Oeuvre d'art, tome 1 : La muse

James Taylor est un nom connu dans le monde de l'art. Fameux galeriste à Londres, il accepte un poste de professeur de symbologie à La Sorbonne, espérant que ce changement l'aidera à faire le deuil de son épouse, décédée un an auparavant. Lauren lui manque, elle qui avait su donner un peu de stabilité au jeune homme fougueux et passionné qu'il était à l'époque.
Il a désormais trente-huit ans et dans la capitale française, il fera une rencontre qui bouleversera sa vie. Elle s'appelle Charlène, elle a vingt-et-un ans et un physique de rêve. Il devient fou au premier regard... mais n'ose pas l'aborder. Leur route se croisera de nouveau : dans un club, d'abord, puis, ô surprise, à l'université ! La demoiselle est en fait une de ses étudiantes, brillante, qui plus est. Voilà notre pauvre James dans une situation difficile à gérer : l'éthique d'un côté, son attirance pour la jeune femme de l'autre... A laquelle des deux cèdera-t-il?

Je commencerai par dire que La muse a été une lecture vraiment plaisante !
Ce petit roman a beau ne faire que 160 pages, la lecture n'en est pas aussi rapide que ce à quoi je m'attendais. En effet, le personnage principal étant professeur de symbologie et très cultivé, le livre est rempli de références artistiques et historiques, de détails sur les quartiers de Paris et autres informations sur des tableaux ; les scènes se déroulant durant les cours donnés par James ont été pour moi les parties les plus intéressantes car extrêmement enrichissantes. On apprend énormément de choses au travers de cette lecture, l'auteure a réalisé un incroyable travail de documentation et j'ai beaucoup aimé ce côté-là.
Pour ce qui est des personnages, je les ai trouvés agréables dans l'ensemble. James a un côté terriblement attachant, Simon et le reste de la bande m'ont amusée. Au final, celle avec laquelle j'ai le moins accroché reste Charlie, mais cela n'a pas grande importance, ce détail est loin d'avoir gâché le bon moment que j'ai passé avec ce premier tome.
En dépit de quelques tournures de phrase un peu maladroites, je salue le travail de Laurie Pirès. A chaque fois que mon intérêt commençait à diminuer, un évènement survenait qui suscitait de nouveau mon attention. Mention spéciale pour la scène de la Saint-Valentin, le coup de théâtre de Charlie, dont nous aurons probablement l'explication dans le deuxième tome. Je conclus donc en vous disant que je vais me précipiter sur le suivant !

A l'heure où j'écris ma critique, le roman est disponible sur Scribay, Monbestseller et Wattpad.