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Major de gendarmerie Dambérailh tome 2 sur 3
EAN : 9782702180303
384 pages
Calmann-Lévy (13/01/2021)
4.02/5   86 notes
Résumé :
Qui fait son miel sait manier le venin.

Le major de gendarmerie Dambérailh a été missionné pour remplacer temporairement le chef de la brigade de Montraguil, petite bourgade paisible de Dordogne. Enfin, paisible… On note quelque agitation autour d’une châtaigneraie mise en vente par un monastère voisin et que se disputent un apiculteur et un propriétaire cherchant à étendre un parc photovoltaïque. L’affaire met en émoi l’association des chasseurs qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
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Calmez-vous tout de suite.

Je ne viens pas, avec mes gros sabots, polémiquer sur le vaccin du moment ! Non, non, non… J'arrive, telle une abeille malicieuse, vous parler de ma lecture du deuxième roman policier d'Agathe Portail.

Déjà, il faut vous dire que j'avais beaucoup aimé son précédent, L'Année du Gel, et j'ai pris encore plus de plaisir avec ce nouvel opus.

On retrouve donc le major de gendarmerie, Dambérailh, qui débarque en Dordogne et se retrouve vite piqué au vif (je sais, vous vous dites que vous allez en manger des jeux de mots faciles mais je fais ce que je veux en fait) et au coeur d'un nouveau meurtre !

Un truc pas banal, hein, parce que là, un meurtre pas piqué des vers, puisque le dénommé Hugo s'est vu passer l'arme à gauche à cause d'abeilles en furie ! Pas commun, hein ?

Bref, on retrouve ici ce que j'aime chez un auteur de roman policier quel qu'il soit. Une intrigue bien ficelée, des personnages hauts en couleur qu'on aime suivre de livres en livres et une solide documentation pour rendre crédible le tout !

Faut quand même avouer que je suis piqué du personnage de la tante Daphné, qui déjà, dans le précédent ouvrage, m'avait tapé dans l'oeil. Quelle joie de la retrouver ici, égale à elle-même, en enquêtrice de choc et … de choc.

Cosy mystery à l'ancienne, teinté d'un vrai amour du terroir, Agathe Portail crée sa marque de fabrique et impose son style. Ici, rassurez-vous, pas de tripes et de boyaux à outrance mais une galerie de suspects qui vous rappellera encore une fois une Agatha de notre connaissance.

Finement écrit, teinté d'un charme à l'ancienne et d'une douce ironie mordante (piquante, c'est ce que je voulais écrire, mais je sens que vous avez envie de me frapper) ce roman ancre l'auteure dans le paysage policier français.

Amateurs d'enquêtes à l'heure du thé et de promenades dans les jolis coins de France, vous trouverez aussi une lecture fort agréable, pour peu que vous teniez à l'abri des piqures …

Lien : https://labibliothequedejuju..
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L'arme du crime n'est pas banale : une armée d'abeilles en furie ! de quoi demander de la patience au duo de thanatopracteurs qui usent de leur « art » pour se constituer un pactole illicite, sur le thème du pas vu pas pris.


Mais revenons à la victime. Un manipulateur de fonds destinés à alimenter une startup prometteuse, qui propose un abonnement à une box, composée de produits de la ruche. Et pour cela, Hugo sollicite Pascal, apiculteur, ainsi que le monastère qui s'occupe du conditionnement.
Des liens troubles, que l'on sent régis par un passé lourd, unissent les protagonistes de l'histoire.

Aussi quand survient le drame, le décès d'Hugo retrouvé plusieurs heures après que les abeilles l'ont attaqué, le major Géraud Dambérailh, sollicité pour diligenter l'enquête explore les lieux, interroge les témoins, qui peu à peu se muent en suspects, essaie de faire le clair sur les alibis et les mobiles, le taf de base. En essayant de garder à distance sa fouineuse de tante, qui apprécie de jouer les miss Marple.

L'enquête fait ressurgir le passé historique de ces familles, en évoquant le drame du génocide arménien.


C'est un polar honnête, avec des personnages attachants et une intrigue plausible. Lu sans déplaisir.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Ce roman policier régional me faisait de l'oeil depuis qu'il était annoncé. du moins sa couverture me faisait de l'oeil et le résumé était tentant ! Merci à Calmann-Levy et NetGalley.

