City Spies, tome 1

Mignon.

5 jeunes (12 à 15 ans) constituent une équipe d'espionnage au profit du MI6, chacun a son talent, a accès à un superordinateur (mais sont surveillés euh, supervisés, par deux adultes quand même, faut bien faire à manger) et doivent lutter contre le crime organisé transnational et déjouer des complots qui pourraient éradiquer l'espèce humaine.

La couverture française est plus mature, laissant penser à une lecture plus « grand ado ». La couverture originale donne une meilleure impression. On est plus du côté d'un mix des totally spy et du club des 5 que réellement du côté de Chérub (pour la petite étiquette collée par l'éditeur probablement).
Des grands méchants nommés UMBRA ou la marque mauve. Ça vaut bien le LAMOS ennemi du WHOOP non ?
Et puis Chérub date de 2004 (2007 en France), ses fans ont bien grandi depuis et si j'ai bien aimé Chérub (les 3 premiers), on est loin, clairement, ici de la qualité de cette série pour ado, plus « mature » je dirais. L'auteur de Cherub est Anglais, ici, l'auteur est passé à la sauce américaine, plus guimauve bien sucrée.

Cela étant, pour une lecture enfant de 10 à 12 ans, city spies doit être sincèrement attrayant. (et pas de sentimentalisme et mamours dégeu dans ce tome, encore mieux).

Quand Sara, jeune hackeuse de douze ans, passe devant le juge, elle ne sait pas qu'elle va bientôt intégrer le MI6 pour une mission exceptionnelle avec d'autres jeunes talentueux.
Je n'avais jamais lu James Ponti et j'ai aimé ce thriller tout à fait entraînant. L'intrigue est bien expliqué et il y a parfois quelques pointes d'humour. Notre équipe est dynamique, chacun a un caractère spécifique. On suit plus précisément Brooklyn, la petite dernière du groupe. Elle est la plus jeune et pleine de promesses. Mère, le leader, est un personnage avec un capital sympathie important ; la recherche de ses enfants le rend fragile. L'enquête autour du mystère de la marque mauve est au centre de l'histoire. Un livre qui appelle une suite avec plusieurs éléments qui restent en suspens à la fin du livre.
Merci à Casterman et Masse Critique pour cette lecture sympathique.

J'ai déjà lu énormément de livre dans les genre thrillers/policiers/polars, mais dans l'univers de l'espionnage, finalement, il y en a peu dans ma liseuse ou mes bibliothèques. Je ne saurais même pas dire pourquoi, alors que j'adore ce genre. Bon ok, j'ai vu pas mal de films ou séries dans ce genre, mais niveau littéraire, cela se fait plutôt rare. Aucune raison particulière ne me saute aux yeux, il va falloir que je remédie à cela !

La série Cherub… oups, je ne l'ai pas regardée, je connais de nom, mais cela s'arrête là, je ne sais même pas de quoi elle parle. Mais si, comme mentionné sur la couverture, ce livre plaira aux fans de la série, il va falloir que je me décide à y jeter un oeil.

La seule chose qui m'a frappée, est que dans certains moments de l'intrigue, j'ai eu l'impression de ne plus me trouver dans un livre fait pour les lecteurs d'une douzaine d'années, mais bien pour des plus âgés. Oh pas forcément de beaucoup, mais malgré tout, je trouve que certains passages sont plus à la portée de lecteurs plus âgés. Ce n'est pas que ce soit réellement gênant, surtout si vous le lisez alors que vous êtes dans une tranche d'âge au-dessus de celle ciblée ici, cela ne vous marquera pas forcément, mais je pense que le public cible pourrait s'y sentir un peu perdu. Je trouve cela dommage d'un point de vue adulte, que je suis. Mais je dois vous avouer que ce n'est pas durant ma lecture que j'ai fait ce constat, c'est plutôt par la suite, lorsque le moment de vous livrer cet avis est venu et que je relisais mes notes afin d'ordonner un peu mes idées. C'est bien que sur le moment, cela n'est pas vraiment flagrant finalement !

