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3,5

sur 125 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il s'agit d'un recueil de courtes nouvelles qui racontent principalement le quotidien à la maison en Iran : les activités des femmes chez elles, le temps qui passe sans qu'on ait conscience ou qui s'étire interminablement alors que les journées se répètent si semblables les unes aux autres,… le format court est assez frustrant mais à travers le recueil, l'auteur parvient à évoquer une atmosphère typique.

Certaines nouvelles parlent des choses toutes simples du quotidien (comme la préparation des repas, l'entretien du jardin, les soins à la famille, etc) ou alors de moments plus marquants (un départ à la retraite, un fugitif qui surgit dans un immeuble...). Par contre, quelques nouvelles m'ont laissé avec le sentiment d'être passée à côté de ce que l'auteur voulait dire, de ne pas avoir compris.

J'ai tout particulièrement aimé la première nouvelle où une mère de famille veut se mettre à écrire, mais elle doit d'abord libérer du temps sur ses activités domestiques et à force de réfléchir à cette réorganisation, elle oublie ce qu'elle voulait écrire. C'est très touchant de la voir penser à ménager son mari et ses enfants au point ce finir par occulter ce qui lui ferait plaisir à elle…

Même si j'ai apprécié ces jolis textes qui m'ont permis d'avoir un aperçu de l'Iran, je reste avec l'idée que le format court des nouvelles ne me convient pas...
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Dix-huit petites histoires de deux à cinq-six pages chacune constituent ce recueil de Zoyâ Pirzâd, Chacune est comme un instantané pris en regardant par la fenêtre vers l'extérieur ou en observant la rue, un carrefour ou encore en goûtant le confort de l'intérieur. Beaucoup mettent en scène des femmes iraniennes, quelques-unes des hommes. Dans plusieurs nouvelles, l'observation de l'extérieur est une ouverture tant physique que figurée, une aspiration vers ailleurs, autre chose, dans d'autres c'est l'occasion de ressentir le temps qui passe, de la jeunesse à la vieillesse, du mariage au veuvage, de la vigueur à la retraite. de petits aperçus de vie tout en finesse, où la nourriture a une grande place et qui nous donnent une idée de la condition féminine en Iran. Un joli petit livre, comme un kaléidoscope.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Le titre résume assez bien l'atmosphère de ces nouvelles : nous entrons dans la litanie du quotidien. La lecture en est reposante. Rien d'exceptionnel ne s'y passe, il s'agit de se glisser dans la peau d'une iranienne soucieuse du repas qu'elle va préparer pour son mari, occupée par les enfants, par le train train des jours qui passent. Je m'y suis un peu ennuyée pour dire vrai.
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18 minuscules nouvelles, comme autant de moments suspendus, qui évoquent le monde domestique des femmes. Alieh, Raheleh, madame F. préparent les repas de leurs famille, assistent au départ des enfants... Qu'elles soient enfant, adulte ou vieillarde, ce choeur de femmes iraniennes nous disent les gestes du quotidien, ceux que l'on effectue sans y penser, ceux que l'on transmet sans le savoir ou le vouloir. Ces multiples activités tantôt ennuyeuses, tantôt réconfortantes.
En dépit d'une brièveté avérée, d'une certaine redondance et d'un lien ténu entre elles, ces évocations recèlent un charme discret, modeste.

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'est un recueil de nouvelles d'une écrivaine que je ne connaissais pas, il y a encore quelques jours. C'est une lecture très agréable de petites histoires de la vie quotidienne en Orient (Zoyâ Pirzâd est Iranienne). Souvent des histoires de femmes, bien écrites. Quelques nouvelles tendent vers la poésie, l'imaginaire voire le surréalisme. Je reste cependant un peu sur ma faim, mais le conseille quand même. Par contre, plutôt un beau livre : belle couverture et belle mise en page.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Cette fois j'avoue que j'ai été attirée par cette jolie couverture géométrique rose. Tiens des nouvelles. Tiens des nouvelles iraniennes. Pourquoi pas ? Surtout que le thème en est, pour une fois, le bonheur quotidien... Comme tous les après-midi....je vais regarder la voisine d'en face Je vais m'occuper du prochain repas. La neige va continuer à tomber. Mon mari va arriver à sept heures. A quoi peut bien penser le monsieur assis sur le banc dans le square... Autant de petits morceaux de vie qui n'ont rien d'extraordinaire mais qui expriment la vie quotidienne dans ce qu'elle a de rassurant et d'agréable.
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18 nouvelles parfois très courtes (une page) racontant l’univers quotidien de femmes au foyer : la fenêtre, la cuisine où elles passent beaucoup de leur temps, les enfants, l’attente du mari.

Un univers ténu que l’auteure décrit comme de petits tableaux.

Du coup, je n’ai pas grand chose à en dire. Ca se lit très vite de façon agréable mais ça s’oublie très vite aussi.