Nous sommes en Dordogne dans le village de Montraguil où le major Dambérailh remplace le chef de brigade Peramel en arrêt maladie. Il se rapproche de ce fait de son fils, novice au monastère proche. Hugo Cassage, homme d'affaires peu sympathique, est retrouvé mort, attaqué par des milliers d'abeilles ! Accident ou crime ?

Pas d'effusion de sang, pas de violence inouïe mais un roman policier bien mené, avec des personnages bien décrits et très vivants. le seul problème est de ne pas avoir lu le premier livre car la Tante Daphné de Dambérailh m'est apparue comme un cheveu sur la soupe au milieu de l'enquête. Impossible d'en vouloir à l'auteure, je n'avais qu'à... prendre le temps de lire le précédent !

Tout à fait le genre de roman policier régional sympathique et agréable à lire que j'apprécie de retrouver régulièrement. Un bon moment de lecture, toujours trop court !

#Piqûresderappel #NetGalleyFrance

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
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Pascal , un apiculteur et son associé, ont monté une start-up de vente de miel par correspondance. le jour où Hugo, celui qui s'occupait de la partie commerciale est découvert mort, les suspects ne manquent pas pour le major de gendarmerie, Dambérailh, en poste en Dordogne, détaché pour remplacer un collégue ,à Montraguil. Il ne connait, bien évidemment, personne dans cette petite bourgade en apparence , si tranquille, et va devoir composer avec des collégues tous dévoués à leur ancien patron, mais il pourra à nouveau compter sur sa tante Daphné, que l'on avait déjà croisée dans le premier tome ( L'année du gel) .


Bien que non classable dans le genre Cosy-mystery (puisque c'est un professionnel de la profession qui se colle à l'enquête), j'avais trouvé dans le premier épisode, qu'on en était très proche. Là, on s'en éloigne clairement, la gendarmerie, et son "décor" occupe le devant de la scène, et la tante a un rôle mineur. On est dans le "terroir": la petite ville du fin fond de la France, la voiture comme unique moyen de locomotion, le monastère où vit le fils de Dambérailh, le marché, les chasseurs, un apiculteur et la façon dont le miel se fait, se vend. Comment on peut tricher , on apprend des choses..
Rats des champs et leur bon sens, leurs querelles aussi... contre rats des villes superficiels. Ah ! Toutes ces influenceuses qui font la pluie et le beau temps, et qui s'amourachent du miel qu'elles commandent en grande quantité, alors qu'une petite entreprise ne peut produire plus...
Encore une fois, l'auteure s'est parfaitement documentée sur les sujets qu'elle aborde, et qui sont nombreux.


Un petit tour en Dordogne , ça vous dit ?
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Revoici le major Dambérailh pour une nouvelle enquête. Cette fois-ci, il se trouve loin des siens. Non, pas sa famille, au contraire, il se rapproche même de son fils Baptiste. Il est loin de sa brigade, parce que le chef de celle de Montraguil, le très apprécié major Péramel est en arrêt-maladie. Tout pourrait se passer dans le meilleur des mondes, si un accident ne survenait. Enfin, si cela avait été un accident, tout se serait bien passé, sauf que ce n'est pas le cas. pas de chance pour le major : c'est-un-meurtre. S'il n'évolue pas cette fois-ci dans le milieu du vin, il découvre celui du miel, des apiculteurs devrai-je dire, et ce milieu n'est ni doux, ni tendre, ni sucré. Il paraît même sans pitié. Non mais franchement, qui aurait envie d'assassiner quelqu'un à coup de piqure d'abeilles, sachant non que le résultat est aléatoire (après tout, quelqu'un aurait pu passer par là et appeler les secours, qui sait ?) mais que la mort est lente et douloureuse. J'ai envie d'ajouter que cette personne, quelle qu'elle soit, n'aura jamais le labelle "ami des abeilles". Celles qui ont piqué sont mortes elles aussi, désorganisant ainsi complètement la ruche dont elles sont issues.

