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EAN : 9782205074970
120 pages
Dargaud (23/10/2015)
3.91/5   153 notes
Résumé :
Sept histoires courtes magnifiquement racontées par Olivier Pont, l'auteur d'Où le regard ne porte pas. Une lycéenne mal dans sa peau; une femme au foyer qui, en 1968, va s'émanciper sur les barricades ; la responsable d'une petite boutique de sous-vêtements qui lutte contre les grandes enseignes ; une femme qui décide de poser nue comme modèle pour une raison très personnelle ; etc. Des fragments de vie subtils, drôles, parfois tragiques et souvent sensuels.
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Dargaud...

Elles s'appellent Chloé, Mathilde, Alison, Sylvia, Fanny, Elika ou Fleur.
Chloé est complexée par sa petite poitrine.
Mathilde veut se libérer de sa vie morose auprès de son mari en ce mois de mai 1968.
Alison, ex-actrice de cinéma érotique, ne veut plus se dénuder devant les caméras.
Sylvia, femme plantureuse aux formes généreuses, ne comprend pas pourquoi son mari ne la regarde plus.
Fanny décide de poser nue devant des peintres amateurs comme pour immortaliser sa poitrine.
Elika refuse la vie qu'on lui a dictée.
Fleur habille et déshabille toutes les femmes dans son magasin de lingerie et ne vend pas que de la dentelle...

7 femmes croquées par un homme, 7 petites histoires pleines de charme et de sensibilité. Elles dégagent toutes une certaine sensualité. Pleines de vie et incroyablement touchantes, elles sont très belles dans leur quête de soi et la maîtrise de leur corps. Olivier Pont dépeint avec force et fragilité toutes ces femmes et maîtrise l'art des non-dits. Il émane de ces tranches de vie faussement légères beaucoup d'émotions. L'auteur nous offre un album très délicat et tout en subtilité porté par un dessin semi-réaliste sobre et élégant et des couleurs tendres.
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Rien ne les intimide plus qu'une femme sans complexe, qui s'assume telle qu'elle est.
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Ce tome contient sept chapitres, chacun consacré à une femme différente. Sa première édition date de 2016. Il a été réalisé par Olivier Pont le scénario et les dessins, et par Laurence Croix pour les couleurs.

Chloé, 12 pages : Sarah & Julie, deux lycéennes papotent en se rendant au cours de natation à la piscine. La discussion porte d'abord le fait que Nico a rompu avec sa copine et qu'il est maintenant libre. Justement, elles arrivent devant les portes de l'établissement et les mecs sont là en train d'attendre : les échanges sont vaguement orientés drague. Dans les vestiaires des filles, les copines continuent de papoter, et la discussion porte maintenant sur la taille de leurs seins, leur développement, la forme qu'ils auront à quarante ans. Derrière elles, une camarade d'origine asiatique se change en silence. Mathilde, onze pages : Au beau milieu de la journée, dans la maison vide de ses occupants, Mathilde enfile son manteau, prend sa valise et s'en va. Dans la rue, les forces de l'ordre embarquent des manifestants dans le panier à salade. Henri, son mari, rentre dans son foyer en fin d'après-midi et il trouve la lettre que son épouse lui a laissé. Il la lit : elle s'adresse à lui en sachant que cette lettre le surprendra sans doute. Depuis le temps, qu'il ne la voit plus, ne l'entend plus, elle doute de sa capacité à anticiper la moindre de ses pensées. Alison, treize pages : Alison, une femme magnifique, est en plein tournage d'une scène romantique où son partenaire l'embrasse, glisse sa main dans son corsage, en dégage le sein gauche pour le peloter. Elle l'arrête dans son geste, se dégage et s'emporte contre le réalisateur Sidney Bridge car son contrat stipule explicitement qu'elle ne tournera pas dans une scène dénudée.

