Les rêves de nos mères

1er tome d'une saga historique durant la première guerre mondiale, le pari est réussi car ce n'est pas seule et d'autres sont de qualité. L'autrice a su dès les premières lignes me capter dans les péripéties de ces héroïnes qui ont la part belle et qui au travers des mots sont louées pour leur conviction, leur courage, leur combativité et leur conviction absolue que l'amour emporte tout.

Mon premier livre de Carine Pitocchi et je compte bien lire la suite de cette aventure. Il s'agit d'un roman historique avec une histoire d'amour impossible se déroulant entre 1912 et 1914.

Lady Julia Ashford a perdu son mari Charles dans un incendie. Elle découvre qu'elle est enceinte et c'est ce qui va clairement la maintenir en vie. Malgré son amour inébranlable pour Charles, elle n'a jamais oublié Will, ce jeune homme, fils d'ouvrier.
On suit également la vie d'Edna qui vit avec son mari violent et qui travaillait autrefois dans le domaine où vit Lady Ashford. le fameux Will, va sortir Edna d'une mauvaise passe en échange de correspondance entre Edna et une gouvernante du domaine de Lady Julia. Il obtient donc des nouvelles de celle qu'il n'a jamais oublié.

Dans cette histoire, on passe de l'aristocratie à une page, à la pègre dans une autre. Et ça fonctionne, car les personnages sont tous très attachants ! On retrouve un petit côté Peaky Blinders avec Will qui m'a complètement convaincu !

Une histoire très sympa où je n'ai pas vu les pages défiler. Il s'agit d'un tome 1 et j'ai hâte de connaitre la suite, surtout qu'on s'arrête au meilleur moment de l'histoire.

J'ai hâte de retrouver Will, Lady Julia et Edna pour découvrir ce qu'ils deviennent à l'aube de la guerre.

Elise.

Instagram : etliselesmots

Les rêves de nos mères de Carine Pitocchi

4ème de couv.

1912 : Lady Julia Ashford, dont le mari vient de mourir en la laissant enceinte, se retrouve seule dans l'immense domaine qui est désormais le sien, et se prépare à une vie placée sous le signe du deuil et des devoirs qui incombent à son titre. Mais voilà que son passé revient la hanter - sous la forme de Will Murphy, son amour d'enfance, gangster irlandais régnant aujourd'hui en máître sur l'East End de Londres.

La maîtresse de Longfield Park peut-elle lier son destin à cette figure de la pègre ? Sans doute pas. Tout comme elle ne devrait pas se préoccuper du quotidien de son ancienne domestique, Edna, mariée à un homme violent. Ni encourager sa cousine dans ses engagements suffragistes... Mais la vie change en Angleterre. Autour d'elle souffle le vent des temps nouveaux, celui des révolutions et du changement social sans compter cette guerre qui déjà se profile, - imminente et terrible...

MON AVIS :

J'ai adoré ce roman ! Il contient tout ce que j'aime, un contexte historique, un drame, de l'amour, des histoires de familles … pour tout vous dire, ce roman c'est le mariage de « Downton Abbey » et de « Peaky Blinders »

« Les rêves de nos mères » a reçu, à juste titre !!!!, le Prix du Livre Romantique 2020 décerné par les Éditions Charleston.

Le style de Carine Pitocchi est plaisant, facile à lire. Un régal ! le Tome 2 sortira le mois prochain, je l'ai déjà précommandé !!

Carine PITOCCHI. Les rêves de nos mères.

Ce roman se déroule de 1912 à 1914, en Angleterre. Julia Ashford, se retrouve veuve, après cinq années de mariage. Son époux Charles est décédé dans l'incendie de leur demeure, en portant secours aux personnes encerclées par les flammes. Il a secouru des gens mais il est resté prisonnier et a péri dans ce feu. Julia habite désormais à Longfield Park dont elle a hérité. Avec elle, réside la soeur de son époux, lady Catherine et le jeune frère Edward, âgé de dix-sept ans. Ce dernier éprouve beaucoup d'empathie envers sa belle-soeur tandis que Catherine la méprise. Nous avons également tout le personnel nécessaire à la bonne tenue d'une telle résidence. Julia découvre qu'elle attend un enfant de son défunt mari. Malgré la tristesse due à la mort de son époux, elle est ravie de porter l'héritier des Ashford. Il y a un domaine et un titre à transmettre. Julia saura-t-elle faire face à sa belle-soeur, afin de conserver pour son fils l'héritage reçu et régir un tel bien ?

