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EAN : 9782490636136
316 pages
Une heure en été (11/03/2021)
4.14/5   7 notes
Résumé :
Le 3 octobre 2017, Gabriel Brown, présentateur vedette du journal de vingt heures, perd le contrôle de son véhicule. Moment d’égarement, moment de folie ou conduite sous influence ? Pourquoi roulait-il si vite ?

À trente-sept ans, Gabriel Brown est au sommet de sa carrière et à deux doigts de réaliser son rêve : devenir un grand reporter. Certes, il assume mal sa récente célébrité et les désirs de maternité de sa femme lui semblent prématurés, mais po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Gabriel Brown est un journaliste vedette à qui tout réussi. Heureusement marié à la belle Sami, son journal télévisé remporte un véritable succès auprès des téléspectateurs et ses rêves de grands reportages sont en train de se concrétiser. Et pourtant, en ce jour d'octobre 2017, un grain de sable va venir enrayer cette belle machinerie et la vie de Gabriel va totalement basculer. Comment en est-il arrivé à engager cette course poursuite qui lui a fait perdre le contrôle de sa voiture ? Et qui est cette mystérieuse Jo qui semble ressurgir de son passé ?

Levons tout de suite le voile sur cette histoire de titre, (pour ceux qui ne l'auraient pas identifiée) cette phrase est extraite du livre “Peter Pan and Wendy” de James Matthew Barrie. Et le pourquoi de ce choix s'éclaire à la lecture du récit.

Avec ce roman, Christophe Pirotte nous entraîne à la découverte de deux mondes : celui des médias et celui des méandres du cerveau !

En parallèle du Gabriel de 2017 qui vit son rêve professionnel tout en se posant des questions sur les envies de maternité de son épouse, se développe l'histoire du Gabriel de 1999 qui doit faire face à la mort de son grand-père adoré et à des sentiments amoureux naissants pour Sami. Ces deux époques se télescopent alors pour reconstituer le parcours de Gabriel et sa personnalité et nous faire comprendre ce qui lui est arrivé.

Christophe Pirotte nous conte l'histoire d'une ascension et d'une chute vertigineuses, la manière dont une personnalité se construit à partir de modèles, la douloureuse expérience de la perte, l'entrée dans l'âge adulte, le besoin d'assouvir ses rêves mais aussi celui de pouvoir renoncer.

J'ai parfois été gênée par l'ambiance “roman feel-good" du récit, car (et sans jugement de valeur) ce n'est pas un style que j'aime particulièrement et je trouve que cela retire de la force au récit, notamment à partir du moment où on sait ce qui se passe chez Gabriel (et que je ne dévoilerai évidemment pas ici). Certains dialogues sonnent, pour moi, un peu faux, notamment ceux avec la grand-mère de Gabriel. J'ai été, de fait, beaucoup plus emballée par la première partie du récit que par la seconde. Mais l'ensemble reste agréable à découvrir.
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Magnifique découverte! le lecteur s'attache très rapidement à Gaby et on éprouve une profonde empathie pour ce personnage. Tout au long du roman, on a envie de comprendre ce qui lui arrive, on a envie de mieux le connaître, ce qui fait qu'on n' arrive plus à lâcher le livre avant la fin... Je me réjouis de le relire en connaissant à présent le dénouement.
Ce qui serait génial, ce serait d'aller à Paris, Londres et Wilmington et découvrir les différents lieux du roman tout en le relisant.
Je recommande vivement cette belle lecture.
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Une lecture surprenante, attachante, qui ne sombre pas dans le brouillard et qui reste pleine d'espoir, de perspectives... Une lecture que l'on a du mal à lâcher et que l'on pourrait dévorer en une bouchée. Un bel exercice de jonglage entre passé et présent et ses corrélations.
Une belle découverte que je recommande et j'attends bien sûr avec impatience le suivant 😉
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J'ai lu le livre. J'ai beaucoup aimé,ceci dit en toute objectivité.
J'ai eu un peu de mal au début avec les nombreux flash-back puis ça a été. L'histoire prend crescendo et on a envie d'avancer encore et encore avec les personnages.
J'ai évidemment souri lors de certains passages, notamment quand il évoque le restaurant "Le Barabas".
A titre personnel,je n'ai pu m'empêcher de penser à Jean-Luc Delarue tout au long du livre.
Bref,un bon premier bouquin!!!!!!
Vite un second !!!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Sami ?
- Oui, c'est ça, je m'appelle Sami.
C'était la première fois que je posais les yeux sur cette fille alors que nous nous étions croisés dans les couloirs de l'école pendant toute l'année.
- Mon prénom est Samantha.
- Samantha ?
- C'est une idée de mon père. Il était fan de Bewitched, Ma sorcière bien-aimée, la série télévisée. Nous sommes entrés dans une époque où les séries américaines influencent inexorablement notre vie.
- Et ta mère ? Elle n'a pas participé au choix du prénom ?
- Ma mère est fan de mon père. Donc, c'est Samantha. Tout le monde m'appelle Sami. Je préfère.
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Je me retournai et dis :

— J’ai réussi cette fois. C’est Jo. C’est Jo. Elle est dans le taxi devant nous.

— Attention au bus, cria Gaspard.

Encore un bus ? Ils le faisaient exprès.

Je freinai, mais la chaussée était détrempée par la pluie et la BMW choisit un autre itinéraire que celui que je lui destinais. Elle tapa lourdement contre le trottoir et s’envola vers le soleil éclipsé par les nuages, avant de changer d’avis et de revenir vers la terre ferme.

Le choc fut violent.
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Madame Rose était légèrement plus grande que son mari, mais ils partageaient les mêmes rondeurs. Ils donnent l impression d aimer les bonnes choses de la vie.
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Je veux être heureux. Je pensais qu'il me fallait être soleil pour remplacer mon grand père.Je me suis brûlé.Il était MON soleil, mais il était lune.Je suis lune aussi. Je suis brillant parce que les autres me permettent de briller.
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Je venais d’entrer dans le monde des adultes. Un monde où les meilleures personnes ne sont pas immortelles. Un monde que je refusais d’intégrer.
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