Sylvia, treize pages : Slyvia est en train de revêtir sa lingerie chic, sur sa silhouette empâtée. Elle ressasse : les hommes, ils sont comme ça. Ils aiment leur femme et puis ils l'abandonnent. Au début leurs yeux, ils leur disent qu'elle est tout pour eux. Parce qu'elle avait quelque chose qui les attirait et qui leur plaisait. Et puis un jour, ils ne la regardent plus pareil. Ils ont eu ce qui leur avait plus ; il reste ce qui ne leur plaît pas. Fanny, quatorze pages : Fanny, belle femme rousse se promène dans la rue, s'arrête à un kiosque pour acheter de la lecture, prend un café, reprend sa promenade en ville, s'arrête pour noter l'adresse et les coordonnées d'un atelier de nu. Elikya, quatorze pages : dans un petit village de brousse, le père d'Elikya la confie à la famille de son nouveau mari, en échange de la dot promise. Elle ne desserre pas les lèvres. le nouveau mari ne s'en formalise pas : le temps fera son oeuvre. Fleur, dix-huit pages : C'est une petite boutique discrète, sans prétention, dont les habituées diront qu'elle est là depuis toujours. Quand elles en poussent la porte, c'est d'abord pour acheter un peu de tissu, quelques jolies matières qui les mettront en valeur et dans lesquelles elles se sentiront bien. Mais au bout du compte, c'est un peu plus que cela.

Le lecteur part avec un a priori en plongeant dans cet ouvrage : des nouvelles réalisées par un homme, un titre qui fait ressortir le mot Sein contenu dans le terme desSeins, une jeune femme à moitié dénudée sur la couverture. Il est probable qu'il s'agit d'un bédéiste faisant une fixette sur les atouts mammaires de la gent féminine et qu'il y aura une dimension érotique. À la lecture, la tonalité n'apparaît pas exactement celle-ci. Certes, l'artiste représente la poitrine nue de Chloé (et celle de Julie) pour la première histoire, puis celle de Mathilde et de quelques compagnes de manifestation, d'Alison dans la scène de cinéma, de Sylvia pendant l'amour, de Fanny lorsqu'elle pose nue dans un atelier d'élèves artistes, d'Elikya sous la pluie, et d'une cliente de Fleur. À chaque fois, le contexte s'y prête et cette nudité partielle joue un rôle significatif dans l'histoire, même s'il aurait été envisageable de réaliser des dessins simplement suggestifs de décolletés, ou de dos, ou en ombre chinoise, ou encore avec un élément en premier plan masquant le sein que l'on ne saurait voir. D'un autre côté, les plans de prises de vue et les représentations en elles-mêmes ne correspondent pas à une obsession sur cette partie sexualisée de l'anatomie féminine, ou à des codes visuels de nature érotique, encore moins pornographique.

D'ailleurs la narration visuelle s'avère posée plutôt qu'excitée, dans un registre naturaliste et descriptif avec un savant dosage de la densité d'informations dans chaque case. La première histoire s'ouvre avec une case de la largeur de la page montrant les deux adolescentes marcher dans la rue. le lecteur devine les immeubles de deux ou trois étages en arrière-plan, les trottoirs, avec une voiture et un scooter garés, d'autres jeunes gens en train de marcher, l'ambiance est plutôt lumineuse. Tout du long de ces cinq récits, l'artiste représente de nombreux environnements différents : le grand bassin de la piscine et ses circulations périphériques, les vestiaires, l'intérieur d'une demeure bourgeoise avec la décoration de différentes pièces et une lumière tamisée, un plateau de tournage avec ses caméras, le spacieux bureau d'un producteur de premier plan avec ses affiches, un simple diner au bord d'une route traversant une zone sauvage à perte de vue, un appartement plus modeste, un atelier de dessin avec les chevalets des élèves et l'estrade de pose du modèle, une zone désertique en Afrique avec un maigre village, un boutique de sous-vêtements féminins tranquille, discrète et accueillante. le lecteur apprécie le trait fin et souple utilisé pour les détourages, les détails rendant chaque lieu unique avec également des éléments plus génériques pour apporter une consistance complète. le lecteur observe également que la mise en couleur apporte une ambiance lumineuse particulière pour chaque histoire en fonction de l'environnement dans lequel elle se déroule.

