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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La grande histoire de la Russie et de la chute des Romanov, vue non pas par le petit trou de la serrure mais plutôt par les cheminées du palais
Un gamin de 15 ans Leonid Sednev a éte recruté par le palais impérial en qualité de Water-baby : il nettoie les conduits des poêles et les cheminées du palais du dernier des Tsar. A 91 ans, sur le point de mourir, il raconte les derniers mois de l'empire et les 6 ans qu'il a vécus au service du tsar et de sa famille. Il suivra la chute, l'exil et exécution de toute la famille impériale.
Il est témoin depuis des conduits de chauffage de la vie de la famille, de l'influence de Raspoutine, de son exécution, nous en apprend sur les commanditaires de son meurtre, il côtoie des agents secrets..
Un roman historique certes documenté qui m'a permis de découvrir cette auteur espagnole et une partie de l'Histoire que je connaissais mal, mais qui me laissera toutefois un souvenir et une impression mitigés...un gamin, personnage central du roman, trop omni-présent dans la vie de la famille pour être totalement crédible : il sait lire, connaît et cite Freud, analyste et commentateur politique, il nous fait part de la haine portée à la Tsarine du fait de ses origines allemandes et nous décrit les alliances et liens entre familles régnantes européennes ...on est en pleine première guerre mondiale... il observe la fille de la tsarine en train de masturber un blessé ... croise Raspoutine, accompagnant le tsar et sa famille en exil, il est celui qui les photographie pendant les derniers mois......
J'aurais aimé, qu'il garde d'abord son oeil naïf de gamin pour nous faire vivre la vie de la famille tsariste et que le vieillard narrateur soit, avec la sagesse de l'âge et le recul du temps, plus analyste et historien...
Les deux visions sont trop imbriquées
L'histoire nous apprend que Leonid Sednev a réellement existé, cuisinier du Tsar, un autre livre lui a été consacré " The Kitchen Boy"
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Leonid est un vieux monsieur de 91 ans, installé dans une maison de retraite à Montevideo en Uruguay. Au crépuscule de sa vie, il décide de rédiger ses mémoires car il a été le témoin d'un pan incroyable de l'histoire lors de son service au sein de la Maison Romanov. Témoin invisible car domestique de l'ombre, en charge de l'entretien des tuyauteries et conduits et jeune marmiton.
C'est un roman historique extrêmement bien documenté qui nous présente les dernières années de la famille impériale jusqu'à leur assassinat. Malheureusement je ne suis pas très sensible aux destins de têtes couronnées et particulièrement aux romans dont l'action se passe en Russie. Je m'embrouille toujours dans les patronymes russes et leurs surnoms, par exemple Mary devient Maria, Marie, Minnie ou Macha, je perds le fil, je ne sais plus situer qui est qui, bref, je m'embrouille!
Pour ces raisons cette lecture ne m'a pas divertie, c'est de ma faute j'ai fait un mauvais choix.
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Roman historique assez bien documenté qui narre la fin des Romanov.

Cette fin des Romanov est plus ou moins connue de tous, mais ce qui est original dans ce roman, c'est que le narrateur est un serviteur, un témoin invisible.
Ce serviteur du tsar, Leonid Sednev, était à l'origine un water baby ou ramoneur, c'est à dire un enfant qui circulait le long des conduits de chauffage et de ce fait, pouvait espionner la famille impériale. le petit ramoneur deviendra aide cuisinier et continuera avec la famille de Nicolas II jusqu'à la fin.
Il paraît que le personnage de Leonid Sednev a vraiment existé mais ses mémoires ont été perdues.
J'ai trouvé qu'il y a beaucoup de similitudes entre les Romanov et les Capet et à la fin de ce récit je me sentais vraiment triste.
C'est la preuve que Carmen Posadas a su insuffler au texte beaucoup de mansuétude sans tomber dans le pathos et à travers la petite histoire, nous restituer cette fin tragique d'une famille très unie.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Plutôt intéressant sur le plan historique, ce roman souffre hélas de longueurs, de digressions romantiques ridicules et de hasards grotesques qui m'ont finalement conduit peu à peu à lire en diagonale. Je suis arrivé à la fin sans rien avoir perdu de l'histoire (la vraie histoire), même si j'ai sauté quelques pages (de plus en plus nombreuses).
Carmen Posadas nous propose en effet une immersion dans les dernières années de l'empereur de Russie Nicolas II et de son entourage, jusqu'à l'assassinat de toute la famille et de ses serviteurs les plus proches en 1918.
Découvrir la vie à la cour, les intrigues, le rôle de Raspoutine, le tempérament de Nicolas II et de son épouse, Alexandra, était plutôt plaisant, et le descriptif de la première guerre mondiale et de la révolution de 1917 était assez instructif.
Mais la passion pour l'une des 4 filles du couple impérial qui enflamme le petit coeur du narrateur, ramoneur puis aide-cuistot à la cour, n'apporte rien, sinon des passages gnangnan et des secrets de polichinelle.
Même le choix de ce narrateur ajoute des pages totalement inutiles : en effet, le roman est présenté comme les mémoires du vieil homme qu'il est devenu ; un vieil homme placé dans une maison de retraite en Uruguay, ce qui nous vaut des conversations (ou des monologues, la plupart du temps) entre lui et l'une des soignantes. Il y apporte quelques maigrelets détails supplémentaires, qu'il (ou Carmen Posadas) aurait tout aussi bien pu inclure dans la narration des aventures russes de sa jeunesse.
L'autre point agaçant, outre cet ajout d'intrigues secondaires sans utilité, ce sont les heureux hasards qui font, par exemple, que le jeune serviteur s'est retrouvé pile au bon moment au bon endroit pour assister à des évènements cruciaux dans la chute des Romanov (je n'en dis pas plus, pour garder le suspense, même si tout le monde connait la fin de l'histoire).
Cette chance incroyable, ne lui a pourtant pas suffi et, comme par hasard, il tombe sur un documentaire à la télé uruguayenne qui traite justement de ce moment historique qu'il en train de coucher sur le papier ; et ce documentaire, qui montre divers protagonistes de l'époque, décrit exactement les éléments qui manquaient à notre brave petit vieux pour boucher les trous de son histoire.
Cela donne un mignon petit pavé de 475 pages... qui aurait gagner à en perdre au moins 250.
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