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J'ai eu quelques difficultés à entrer dans cet univers du polar ancré dans un terroir, cette fois-ci la Dordogne. Un polar bien d'chez nous ! Mais heureusement, je ne suis pas du genre à abandonner dès les premières pages !

Ça a été une très bonne lecture finalement.
C'est un polar que je qualifierai de classique, mais qui n'en est pas moins surprenant. Car, personnellement, je n'avais pas trouvé le coupable avant qu'il soit énoncé.
Outre le suspens présent jusqu'au bout (y'a pas mal de rebondissements... et un peu trop de suspects... de quoi en perdre son latin... vous verrez), ce qui m'a intéressée est le contexte dans lequel l'intrigue se tient : l'apiculture, les guéguerres dans les campagnes pour des terres et leurs usages... et le génocide arménien qui est en toile de fond. Avec pour couronner le tout le fils de l'enquêteur principal qui se retrouve à empaqueter le miel en tant que frère prieur (vocation récente), la tante qui ne tient pas en place (et qui n'a pas la langue dans sa poche), un trafic de dents... Y'a plein de choses dans ce polar ! Je ne me suis pas ennuyée !
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J'ai adoré me plonger dans l'univers de l'apiculture. Ce livre nous tient non seulement en haleine mais nous apprend beaucoup de choses sur la nature, l'agriculture...et la psychologie ! Pour moi, Agathe Portail approche ses différents personnages avec beaucoup d'humanité et de compassion. Les gendarmes chargés de l'enquête me font penser aux gendarmes de St Tropez...sans Louis de Funès.. mais avec ce côté bon enfant et généreux de leurs personnes. J'ai beaucoup apprécié comment Agathe Portail étudie les secrets de famille à la loupe avec beaucoup de vérité et d'empathie. Enfin, ses descriptions sont à tomber !
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Géraud Dambérailh est missionné pour remplacer le chef d'une brigade d'un petit village de Dordogne. Eloigné des siens, empétré dans l'ombre de la personne qu'il remplace, Géraud trouve du positif en rendant visite à son fils au monastère voisin. Mais sa tranquilité est de courte durée car un membre éminent du village trouve la mort dans des circonstances exceptionnelles : il a été victime d'une attaque d'abeilles.

Géraud va donc mener l'enquete avec ces nouveaux collaborateurs mais également sa tante Daphné qui ne reste pas les deux pieds dans le même sabot. le nombre de suspects se multiplie et il va falloir de la finesse pour venir à bout de cette enquête.

c'est grâce à l'opération Masse Critique de Babelio que j'ai pu découvrir ce roman et cet auteur que je ne connaissais pas du tout. Il s'agit du deuxième roman mettant en scène le personnage de Géraud Dambérailh (Le premier étant l'année du gel). J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a fait penser à un cosy mystery mais qui se passe cette fois ci en France.

On est immergés à Montraguil, paisible village de Dordogne, ses us et coutumes et ses habitants ainsi que le héros local qu'est le chef de la brigade de gendarmerie que Géraud remplace. Tout le monde est plus ou moins considéré comme suspect même si les alibis semblent solides. Tous les secrets que l'on croyait enfouis sont révélés au grand jour.

J'ai adoré le personnage de Géraud mais surtout de sa tante Daphné qui nous la joue Miss Marple et Géraud qui nous la joue Hercule Poirot à la fin quand il a trouvé le coupable. J'ai soupçonné tout le monde sauf le coupable.

C'est une très bonne découverte, je lirais très probablement l'année du gel pour retrouver Géraud et Daphné dans leur première enquete.
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J'adore quand je découvre grâce aux réseaux sociaux un livre totalement passé sous le radar de mes (longs et fréquents) passages en librairie, parce que c'est une valeur ajoutée intéressante aux réseaux sociaux et que ça permet souvent de lire des titres plus confidentiels avec lesquels on passe malgré tout de très bons moments de lecture.

Je n'avais pas lu le premier roman d'Agathe Portail, L'année du gel paru en janvier 2020 déjà chez Calmann-Lévy et c'est dommage car j'ai tellement aimé son personnage du major Dambérailh que j'ai envie désormais de lire son précédent roman (et les prochains à paraître, aussi).