Les personnages apparaissent très vivants : des silhouettes variées, des origines diversifiées, une expressivité un peu soutenue pour les visages faisant passer les émotions et les états d'esprit avec plus de conviction. Leur rendu présente une cohérence tout du long de chaque nouvelle, et du tome dans son ensemble, avec, lorsque la scène ou l'instant le requiert, un peu plus de sérieux, ou un sourire plus blanc et plus grand, ou une mine renfrognée, un visage moins lisse et marqué par les rides, une expression de dégout en mode comique, une expression tragique de résignation, un calme et une sérénité imperturbables reflétant un choix mûrement réfléchi, un entrain et une ingénuité pour un jeune adolescent, un grand plaisir éprouvé à s'adonnant à une activité préférée ou même en accomplissant son métier au quotidien. Toutes ces caractéristiques participent à modeler la personnalité de chaque protagoniste, premiers comme seconds rôles, et même pour les figurants, neutralisant de fait toute forme de relations dépersonnalisées, ou de corps objectifiés.

Pour autant, l'auteur raconte bien des histoires dans lesquelles la poitrine féminine constitue un élément indispensable du récit. Dans la première, les adolescentes constatent avec plaisir le développement physiologique, à l'exception d'une. Dans le deuxième, la poitrine dénudée devient un instrument d'affirmation de son indépendance. Dans la troisième, une femme a décidé de ne plus accepter que ses seins soient instrumentalisés par les réalisateurs. Puis une autre décide de s'en servir comme une arme dans un assassinat, une autre décide au contraire de les mettre en avant lors d'une séance de pose nue, ceux de la suivante servent d'inspiration. Enfin dans la dernière histoire, le choix de soutien-gorge par différentes clientes reflète la manière dont elles s'approprient cette partie de leur corps. de fait, l'auteur raconte chaque histoire, à l'exception de la sixième, du point de vue de la femme dont le prénom donne le titre au chapitre. Il adopte le point de vue de chacune d'entre elles, avec un a priori bienveillant, même pour la meurtrière. La poitrine féminine, quelle que soit sa forme, apparaît comme un point commun, une caractéristique physique qu'aucune ne peut ignorer et que chacune doit intégrer, en fonction de son histoire de vie, de ses aspirations, de son mode de vie. Olivier Pont ne porte pas de jugement sur l'une ou l'autre, se mettant au service de chacune, faisant preuve d'une démarche empathique sincère et honnête pour se mettre à la place de Chloé, Mathilde, Alison, Sylvia, Fanny, Elikya et Fleur afin de les faire exister. Il se projette en elles, se mettant à leur place, afin qu'elles s'incarnent pour la lectrice, le lecteur.