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Il est de ces romans dans lesquels il est difficile de se plonger. Il est de ces histoires avec lesquelles il est compliqué d'adhérer, d'avancer. On ne parvient pas à s'attacher ni aux personnages, ni aux situations, ni mêmes aux douleurs qu'ils portent.
Il est de ces romans pour lesquels il faut se brusquer, se bousculer, se faire mal. Il est de ces romans pour lesquels il faut un peu se forcer.
Comme tous les après-midi fait parti de ces romans dans lesquels j'ai eu du mal à me plonger. Je lisais sans vraiment comprendre le but, l'objectif recherché par l'auteur, par la plume. J'avais du mal avec le style simple mais si répétitif. Je me suis demandé si mon incompréhension, mon recul, mon rejet n'était pas lié à la traduction. Il faut dire que c'était une première pour moi, la littérature persane. Et puis finalement non, ça ne pouvait pas être ça.
Il y a des livres que l'on aime pas, que l'on aime moins. Et tant mieux. On ne peut pas apprécier tous les styles, tous les genres, toutes les histoires. Il en faut pour tout le monde ; tous les goûts sont dans la nature après tout.
Mais s'il y a une chose que je n'aime pas ; c'est de ne pas finir un livre. Qui a le droit de juger un livre sans avoir fini, sans avoir saisi le sens, sans avoir été au bout de l'histoire, sans avoir seulement essayer... sans avoir lu la dernière page, la dernière ligne, le dernier mot. Alors j'ai lu, j'ai continué.
Et pourtant, bien souvent, en se faisant un peu mal, on découvre une fêlure, un sentiment, un passage qui nous emporte, nous transporte. Parfois, un événement, parfois un changement de style, parfois la découverte d'une nouvelle histoire. Une histoire dans l'histoire. Un petit rien qui change tout et qui fait du bien.
Il est peut être temps de dire que ce roman n'en est pas vraiment un. Il s'agit d'un recueil de nouvelles. Comme un panier que l'on aurait empli d'histoires ; différentes les unes des autres et parfois si semblables. Comme un coffret dans lequel on enferme des secrets, des babioles que l'on aime, des souvenirs.
De courtes histoires narrant une à une la vie de femmes que l'on nomme parfois, auxquelles on s'identifie souvent, qui sont en quête d'indépendance, de liberté toujours.
Mon incompréhension et les "a priori" s'expliquent surement par la forme, le genre du livre que Zoyâ propose. Un recueil de nouvelles présente, par essence, différentes histoires qui plairont plus ou moins. Selon ce qu'elles dégagent, racontent ou ce à quoi elles invitent. Je n'ai juste pas saisi le sens ni la mesure des quelques premières histoires.
Me voilà donc perdu entre les lignes, parfois contrainte de devoir relire un passage plusieurs fois pour le comprendre, jusqu'à cette fêlure.

J'arrive page 99 difficilement, espérant vite arriver au bout de ce livre. Mais là, j'entrevois enfin autre chose. Je passe à la nouvelle suivante : " Mme F. est une femme heureuse ».
J'apprécie cette nouvelle. Je trouve une histoire qui me plaît, qui me parle et me captive. J'aime cette histoire, cette femme, cette fragilité. Et peu à peu, mon attirance pour le contenu, pour le fond se propage et me gagne pour la forme. Je commence à comprendre ; son style, son histoire, sa plume, son livre, son esprit.
Cette découverte me permet de reconsidérer tout l'ouvrage. Alors je remet en perspective mon avis et je savoure d'autant plus la suite de ma lecture.
Puisqu'il est un recueil, puisqu'il s'y trouve des aventures différentes ; il est légitime d'avoir des préférences. Et mon coeur, en accord avec mon esprit, s'attarde sur la dernière nouvelle : "Dépareillées". Zoyâ nous offre ici l'histoire d'une femme fragile et pourtant si forte, rêveuse autant qu'envieuse, drôle et si malheureuse. Une femme qui vit avec un mari qu'elle aime moins qu'au début, qu'elle n'aime plus peut-être, comment savoir ? Est-ce dont là la tragédie du mariage, du couple qui dure des années... l'évanouissement avec le temps des sentiments, de la passion ? le maintien du couple par habitude, par obligation ? le fait de ne pas faire pour garder un couple en vie, tout ce qui avait été fait pour le bâtir ?
Cette femme qui rêve d'un prince comme dans les dessins animés, les princes des contes de fées. Elle qui rêve de palais, d'amour... enfin simplement de quelque chose à quoi s'accrocher dans son quotidien triste.
Elle qui n'a pour prince qu'un homme à qui elle dit avoir dérobé, et ce depuis longtemps, le charme des yeux et la tendresse des sourires.
Au final, au dernier mot, à la dernière histoire ; Zoyâ nous offre un portrait de la femme persane en nous promettant une invitation à la quête du bonheur et de la liberté.
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