Un entrepreneur pas franchement agréable qui a lancé une box autour du miel en association avec un apiculteur de Dordogne où il vient de s'installer et en partenariat avec un monastère voisin, est retrouvé mort piqué par des centaines d'abeilles enragées.

Pour le major venu remplacer pour quelques mois l'officier dirigeant la brigade de gendarmerie du coin, cette mort va rapidement apparaître comme suspecte puisque l'apiculteur l'informe qu'une des ruches à proximité a été renversée, puis remise en l'état.

Dans son enquête, Dambérailh va découvrir que son macchabée n'était pas apprécié de grand monde, et que les magouilles, les pressions exercées sur ses partenaires et les secrets de famille l'entourant font rapidement grimper la liste des suspects, tout le monde ayant une bonne raison de vouloir s'en débarrasser.

Une enquête rafraîchissante servie par des personnages atypiques, un peu burlesques mais sérieusement efficaces ! Voilà un roman policier différent, qui ne verse ni dans le glauque ni dans les stéréotypes du genre, une lecture très agréable servie par la belle plume de son autrice que j'ai adoré découvrir.

Chronique partagée depuis mon compte Instagram. Service de presse numéro obtenu via la plateforme NetGalley.
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Un roman très agréable à lire dont l'intrigue se situe dans une petite bourgade de Dordogne.
Une mort qui semble accidentelle, mais qui ne l'est pas, deux familles en première ligne qui gardent chacune leurs petits secrets, des personnages annexes intéressants comme ces moines ou ce sdf, des potentiels coupables à la pelle, un commissaire (et sa tante) parachuté(s) là un peu contre son gré, et son aide revenu d'un arrêt maladie, qui n'a pas perdu la main, mais qui manque un peu de tact, sans parler d'une bonne petite touche d'humour... tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un bon moment.
J'ai eu un peu de difficulté à entrer dans l'histoire, mais une fois le décor planté, on ne lâche plus le livre.
J'ai toutefois trouvé dommage que l'auteur, après avoir passé du temps à nous décrire certains personnages annexes (tel le thanatopracteur ou le sdf), et après nous avoir donné envie d'en savoir davantage sur leur compte, termine le roman en nous laissant un peu sur notre faim quant à leur passé ou leur devenir.
Par ailleurs, n'ayant pas lu le tome 1 qui, très certainement donnait le contexte et devait en dire long sur le commissaire et cette fameuse tante, j'ai regretté que l'auteur ne prenne pas un peu de temps pour nous présenter ces personnages. Il ce serait certes agi d'une redite pour ceux ayant lu le tome 1, mais cela manque lorsqu'on commence par le tome 2. L'arrivée de la tante par exemple, semble totalement incongrue si on ne connaît pas la précédente histoire.
Merci à Calmann Lévy et à Netgalley de m'avoir permis de découvrir cette auteur.
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La nouvelle enquête du major Dambérailh, appelé en Dordogne pour un meurtre perpétré par des abeilles, va lui donner beaucoup de fil à retordre. Vous aimez les policiers du terroir savoureux, bien ficelés, avec des personnages hauts en couleur ? Alors ne manquez pas Piqûres de rappel, le second roman d'Agathe Portail, il est excellent !
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J'ai aimé ce polar régional, qui nous emmène dans une ville de Dordogne appelée Montraguil. On y rencontre le major Dambérailh, qui remplace Peramel, à qui il se compare souvent et qui est actuellement en arrêt maladie. Celles et ceux ayant lu « L'année du gel » y retrouveront avec plaisir sa tante Daphné, qui a des airs de Miss Marple et qui sait faire parler discrètement les témoins ou les suspects potentiels. Il y a également l'officier de police judiciaire Jules Louvain, qui a apparemment des allures d'Hercule Poirot. Il s'agit là d'un trio d'enquêteurs très attachants.
A un moment donné, presque tout le monde devient suspect dans cette enquête, car beaucoup avaient des raisons de s'en prendre à Hugo Cassague, le fondateur d'Honey Box et associé de l'apiculteur du coin, Pascal Capitourlan. Agathe Portail réussit avec brio à m'avoir avec un twist final très bien amené.
En bref, c'est une enquête comme je les aime, bien écrite, sympathique, plutôt à l'ancienne, avec des carnets bien remplis de questions et d'hypothèses, dans une campagne périgourdine que j'affectionne. J'ai bien envie désormais de découvrir « L'année du gel » , de la même auteure, afin de mieux comprendre la famille Dambérailh, cette fois-ci avec pour toile de fond la viticulture.
Je remercie vivement les éditions Calmann-Lévy et NetGalley pour cette lecture très agréable.
Lien : http://voyagesdek.travel.blo..
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Revoici le major Dambérailh pour une nouvelle enquête. Cette fois-ci, il se trouve loin des siens. Non, pas sa famille, au contraire, il se rapproche même de son fils Baptiste. Il est loin de sa brigade, parce que le chef de celle de Montraguil, le très apprécié major Péramel est en arrêt-maladie. Tout pourrait se passer dans le meilleur des mondes, si un accident ne survenait. Enfin, si cela avait été un accident, tout se serait bien passé, sauf que ce n'est pas le cas. pas de chance pour le major : c'est-un-meurtre. S'il n'évolue pas cette fois-ci dans le milieu du vin, il découvre celui du miel, des apiculteurs devrai-je dire, et ce milieu n'est ni doux, ni tendre, ni sucré. Il paraît même sans pitié. Non mais franchement, qui aurait envie d'assassiner quelqu'un à coup de piqure d'abeilles, sachant non que le résultat est aléatoire (après tout, quelqu'un aurait pu passer par là et appeler les secours, qui sait ?) mais que la mort est lente et douloureuse. J'ai envie d'ajouter que cette personne, quelle qu'elle soit, n'aura jamais le labelle "ami des abeilles". Celles qui ont piqué sont mortes elles aussi, désorganisant ainsi complètement la ruche dont elles sont issues.

