message soit l'idéal pour les gamins : Eh les p'tit gars si vous voulez être des durs faut savoir se bourrer la tronche…
Bon en même temps me direz-vous quand j'étais petite j'ai adoré L'île au trésor où l'alcool coule à flot : Yohooo une bouteille de rhum ! Mais le message était différent ici je trouve qu'on valorise l'alcool pour « ses vertus ». En tous cas ça m'a dérangé.

Lecture en demi-teinte donc, j'étais enthousiasmée par le thème, l'histoire était vraiment prometteuse, je m'attendais à partir à l'aventure. D'ailleurs les premières pages sont plaisantes. Peut-être suis-je trop exigeante car l'auteur semble séduire, il a reçu de nombreux prix, a été traduit dans plusieurs langues et écrit pour les enfants depuis plus de 30 ans.

Merci à Babelio et aux éditions Tertium pour l'envoi de ce livre.

Piquemal Michel
Le pionnier du Nouveau Monde
Merci à Babelio pour ce petit livre bien intéressant
Né en 1643 Jacques Baudrier ne s'imaginait pas fêter ses 80 printemps, et si pourtant, il a tellement bourlingué dans sa vie, il a fait tellement de choses alors qu'il était né dans un petit village paisible de la région de Mortagne en France
La vie était bien rude à cette époque et ses parents avaient mille et une difficultés à nourrir leur petite famille. Les gens du village partaient petit à petit, chaque fois qu'il y avait un bateau, ils partaient pour le nouveau monde. Oui l'Amérique, plutôt le Canada, les nouvelles parvenaient à chaque bateau et pour finir ils décidèrent d'en faire autant se disant que malgré les hivers terribles qu'on leur annonçait et le dur labeur, ce ne serait sans doute pas plus mal que dans leur petit village. Et ils partirent.
Sur place ils retrouvèrent leurs anciens amis du village qui leur avait préparé quelques arpents et le minimum vital, l'amitié, le dévouement aux autres et cette entraide incroyable qui existait encore à cette époque.
C'est comme un petit fascicule, vite lu et simple mais malgré ses mêmes pas cent pages, on voyage, on vit des aventures incroyables et sur si peu de pages, on les voit, on est dedans, oui car j'ai pas tout dit.
A leur arrivée, certes, ils avaient des amis, des aides, le travail était extrêmement dur comme le climat, mais lui , Jacques, non, il a préféré partir à l'aventure avec les trappeurs et même les indiens du coin.
C'est un joli petit livre à lire, pas pour les adolescents seulement, je me suis régalée des descriptions des voyages, des paysages, des chutes d'eau, de la forêt, des animaux, du froid, de la chasse etc..

Un roman sur la conquête du nouveau monde dont le seul intérêt est de faire découvrir la vie des colons et des trappeurs.
A part cela, il n'y a pas vraiment d'histoire ou de personnage très attachant qui nous permet de nous accrocher à l'histoire.

Jacque baudrier et le personnage principale ,j'ai bien aimé quand il par avec sa famille pour le canada mais j'ai pas aimé quanq il ont etait dans leur cabanes mais il avait plus froid que dehors .J'ai pas aimé quand Jehan et son ami Sylvestre sont aller dans un cachot ( prison abrim aboubaker 6°b