Avec des Si et des Peut-être

Les gens que l'on aime ne disparaissent jamais complètement, ils restent là avec nous et l'on peut faire appel à eux si on en a besoin.

Ce n’est pas que je n’aime pas ma vie, non : je l’apprécie, ou en tout cas elle ne me déplaît pas. C’est juste que je me demande toujours ce qu’elle pourrait être si je faisais les choses différemment.

C'est bien connu, dormir c'est pour les faibles.

On devrait pouvoir visualiser le tournant que prendrait notre vie si on faisait un changement, même un tout petit.

À quoi bon s'interroger sur quelque chose qui n'est pas arrivé et qui n'arrivera jamais...? À quoi cela peut-il servir si ce n'est à se faire du mal? C'est comme ça. Réécrire sa vie, c'est aussi prendre le risque de modifier des choses auxquelles on tient. Un peu comme s'il y avait des effets secondaires. Alors non, je ne me demande pas. Je vis au présent, je regarde devant et j'avance.

P196 : "- Oui, enfin, si çà se trouve, tout à l'heure, he vais traverser la route et me faire écrabouiller par un bus. On ne maîtrise pas tout, et à se demander tout le temps ce qui aurait pu être on en oublie de livre."
P216 : "Tout çà, en parallèle des quotidiennes. Un boulot colossal.
Si on m'avait dit çà au début de cette aventure, je n'y aurais pas cru. Pourtant, j'ai aimé cette effervescence, cette impression de compter, d'être attendue, d'avoir du talent pour quelque chose.
Et après avoir poussé la porte de l'appartement chaque soir un peu plus tard que la veille, j'ai interdit à cette petite voix, celle qui vient du fond de soi, et qui n'est jamais très agréable, de me demander si le travail n'avait pas pris le pas sur l'essentiel.
P320 : "Il est temps de ne plus voir de signes partout. Du destin au hasard, il n'y a finalement que quatre lettres et un pas. Mais ce qui compte, au fond, c'est que ni l'un ni l'autre ne sont à la barre de nos vies".

Pourquoi se poser ce genre de questions? Tu as le boulot que tu as, il te plaît, tant mieux, il ne te plaît pas, tu en changes. Si on doit commencer à se demander ce que l'on aurait dû faire dans le passé, il y a peu de chances de vivre au présent.
(P.258)

Je ne vois pas en quoi c'est mal d'avoir envie de savoir où on serait si on avait fait d autres choix. Des tas de gens voudraient savoir, ds tas! Sauf que, moi, je le vis. Et que je ne sais ni comment, ni pourquoi, ni si c'est définitif.
(P.193)

« A quoi bon s’interroger sur quelque chose qui n’est pas arrivé et qui n’arrivera jamais… ? A quoi cela peut-il servir si ce n’est à se faire du mal ? C’est comme ça. Réécrire sa vie, c’est aussi prendre le risque de modifier des choses auxquelles on tient. Un peu comme s’il y avait des effets secondaires. Alors non, je ne me demande pas. Je vis au présent, je regarde devant et j’avance. »

A quoi bon s'interroger sur quelque chose qui n'est pas arrivé et qui n'arrivera jamais... ? A quoi cela peut-il servir si ce n'est à se faire du mal ? C'est comme ça. Réécrire sa vie, c'est aussi prendre le risque de modifier des choses auxquelles on tient. Un peu comme s'il y avait des effets secondaires. Alors non, je ne me demande pas. Je vis au présent, je regarde devant et j'avance.