Qui pouvait haïr autant Hugo Cassague le fondateur d'Honey Box ? Telle est la question à laquelle doit répondre le major, question qui obtient un peu trop de réponses. Il gagne un temps précieux à trouver qui ne le haïssait pas, qui l'aimait même, et savait le juger correctement, lui qui n'était pas à un excès près. Je ne parle pas d'excès culinaire, ou d'excès amoureux. Je parle d'excès pour obtenir ce qu'il voulait, utilisant de trop gros moyens pour un résultat qui n'aurait peut-être pas demandé tant. En parlant d'Hugo Cassague, je ne parlerai pas de "noirceur de l'âme humaine", de son côté "sombre", non, je parlerai plutôt de bêtises, de manque cruel d'empathie et de traditions familiales mal digérées.
Comme dans l'année du gel, la première enquête du major Dambrérailh, la famille est importante. le major en sait quelque chose, lui qui a le bonheur de voir son fils heureux, apprécié es autres, et tant pis si le major n'avait pas du tout pensé à cette voie pour lui - l'important est de s'être trouvé, et la communauté monastique dans laquelle il vit ne manque pas de personnalités hors-normes. Dambérailh doit composer aussi avec sa tante, Daphné, à qui il a bien dit de ne pas se mêler de l'enquête. Enfin, presque pas. Je ne vous raconte pas son ébahissement quand il constate le rapprochement même pas stratégique entre Daphné et le représentant de la brigade de recherches qu'on lui a collé dans les pattes, à savoir Jules Louvain. Ou plutôt si, je vous le raconte en citant le texte :

Ce n'était pas l'envie qui manquait au major de saisir l'OPJ au col pour avoir osé appeler sa tante par son prénom, mais il lui fallait garder les deux mains sur le volant.