La couverture et le titre laissent supposer un ouvrage d'une nature doucement érotique, avec une fixation sur les seins. La lecture révèle des histoires avec une sensibilité d'une belle justesse, dans lesquelles la poitrine féminine joue un rôle capital mais pas exclusif de tout autre. le lecteur découvre une tranche de vie de sept femmes différentes, un peu plus avec deux ou trois rôles secondaires, de milieux différentes, d'origines différentes et vivant dans une autre partie du globe pour Elikya, avec une narration visuelle bienveillante sans être mièvre, consistante et facile à lire. Il se sent projeté dans leur vie et prend conscience de la présence inéluctable de cet attribut féminin, et des différentes manières dont il est considéré par chaque femme.
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C'est la deuxième BD que je lis d'Olivier Pont, la première était "Bout d'ficelle" et toujours autant de plaisir à la lire. Ici c'est un sujet délicat, intime. Les seins. de jolies couleurs douces ou tristes suivant le cas.
7 jolies nouvelles représentant 7 femmes à différents stades de la vie.
Chloé, une adolescente qui vit mal à cause de sa petite poitrine. Mathilde, homosexuelle, se bat pour avoir une vie qui lui ressemble. Alison, une ancienne actrice de pornographie qui lutte pour ne plus tourner nue. Sylvia, une femme bien en chair, mature, se bat pour à nouveau plaire à son mari. Elykya, une jeune africaine, est vouée à un mariage arrangé, s'enfuit pour y échapper. Et Fleur, telle une corolle bienfaisante, possède un magasin de sous-vêtements et aide toutes les femmes à écouter leurs désirs et leurs émancipations.
Un bien joli livre, agréable à lire.
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Les seins déclinés en sept nouvelles graphiques.
Les seins comme armes (de séduction ou autre).
Les seins comme objets publicitaires, commerciaux.
Leur taille, leur forme, la façon dont on se les approprie à l'adolescence et au cours du temps, lorsqu'ils changent avec la maternité, le vieillissement...
Les seins, source de plaisir (sexualité et allaitement).
La lingerie comme corset. Ou au contraire comme écrin, pour l'être aimé et/ou à séduire. Mais aussi pour soi : « Je permets [à mes clientes] de se réaliser pleinement telles qu'elles sont et non telles qu'elles voudraient être » dit une 'coach' en sous-vêtements...
Et bien sûr la menace qui pèse sur nous toutes : les seins comme bombes à retardement, on craint que le crabe s'y invite, prédateur silencieux. Avec pour conséquence la mutilation, voire la mort.