Ce roman retrace le destin croisé de deux femmes, de caractère, Julia Ashford et sa cousine Emily Allen qui ne se plie pas aux convenances, qui fume, conduit elle-même son véhicule, boit, refuse la mariage jusqu'au jour où. Mais je n'en dirai pas plus, plongez dans ce roman sentimental du début du XXème siècle en Angleterre, abordez les aristocrates et la pègre des bas-fonds de Londres. Si vous aimez trembler d'amour et tentez de deviner le parcours de nos deux principales héroïnes, n'hésitez pas, ce roman est pour vous. Dans quelques mois, nous les retrouverons et jugerons leur évolution.

L'intrigue amoureuse nous dévoile l'enfance, la jeunesse de Julia, jeune femme moderne, féministe et très humaine. C'est grâce à Edna, ancienne employée de maison, qui, suite à son mariage a quitté la famille Ashford et s'est installée à Londres avec son époux que nous ferons la rencontre des gangs de Londres. le mari d'Edna est un homme agressif,coléreux, brutal, méchant et il la martyrise. Un soir qu'il l'a violentée et battue, elle ne doit son salut qu'à Will Murphy, un gangster irlandais qui est devenu très riche et qui règne sur la pègre londonienne. Mais quelle relation y-a-t-l entre Will et Julia? Quels liens peuvent bien unir ces deux êtres ? Nous sommes en pleine période de mutations politiques, économiques et sociales. La guerre menace. Les suffragettes font la une. Beaucoup de sentiments, de belles descriptions de la ville, de ses bars plus ou moins bien fréquentés, de l'univers populaires et à l'opposé le maintien des traditions aristocratiques, nobles, coutumières. Bonne lecture, c'est un roman sentimental. et de plus un fort joli titre.

Lady Julia, veuve éplorée, voit son passé ressurgir lorsqu'elle entend parler de Will Murphy, chef de la pègre mais aussi son amour d'enfance. Parallèlement, Edna, leur ancienne domestique doit faire face à l'isolement et à la violence de son mari. J'ai adoré cette ambiance sombre d'une Angleterre aux portes de la guerre, qui nous emmène dans les ruelles malfamées où il ne fait pas bon de se promener seule lorsqu'on est une femme. A travers ce roman, l'autrice nous parle de la condition de la femme, des violences conjugales et des inégalités entre classes qui font rage à cette époque. J'ai aimé suivre les prémisces du mouvement féministe en la personne d'Emily qui s'engage pour défendre les droits des femmes. Un roman court mais intense qui ne nous laisse pas une seconde de répit tant la plume immersive de l'autrice nous tient en haleine tout le long. Une saga familiale comme je les aime avec des personnages que l'on adore détester et d'autres auxquels on s'attache et qu'il est bien difficile de laisser derrière nous. Je lirai la suite avec grand plaisir.

En choisissant ce roman, je voulais lire une belle histoire d'amour sur fond historique. L'ayant emprunté en version numérique, je n'avais pas fait attention au nombre de pages. Première surprise donc quand j'ai vu qu'il était très court. Et malheureusement, cette brièveté s'est ressentie également dans la lecture.

L'intrigue débute peu de temps avant la première guerre mondiale. On découvre Lady Julia Ashford, comtesse de Longsfield Park, veuve depuis peu et au comble du désespoir après la perte de son mari. Autre personnage assez central, Edna, une ancienne employée de Longsfield, résidant maintenant à Londres, mariée à un homme qui se révèle extrêmement violent. Elle fait la rencontre de Will Murphy, mafieux Irlandais, qui lui propose de la sauver des mains de son ignoble mari contre des nouvelles régulières de la comtesse de Longsfield, qu'il a connu et follement aimé dans sa jeunesse. Sans refaire le récit, on découvre donc les liens qui unissent ou unissaient chacun de ces personnages, ainsi qu'une pléiade de personnages secondaires, plus ou moins intéressants.

J'ai trouvé les personnages dans leur ensemble, un peu plats et caricaturaux, sans trop de relief ou de complexité, ce qui rend le récit moins crédible. Pour ce qui est des relations, j'ai presque eu le sentiment de lire un deuxième tome tant elles sont déjà établies sans qu'on ait eu le plaisir de les voir se construire. Pour tout dire, j'avais l'impression de lire un mixe de Downtown Abbey et de Peaky Blinders, pas déplaisant mais pas franchement original non plus.

C'était donc une lecture facile, rapide mais qui reste à mon sens très superficielle, aussi bien au niveau des personnages que des relations et des intrigues qui sont à peine survolées. Alors je ne dirais pas que je n'ai pas pris de plaisir à la lecture mais j'en attendais plus, comme s'il ne s'agissait là que de l'ébauche d'un roman qui avait pourtant tous les ingrédients pour devenir une histoire magnifique.

Cela ne m'empêchera pas de lire le tome 2, car j'aime bien avoir le fin mot de l'histoire. En espérant que, peut-être, le second volume aura plus de consistance et rehaussera le tout.