Franchement, qui de mieux qu'une innocente vieille dame pour en apprendre un peu plus sur toutes ses familles, dont celle de Cassague, justement ? Qui mieux pour sympathiser avec Asma Cassague ? Daphné, femme de goût, comme dit son neveu, femme qui appelle un chat un chat avec beaucoup de réalisme aussi ! Elle fait la paire avec Louvain, insaisissable et parfois incontrôlable, qui ne manque pas (parfois) de jouer avec les nerfs du major.
Oui, voir des personnages aussi humains, aussi prompts à dire les choses, les faits, leur ressenti au plus juste cela fait du bien face au noeud de vipères que constituent les relations que la famille Cassague entretient avec autrui. Entre les secrets, les non-dits, ou au contraire ce qui est dit haut et fort dans le but d'appuyer là où cela peut faire le plus mal possible, les détestations même pas cachés,, on peut légitimement se demander comment plus de dégâts n'ont pas été causés plus tôt. Et si l'on parle de famille, l'on parle aussi de ce que l'on choisit de transmettre - ou de ne pas transmettre - à ses enfants. le patrimoine génétique ? L'on n'y peut pas grand chose. La mémoire, par contre, l'on peut choisir ou pas de raconter, sachant que ne pas savoir, pour les descendants, est parfois pire : quand on sait, on a le choix de le transmettre. Quand on ne sait pas, se retrouver face à son histoire, à l'histoire de son peuple, peut être très douloureux.
Piqûres de rappel - un roman à la fois sombre et lumineux.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Après avoir lu et apprécié L'année du gel, j'étais ravie de retrouver la plume d'Agathe Portail. Des airs de Miss Marple, un soupçon d'Hercule Poirot, le terroir du sud ouest et vous avez la recette pour un bon moment de lecture et des méninges qui turbinent pour retrouver le meurtrier d'Hugo Cassague.

Couverture du livre « Piqûres de rappel » de Agathe Portail aux éditions Calmann-levy
Le roman s'ouvre sur deux personnages qui dépouillent les morts de leurs dents en or… la couleur est annoncée, dans les pages qui vont suivre, la mort sera au rendez-vous. Mais qui va mourir ? Celui qui attire toutes les rancoeurs est sans nul doute l'entrepreneur Hugo Cassague : un homme ambitieux, manipulateur, qui a des dossiers sur tout le monde et qui est prêt à tout pour réussir. A la tête de la société Honey Box, il tient son associé Pascal, il attise la colère de la femme de ce dernier Isabelle. Tout le monde dans ce petit bourg de Dordogne a des raisons de vouloir tuer cet homme « méchant ». le major de gendarmerie Dambérailh venu remplacer Péramel va prendre en charge cette affaire mais sa tante Daphné n'est jamais loin pour l'aider !

Encore une fois, Agathe Portail a su me prendre au jeu de cette enquête familiale car il est hors de question pour la tante Daphné de laisser son neveu, le major de gendarmerie Dambérailh, se charger tout seul de cette affaire. Même si un troisième acolyte est à l'affaire, ce duo de choc emporte l'adhésion du lecteur. de nombreuses pistes s'offrent au lecteur pour essayer de trouver le coupable dans la mort d'Hugo Cassague. Qui donc a pu libérer les abeilles qui ont de leur dard fatal amener Hugo Cassague dans l'autre monde ? Avec subtilité, Agathe Portail lance le lecteur – pourtant averti- la piste du coupable et jusqu'au dénouement – surprenant- notre cerveau réfléchit à tout va !

En résumé : une enquête comme je les aime et je retrouve avec plaisir la veine des Agatha Christie. Agathe Portail c'est un peu notre Agatha Christie du Sud-Ouest !
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« Qui fait son miel sait manier le venin »
Ainsi la quatrième de couverture introduit le nouveau roman d'Agathe portail.
Soit vous garder dans un coin votre tête cette phrase sibylline, tel un mantra qui vous distillerait un indice sur la suite à venir.
Soit, notre Agathe, fine mouche nous induit en erreur dès le départ…
Quoi qu'il en soit, polar des villes, polar des champs, ou d'ailleurs, pour qu'il soit réussi, il faut à mon gout qu'il me malmène, me trompe, me retourne, bref que je ne le vois pas venir.
Mission accomplie !
Prenez une miellerie qui se débat pour continuer à exister, un monastère où des frères prieurs sont eux-mêmes impliqués dans le miel et les affaires, deux familles amies/associées, méfiantes/confidentes…et quelques ingrédients qui viennent mâtiner l'histoire et lui donner une profondeur. Une pharmacienne sur la sellette, une association de chasse haute en couleur, un trafic de dents et un fil arménien qui se dévide tout au long de l'histoire.
Alors, le Major Dambérailh, parachuté en Dordogne avec à ses trousses l'inégalable tante Daphné et ses oreilles indiscrètes, aura fort à faire !
Illustré d'anecdotes singulières servies à la gouaille de l'auteure, je mise fort que ce polar pittoresque et bucolique vous déroutera.
Bravo Agathe pour ce second opus (qui fait suite à l'année du gel mais qui peut être lu indépendamment) particulièrement réussi.
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