AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Lire est le propre de l'homme (88)

Je crois que je n'aime pas beaucoup que la lecture soit cette Vertu publique dont on peu tirer de la gloriole et des profits orthographiques ou sociaux, ni ce mausolée meut dans lequel on précipite de force et comme au hasard des collégiens rétifs et qui n'y comprennent rien. Je crois que je voudrais toujours qu'elle soit un vice privé, un chemin de traverse, une échappée belle et que chacun lise pour soi, contre le monde.
Commenter  J’apprécie          10
Une enquête sur les ' pratiques culturelles des Français à l'ére numérique ' a demontré que plus on utilise Internet , plus on va au musée , et plus on a des livres .
Marie-Aude Murail .
Commenter  J’apprécie          10
Quel être cosmique qu'un enfant, un adolescent qui lit! C'est à la fois un être qui rêve et qui agit, qui joue et réfléchit: il est en train de se construire, il est en train de grandir, et nous n'en avons jamais fini de grandir.
Gisèle Bienne
Commenter  J’apprécie          10
Moi, j'interrogeais leurs mots, je les répétais, m'en étonnais, les apprivoisais; les mots et leur musique, les mots et leur silence, les mots et leur résonance. Voix du monde, voix d'auteurs portées par des interprètes qui les aimaient, nous les transmettaient. Ce qui m'intriguait, c'est qu'il s'agissait d'oeuvres contemporaines. Ces textes avaient tous quelque chose à me dire.
Gisèle Bienne
Commenter  J’apprécie          10
Mais ne nous lassons pas non plus d'argumenter, d'exposer, d'expliquer partout où nous avons l'occasion de rencontrer des enfants et des adolescents, que quelqu'un, quelque part, a intérêt -un intérêt morbide- à ce qu'ils soient incultes, incapable de penser et de parler (car on peut très bien savoir lire, écrire et compter -qui sont des moyens- si c'est en méconnaissance complète des fins: la parole et la pensée libre, à quoi bon?).
Sophie Chérer
Commenter  J’apprécie          10
Les temps ont changé. Une clique de cyniques dangereux est arrivée au pouvoir, qui réussit à faire passer un foulard ou une kippa sur la tête, une croix ou une médaille autour du cou, pour des déclarations de guerre à l'humanité, tandis qu'elle-même étale en toute impunité les signes par milliers, extérieurs comme intérieurs, de la vraie religion de l'époque: fric, finance, marchés boursiers, performance, technologie, flexibilité. Tout, jusques et y compris l'école, doit à présent obéir à ce commandement: être rentable. Procurer une rente donc. Mais au fait, à qui?
Sophie Chérer
Commenter  J’apprécie          10
Septembre 1954. Le premier ministre, Pierre Mendès France, s'adresse solennellement à la radio, la veille au soir de la rentrée des classes, à tous les écoliers du pays. Il commence par leur avouer son amour des grandes vacances. Lui aussi, à leur âge, voulait qu'elle dure toujours. Et, très vite, il se pose avec eux la question: Pourquoi rentrer à l'école alors qu'on est si bien, chez soi ou dehors, à jouer? Et il répond sans ambiguïté: parce que l'école existe pour donner des forces aux enfants qu'ils sont aujourd'hui, pour les cultiver, pour leur permettre de grandir et de devenir les adultes accomplis dans leur pays, et le monde, auront besoin demain.
Depuis ce temps, aucun homme politique n'a plus parlé ainsi à l'enfance et à la jeunesse de son pays, avec cette confiance et ce respect profond, sur ce ton exemplairement républicain: libre d'esprit, égal d'humeur, et fraternel.
Sophie Chérer
Commenter  J’apprécie          10
J'avais commencé, moi aussi, à vivre deux vies parallèles. La vie normale et la vie dans les livres. La vie normale était... normale, et incroyablement solitaire, même avec des parents, des frères, l'école, quelques camarades. Jamais, adulte, même en des instants de grands désarroi, je n'ai retrouvé cette sorte de solitude si particulière de l'enfance. Je me souviens de toutes ces pensées dans ma tête, que je gardais pour moi parce que je ne savais pas les dire, ou parce que je craignais qu'on ne les trouve trop étrange. Et je me souviens de l'étirement infini du temps. J'attendais presque tout le temps quelque chose.
[.......]
Quand je lisais, je n'attendais plus.
Forence Seyvos
Commenter  J’apprécie          10
25. Je lis parce que, dans "Mister Pip", Lloyd Jones a écrit:
"Tu ne peux pas faire semblant de lire un livre. Tes yeux vont te trahir. Ton souffle aussi. Quelqu'un qui est fasciné par un livre oublie tout bonnement de respirer. La maison peut prendre feu, le lecteur plongé dans un livre ne lèvera pas les yeux avant que le papier peint s'enflamme. Pour moi, Matilda, "De grandes espérances" est ce genre de livre. Il m'a permis de changer ma vie.
Susie Morgenstern
Commenter  J’apprécie          10
Je ne sais pas pour vous, mais moi, il m'est déjà arrivé de m'imaginer en prison.
Comme ça, pour rien, c'est juste une idée qui me traverse parfois l'esprit.
Alors voilà, tout à coup je suis dans une cellule grise, avec rien, si ce n'est un lit entouré de murs.
[.......]
Dans cette cellule, il n'y a rien à faire. Et c'est là, dans mon costume rayé, que je me dis qu'il ne me reste que ce qui est en moi. Comme mon imaginaire. Ça fait partie des choses qu'on ne peut pas m'enlever. Jamais. C'est à moi, indissociable de moi.
En fait, c'est moi.
Michel Van Zeveren
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (176) Voir plus




    {* *}