Jolis traits, jolies couleurs pour cet album.
J'ai trouvé des échos dans la plupart de ces histoires - échos parfois contradictoires : soutien-gorge à la fois carcan et parure...
Le conte africain m'a laissée indifférente, et je ne suis pas certaine d'avoir compris l'histoire de l'actrice.
La dernière nouvelle avec la boutique 'A Fleur de Peau' est ma préférée, douce, subtile, pleine de poésie.
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Elles sont sept. Sept femmes. Chacune avec sa personnalité, sa sensibilité, ses envies, ses goûts, ses besoins, son boulot, son présent, son passé...Mais aussi leurs combats, leurs coups de gueule, leurs recherches, leurs vies et avec cette farouche volonté de vivre qui les caractérisent.
Exister, exister face à l'adversité, se dépasser et combattre ces démons quotidiens qui, pour certaines, les hantent.
Elles ce sont, Chloé, Mathilde, Alison, Sylvia, Fanny, Elikya et Fleur.
C'est avec une infini tendresse que Olivier Pont les a dessinées, beaucoup de pudeur pour dévoiler leur corps, traits superbes sans trop de réalisme et sans aucune vulgarité. Eloge de la femme et de son corps avec infiniment de poésie dans des couleurs pastel.
Un bien bel album.
"Le paradis sur terre se trouve entre les seins d'une femme" dit le proverbe arabe cité en préambule.
L'auteur dessinateur l'a mis en exergue.
A lire.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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critiques presse (2)
Telerama
16 décembre 2015
Un conte délicieux et superbement troussé.
Lire la critique sur le site : Telerama
Auracan
16 novembre 2015
Une parenthèse délicate face aux grands courants de la BD, dont la lecture se révèle émouvante et douce.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
C’est une petite boutique discrète, sans prétention, dont les habituées vous diront qu’elle est là depuis toujours. Quand elles en poussent la porte, c’est d’abord pour acheter un peu de tissu, quelques jolies matières qui les mettront en valeur et dans lesquelles elles se sentiront bien. Mais au bout du compte, c’est un peu plus que cela. Au fond du magasin, derrière le rideau, il y a une pièce où je les reçois. Je leur offre un thé, et de l’attention… Nous parlons, de tout, de rien, mais surtout d’elles. Je les laisse seules quand elles le souhaitent. Elles peuvent essayer à loisir, aller et venir sans être dérangées, comme si elles étaient chez elles. En fait, elles sont chez elles. Prenez madame Parison. Elle est venue me voir pour la première fois, il y a trois ans. Des envies de dentelles, de décolletées plongeants. Un homme à séduire, sans doute. Quelqu’un de très timide, madame Parison. De très douce, mais trop peu sûre d’elle. Plus encore que les froufrous, c’est la sérénité qui impressionne les hommes, l’estime de soi. Rien ne les intimide plus qu’une femme sans complexe, qui s’assume telle qu’elle est. Nous sommes allées vers quelque chose de plus sobre, plus élégant. Follement érotique.et je sais que madame Parison est désormais une autre femme. Et une amie.
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Henri, cette lettre vous surprendra sans doute. Depuis le temps que vous ne me voyez plus, ne m’entendez plus, je doute de votre capacité à anticiper la moindre de mes pensées. Je pars, Henri… Je vous connais suffisamment pour savoir que votre première pensée sera pour le qu’en dira-t-on, pour cette peur du jugement des autres qui vous rend si faible. Peut-être après, laisserez-vous libre cours au mépris que vous cachez si mal, à la colère qui vous prend chaque fois que vous êtes impuissant face aux événements, et que vos amis ne soupçonnent pas chez vous. Comment le pourraient-ils, d’ailleurs ? Vous n’êtes en société que ce que l’on vous demande d’être. Il faut bien que le vernis craque parfois, ailleurs, mais jamais au grand jour. Je pars, Henri, pour respirer au grand air, sans peur de gêner, d’être inconvenante ou déplacée. Cela fait trop longtemps maintenant que j’étouffe dans votre petit univers mesquin, poussiéreux et rigide. Je pars pour être ce que je suis, tout simplement, et qui n’est ce que vous souhaitez que je sois. Je vous laisse à vos chiffres, à vos convenances, vos tristes idées, vos tristes amis. Je ne vous prends pas pour un monstre, Henri, juste pour un homme. Un homme trop petit, trop gris, trop plat, et si nous nous rencontrions aujourd’hui, je ne vous voudrais pas comme ami. Mais vous allez me parler des enfants… Je ne suis plus pour Jacques qu’un meuble encombrant qui l’empêche d’aller et venir à sa guise. Il ne me renvoie au mieux qu’une indifférence polie dont je ne sais que trop bien, grâce à vous, ce qu’elle deviendra. Pour Jeanne, c’est autre chose, et ne plus la voir aussi souvent me pèsera. Mais elle est encore jeune et je ne veux pas lui donner l’exemple de la résignation. Je sais que plus tard, elle comprendra mon geste, qu’il l’aidera à grandir. Et qu’elle m’en remerciera. Je vous laisse, Henri. Tout ce que je suis, mon cœur, mon corps, mes rêves et mes idées, tout ce qui ne vous intéresse plus depuis longtemps mais sur quoi vous conserviez malgré tout un regard de propriétaire. Tout cela explose en ce beau mois de mai. Au bout du compte, vous n’aurez pas su conserver grand-chose. Et surtout pas le semblant de vie qui nous avait fait palpiter il y a cent ans de ça, et à qui j’entends rester fidèle. Bien à vous, Mathilde.
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Ne vous justifiez pas, je connais ça par cœur, vous avez raison de choisir la radicalité. Trop de gens se noient dans les compromis. Sans être offensant, je me doutais que vous et Sidney ça ne tiendrait pas. C’est un pragmatique, sans vision, sans idéal. Il ne pouvait pas comprendre vos aspirations. Au fond, il ne voyait de vous que ce qu’il avait envie de voir. Vous vous seriez fanée à son contact.
Commenter  J’apprécie          100
Les hommes, ils sont comme ça... Ils nous aiment et puis ils nous abandonnent...
Au début, leurs yeux ils nous disent qu'on est tout pour eux parce qu'on avait quelque chose qui les attirait et qui leur plaisait. Et puis un jour ils nous regardent plus pareil...
Ils ont eu ce qui leur avait plu... Il reste que ce qui leur plait pas...
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Le paradis de la terre se trouve entre les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, dans les pages d'un livre...
proverbe arabe
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