Julia Ashford est une jeune Lady qui vient de perdre son mari. Elle vit sur le domaine de son mari en compagnie de la soeur et du frère de ce dernier. Julia reçoit la visite de ses parents et sa cousine. Cette dernière, sufragette, ne s'entend pas du tout avec la belle-soeur de sa cousine, plus traditionaliste.
Edna, quant à elle, a quitté le service de Lady Ashford pour suivre son mari à Londres. Elle va vite découvrir que ce dernier est alcoolique et violent. Mais qui est ce Will Murphy qui va la sauver en échange de renseignements sur Lady Julia Ashford ?


Si , tout comme moi, vous adorez Downtown Abbey, alors forcément vous allez adorer Les rêves de nos mères de Carine Pitocchi.

J'ai aimé tous les personnages : de la veuve éplorée à la féministe, de la séductrice à la femme battue, du chef de la pègre au majordome. Chaque protagoniste a son côté charmeur, empathique, séduisant...

Quant à l'histoire, vous pourrez me dire qu'elle est basique, certes. Mais la plume de Carine Pitocchi réussit brillamment à nous transporter en Angleterre pour vivre aux côtés de tous ces personnages. J'ai aimé les différentes histoires d'amour, le combat d'Émilie la cousine de Julia, la ténacité de Will, la persévérance d'Edna....

En ce qui concerne le récit, j'ai adoré le parallèle entre le monde des maîtres et le monde des employés de maison. Inconsciemment, j'ai transposé certains personnages dans la peau de ceux de Downtown Abbey. Quel plaisir de se retrouver une fois en haut, une fois en bas de la maison, d'être présente aux côtés de ces protagonistes qui vivent des bouleversements et des émotions.

La lecture de ce court, trop court roman est rapide, beaucoup trop rapide. Des chapitres en plus ne m'auraient aucunement dérangée.

Merci à @evergreen13 pour le choix de cette pioche de juin.

Julia, jeune aristocrate qui se retrouve veuve après un dramatique incendie, elle apprend qu'elle est enceinte de Charles son aimé et défunt mari.
En parallèle, on suit d'Edna qui travaillait pour Julia et qui est partie pour vivre avec son mari qui va s'avérer être violent. Émilie la cousine de Julia, une femme forte qui sait ce qu'elle veut et n'hésite pas à le dire.
Et puis, il y a Will. C'est un homme aux activités troubles, évoluant au sein d'une fratrie mafieuse. Alors qu'elle était adolescente, Julia l'a aimé profondément.

Encore une fois, je suis sortie de ma zone de confort, et j'ai bien fait car j'ai passé un très très bon moment. Des personnalités feminines fortes et attachantes. L'écriture est fluide , les pages se tournent très rapidement. Il s'agit là d'un premier tome et les bases sont solidement posées par l'autrice.
Une très bonne lecture, je vais m'empresser de lire le second tome et de m'offrir ou me faire offrir 😉 le troisième qui est sorti il y a quelques jours seulement.
Une très jolie découverte !

Une lecture que j'ai adorée. L'auteure nous happe par son écriture et par la fluidité de ses mots.
Suivre ces femmes fortes, aux vies très différentes à l'aube de la Première Guerre mondiale est prenant. Un roman avec pour l'une des principales thématiques la condition et les droits de la femme au début du XXeme siècle, et c'est à la fois révoltant et passionnant.
Au delà de ce sujet, une lecture avec un mélange d'amour, de famille, de résilience, de tristesse et de promesses d'avenir qui nous transporte.
Les intrigues se dessinent, le climat change à mesure des pages, les personnages s'affirment et le tout en un nombre parfait de pages.
J'espère que le second tome me plaira autant (il ne va pas rester longtemps dans ma PAL ).
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C'est l'histoire de Julia, Will, Emily, Archie, Edna, Catherine et bien d'autres, issus de classes sociales différentes, aux idéaux divergents mais dont les destins se croisent voire s'entremêlent.
L'histoire se déroule juste avant le début de la Grande Guerre et les références historiques sont multiples, il y a notamment une scène où le lecteur-la lectrice entre brièvement dans l'intimité du foyer du couple Churchill et une autre où l'on assiste à une manifestation de suffragettes.
Des thèmes divers sont en outre abordés: droits et place de la femme dans la société, pègre londonienne, violences conjugales, classes sociales, conditions de travail, etc.

Je me suis laissée embarquer par ce très beau livre, bien écrit et palpitant. En y pensant, je vois encore des scènes bien précises, comme si j'avais plutôt regardé une série. Ce alors même que l'auteure ne se perd pas en longues descriptions et que le livre n'est pas trop long.

Alors certes, les personnages sont un peu caricaturaux et ce premier tome sert surtout à planter le décor pour la suite (il y a un petit côté frustrant d'arriver si vite à la fin du livre avec plusieurs intrigues ouvertes), mais voici un roman historique qui vaut la peine et que je recommande!