Dans l'ensemble, je trouve que cela ressemble fort à l'univers James Bond à la sauce jeunesse. On y retrouve tout ce qui fait un bon film d'espionnage, je parle de film car je n'ai pas non plus énormément de référence au niveau littéraire. Tant l'action que l'intrigue, tant le niveau de suspens que les personnages, tant la cohérence que le déroulement, tout est tel que nous pourrions tous les retrouver dans un James Bond sans que cela ne soit choquant. Bon ok, James Bond est très adulte par moments, mais honnêtement, cela ne me poserait pas de problèmes de retrouver Sara dans une des intrigue du célèbre agent secret au service de sa Majesté ! Ou encore dans un épisode de Chapeau Melon et Bottes de Cuir, pour ceux qui connaissent.

Par moments, cela me faisait un peu penser à la série La femme Nikita où, là aussi, il est souvent question d'espionnage (je parle de l'ancienne série et non la nouvelle que je n'ai jamais regardée).

Pour un premier tome, nous avons déjà énormément d'informations, alors qu'en règle générale, ce tome sert plus d'introduction à ce que l'auteur nous réserve pour la suite. Mais vu le milieu dans lequel nous atterrissons, je trouve que c'est pas mal du tout d'avoir déjà une bonne base avant d'attaquer la suite. En parlant de suite, j'espère qu'il ne faudra pas attendre trop longtemps pour pouvoir la découvrir, j'ai hâte de retrouver tout le monde. Mine de rien, je me suis assez rapidement attachée aux personnages, et surtout, il y a encore pas mal de points que j'aimerais voir s'éclaircir un peu histoire d'y voir plus clair.

Sara Martinez a douze ans et elle a hacké le système informatique de la justice des mineurs de la ville de New-York pour tenter d'échapper à sa famille d'accueil. Elle a ainsi attiré l'attention du MI6 qui envoie un espion afin qu'elle échappe à la justice. Elle rejoint une base secrète, la Fondation pour l'étude et la recherche sur la météorologie FERM à Kinloch en Ecosse, une façade pour une école de jeunes espions dirigée par Mère.
Cinq années auparavant, Mère a tenté d'infiltrer Umbra, le syndicat mondial du crime composé de mercenaires, de terroristes et d'anciens agents secrets. Sa femme Clémentine l'a trahi. Il a été sauvé par Paris, un jeune garçon d'origine africaine, réfugié rwandais.
Sara alias Brooklyn se retrouve avec d'autres jeunes apprentis espions, Salon Omborenga alias Paris, originaire de Kigali au Rwanda et spécialiste des techniques de survie, Olivia alias Sydney, spécialiste des opérations de terrain, Joao Cardoso alias Rio, magicien des rues et Anita Bishwakarma d'origine népalaise, alias Kat comme Katmandou et spécialiste de la cryptographie. Ils vont devoir infiltrer le sommet mondial de la jeunesse durant lequel Stavros Sinclair organise un prix pour l'innovation de la jeunesse en faveur du climat.
Stavros Sinclair est le fondateur et PDG de la multinationale Sinclair Scientifica spécialisée dans la Tech et qui fabrique aussi bien des puces électroniques que des missiles. Il participe au sommet mondial de la jeunesse pour l'environnement à Paris.
La couverture porte un macaron publicitaire "pour tous les fans de Cherub". En effet, cette nouvelle série américaine imagine une base secrète en Écosse dans laquelle sont formés de jeunes gens recrutés dans le monde entier afin de mener des opérations spéciales pour le MI6. Dans ce premier épisode, l'équipe doit infiltrer un congrès mondial de la jeunesse et éviter un attentat organisé par le syndicat du crime, Umbra. Les chapitres enchaînent des épisodes d'action, de courses poursuites et le suspense est haletant. Cette nouvelle série efficace permet d'élargir nos lectures de romans d'espionnage. Il y a nettement moins de violence que dans Cherub ou les Henderson's Boys et les apprentis espions font davantage preuve d'intelligence et de ruse.

City spies
Sarah risque gros : après avoir piraté un ordinateur, elle se retrouve face à un juge et la prison lui tend les bras lorsqu'un étrange avocat vient littéralement la sauver. Entraînée en Écosse, elle va faire la connaissance d' autres jeunes de son âge et va commencer un étrange entraînement.
Très chouette lecture pour les adolescents à partir de 11 ans. On ne dépoussière les vieux romans d' espionnage pour les remettre au goût du jour. Un petit air de James Bond pour un jeune public qui sera vite happé dans cette intrigue.