Qui pouvait haïr autant Hugo Cassague le fondateur d'Honey Box ? Telle est la question à laquelle doit répondre le major, question qui obtient un peu trop de réponses. Il gagne un temps précieux à trouver qui ne le haïssait pas, qui l'aimait même, et savait le juger correctement, lui qui n'était pas à un excès près. Je ne parle pas d'excès culinaire, ou d'excès amoureux. Je parle d'excès pour obtenir ce qu'il voulait, utilisant de trop gros moyens pour un résultat qui n'aurait peut-être pas demandé tant. En parlant d'Hugo Cassague, je ne parlerai pas de "noirceur de l'âme humaine", de son côté "sombre", non, je parlerai plutôt de bêtises, de manque cruel d'empathie et de traditions familiales mal digérées.
Comme dans l'année du gel, la première enquête du major Dambrérailh, la famille est importante. le major en sait quelque chose, lui qui a le bonheur de voir son fils heureux, apprécié es autres, et tant pis si le major n'avait pas du tout pensé à cette voie pour lui - l'important est de s'être trouvé, et la communauté monastique dans laquelle il vit ne manque pas de personnalités hors-normes. Dambérailh doit composer aussi avec sa tante, Daphné, à qui il a bien dit de ne pas se mêler de l'enquête. Enfin, presque pas. Je ne vous raconte pas son ébahissement quand il constate le rapprochement même pas stratégique entre Daphné et le représentant de la brigade de recherches qu'on lui a collé dans les pattes, à savoir Jules Louvain. Ou plutôt si, je vous le raconte en citant le texte :

Ce n'était pas l'envie qui manquait au major de saisir l'OPJ au col pour avoir osé appeler sa tante par son prénom, mais il lui fallait garder les deux mains sur le volant.

Franchement, qui de mieux qu'une innocente vieille dame pour en apprendre un peu plus sur toutes ses familles, dont celle de Cassague, justement ? Qui mieux pour sympathiser avec Asma Cassague ? Daphné, femme de goût, comme dit son neveu, femme qui appelle un chat un chat avec beaucoup de réalisme aussi ! Elle fait la paire avec Louvain, insaisissable et parfois incontrôlable, qui ne manque pas (parfois) de jouer avec les nerfs du major.
Oui, voir des personnages aussi humains, aussi prompts à dire les choses, les faits, leur ressenti au plus juste cela fait du bien face au noeud de vipères que constituent les relations que la famille Cassague entretient avec autrui. Entre les secrets, les non-dits, ou au contraire ce qui est dit haut et fort dans le but d'appuyer là où cela peut faire le plus mal possible, les détestations même pas cachés,, on peut légitimement se demander comment plus de dégâts n'ont pas été causés plus tôt. Et si l'on parle de famille, l'on parle aussi de ce que l'on choisit de transmettre - ou de ne pas transmettre - à ses enfants. le patrimoine génétique ? L'on n'y peut pas grand chose. La mémoire, par contre, l'on peut choisir ou pas de raconter, sachant que ne pas savoir, pour les descendants, est parfois pire : quand on sait, on a le choix de le transmettre. Quand on ne sait pas, se retrouver face à son histoire, à l'histoire de son peuple, peut être très douloureux.
Piqûres de rappel - un roman à la fois sombre et lumineux.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
[ Les abeilles ] savent quand quelqu'un qui ne les aime pas est dans les parages. Il était habillé en sombre, il sentait un peu l'alcool du déjeuner... Il suffit parfois de pas grand-chose, (...).
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Les équilibres que nous passons une vie entière à chercher, à travailler, à étayer restent d'une fragilité de cristal. Un rien les souffle et nous laisse nus et tout étonnés qu'il reste rien, absolument rien, de ce que nous avions fini.
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Ce qu'il ne lui montrait pas en revanche, c'étaient les factures d'achat de glucose, de miel chinois et de gelée royale taïwanaise, de qualité et bio, quand même, il avait des principes, congelée et décongelée six ou sept fois avant d'arriver au fond de ses Honey Box, mais qui allait s'en plaindre ? Les beautitas étaient-elles réellement prêtes à payer le prix d'une gelée royale bio française ? Bien que que non.
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Il y a des gens qui ne sont pas épargnés, tandis que d'autres le sont. C'est comme ça, (...).
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De temps à autre, Fabienne cessait d'être agacée et la plaignait avec sincérité. A ce qu'on lui avait dit, les gens dont le nom se terminait en "ssian", ou même juste "ian", faisaient partie d'un peuple martyr. Ça modelait forcément le caractère. Quand on est martyr, on est victime et justicier, on cherche sa place, inlassablement.
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Vidéo de Agathe Portail
Agathe Portail vous présente son ouvrage "Les âmes torrentielles" aux éditions Actes Sud.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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