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3.25/5 (sur 449 notes)

Nationalité : Uruguay
Né(e) à : Montevideo , le 13/08/1953
Biographie :

Carmen Posadas est une écrivaine uruguayenne, qui vit en Espagne.

En 1965, sa famille s’est installée à Madrid après avoir séjourné à Moscou, Buenos Aires et Londres où son père était ambassadeur.

Après une première partie de sa carrière dédiée dès 1980 aux ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse, qui lui valent le Prix du Ministère de la Culture, elle se tourne dernièrement vers le roman et le roman policier, avec un succès public important.

"Cinq mouches bleues" ("Cinco moscas azules", 1996) est son second roman. "Petites infamies" ("Pequeñas infamias"), a remporté le prix Planeta 1998.

Elle est auteur de plusieurs essais de société salués par la critique, mais aussi de scénarios pour le cinéma et la télévision et d’une pièce de théâtre.

En 2004, elle est la lauréate du Prix Apeles Mestres de Literatura infantil et en 2008 du Prix de Cultura de la Comunidad de Madrid.

En 2013, elle publie "El testigo invisible" ("Le témoin invisible").

Ses livres ont été traduits en 25 langues dans plus de quarante pays. Elle vient de publier son atelier d’écriture en français.

son site:
http://www.carmenposadas.net/index.php
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Source : www.ombres-blanches.fr
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Bande annonce VO du film "Invitación a un Asesinato", adaptation du roman de Carmen Posadas, publié en francais sous le titre Invitation à un assassinat


Citations et extraits (79) Voir plus Ajouter une citation
Les maisons où une mort subite est sur le point de se produire ne se distinguent en rien des autres, plus innocentes. C'est un mensonge d'affirmer que le bois des escaliers grince avec des bruits semblables au croassement d'un corbeau et que les murs ressemblent à des sentinelles lugubres dans l'attente d'un évènement maléfique.
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Les chambres de ceux qui sont morts jeunes sont le sanctuaire de leur absence, mais aussi le refuge de la lâcheté des vivants. Peu nombreux sont ceux qui se risquent à vivre avec les souvenirs et à les intégrer dans le présent. Seuls les plus forts sont capables de laisser la photo d'un enfant mort dans leur salon en s'exposant aux questions des inconnus et au poids de ce sourire juvénile immuable qui ignore le passage du temps. Nous vieillissons tous pendant qu'eux, parallèlement, rajeunissent, en nous faisant sentir coupables de ne pas avoir joui jusqu'à la dernière seconde de leur brève présence, de ne pas avoir deviné qu'ils pourraient partir, laissant tout à moitié chemin. Laissant non seulement inachevées leur vie et leur illusions, mais, ce qui est plus douloureux encore, laissant en suspens ce qui s'est passé le jour de leur mort, peut-etre une discussion idiote dont nous nous rappelons tout juste quelques mots désagréables que nous regretterons toujours: «si je ne lui avais pas dit... si je ne lui avais pas fait...». Mais personne ne peut ressusciter les morts ni compléter leur destin.
Voila pourquoi beaucoup de gens préfèrent oublier ceux qui sont partis, sans pour autant les trahir, et les effacent ainsi de leur vie quotidienne, tout en les gardant présents dans un endroit de la maison : un petit sanctuaire coupable et à la fois rassurant, comme l'est la chambre d'Eddie Trías chez ses parents.
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C'est vrai que les hommes qui ont l'air distingué et les cheveux gris fascinent les femmes, mais en revanche ils ne sont guère sympathiques aux maris, surtout quand ceux-ci sont chauves.
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05.31, clic... 05.32, clic... Tandis que Serafín souffre ainsi, son réveil - un modèle assez ancien - marque l'heure avec des chiffres carrés et phosphorescents qui tombent comme les feuilles d'un calendrier. Minute après minute. Telle la goutte d'eau d'un supplice chinois raffiné.
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On m'assure que ce sera une mort sans douleur. Il paraît qu'il suffit de fermer les yeux et d'attendre dix à douze secondes. J'entendrai d'abord le sifflement de la lame, puis un bref souffle d'air et, enfin, un coup sec, rien de plus. Nous avons répété hier dans les moindres détails le comportement à adopter avant de monter à l'échafaud. Car là où je me trouve à présent, dans la prison de la Force, à Paris, nous mettons notre mort en scène.
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Leurs vies étaient comme deux lignes voyageant de conserve dans le Temps et qui ne se rejoindraient qu'à l'infini... ou peut-être un peu plus tôt : les conventions sociales les réuniraient certainement dans la même tombes, car telle est la fin inévitable de tout ménage bourgeois. Et aussi de ces couples où règne la plus complète indifférence.
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Pour vous dire les choses franchement, je n'ai jamais roulé sur l'or, mais le peu que j'ai, je préfère le gaspiller avec élégance.
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[...] parfois, dans la vie, il vaut mieux ne pas poser de questions, surtout quand on soupçonne que la réponse ne vous conviendra pas.
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Savoir de quel pied boite l’ennemi est toujours utile au moment de l’affronter.

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La haine ouplutôt le mépris sont de puissants neutralisants de toute autre passion.
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