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EAN : 9791041413591
384 pages
Points (06/10/2023)
2.9/5   46 notes
Résumé :
Divorcée de son cinquième mari, complètement ruinée, Olivia songe que la mort est de loin préférable à la misère. Mais pas n’importe quelle mort. Son plan est minutieusement préparé. Sur un yacht luxueux, sous prétexte de fêter son divorce, elle réunit huit invités très spéciaux: pour d'obscures raisons liées au passé, tous seraient prêts à lui asséner un coup mortel. Horrifiés, ils s'en défendent et croient qu'Olivia n'a plus toute sa tête. Aussi, lorsqu’elle est r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Non ! Non ! Non ! C'est interdit ça !!! Ce livre est un énorme spoiler de plusieurs Agatha Christie (Némésis, le meurtre de Roger Ackroyd) et de Rébecca de Daphné du Maurier. Si vous ne les avez pas lus, et que vous projetez de le faire un jour, NE LISEZ PAS ce livre ! Je suis tellement dégoutée ! Peut-on retirer de son cerveau ce que l'on a lu ? L'auteure nous dit carrément qui est l'auteur du crime de Roger Ackroyd et nous dévoile toute l'intrigue de Rebecca, l'analyse des personnages etc. Ça n'est pas possible de faire cela, sincèrement quel manque de respect pour le lecteur, et pour les romancières des oeuvres !

Ensuite, non, on n'essaie pas de se mesurer à la reine Agatha, en présumant que son héroïne joue les Miss Marple !

C'est dommage parce que, sinon, le thème est original : organisation de son propre assassinat. Olivia, l'héroïne, dit s'inspirer d'Agatha Christie. Il est vrai que le début du roman fonctionne de la même façon qu'un roman de la reine du crime : inventaire des personnages / suspects à venir. Tout cela n'est pas sans rappeler "Dix petits nègres", évidemment, avec un huis-clos sur un bateau. Mais c'est un peu long à démarrer tout de même. Parlons un peu du personnage principal : elle est détestable cette Olivia ! D'ailleurs, même dans son plan, elle est infecte ;

On est loin d'Agatha Christie, mais c'était distrayant. Objectivement, cela aurait mérité un 3,5 mais je ne peux pas du tout valider les spoilers… donc 2,5 !

Edit du 10/02/20 : un an après, je reste tellement fâchée et il ne reste plus grand chose de ma lecture... "rétrogradage" à 2/5.

~ Challenge multidéfis 19 : titre sans lettre "e"
~ Plumes fém. 2019 : auteure hispanophone
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Olivia et Agata sont soeurs. La première a toujours été la plus belle et s'est mariée plusieurs fois avec des hommes aisés. Beauté et richesse lui ont permis de dominer le monde et d'être la plus odieuse des femmes. Puis vient un jour où son mari ruiné l'abandonne. Elle apprend aussi qu'elle est atteinte d'une maladie incurable. Elle sait que certaines personnes, pour des raisons différentes, souhaitent sa mort. Elle n'hésite pas à les convier sur le yacht de son ex-mari pour une virée un peu particulière. Pendant la soirée, chacun est mis à nu par Olivia qui n'hésite pas à dévoiler leurs secrets les plus profonds et dont ils ne sont pas les plus fiers. le lendemain, elles est retrouvée morte. Accident, suicide ou meurtre ? C'est là qu'Agata intervient. Elle n'a rien à voir avec sa soeur : professeur sans richesse et un peu boulotte. Elle se met à enquêter.
La psychologie de chacun des éventuels meurtriers prend une grande place dans ce roman. Assez original aussi la comparaison de la narratrice avec d'autres romans, notamment ceux d'Agata Christie mais aussi avec Rebecca ou le troisième homme.
Une intrigue originale mais j'ignore si c'est l'écriture ou la traduction qui m'ont gênée ; dans tous les cas, je butais parfois sur les phrases et étais obligée de relire...
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Ce roman est clairement un cosy mystery avant l'heure.
Voyez un peu ce que nous raconte « Invitation à un assassinat »
Olivia est désespérée, son cinquième mari vient de la quitter et l'a laissée sans un sou. Elle décide de mettre en scène son meurtre en réunissant sur un yacht huit invités, ayant tous de bonnes raisons de vouloir l'assassiner. Mais quand elle est retrouvée morte, la nuque brisée, sur le pont du Sparkling Cyanure, la police conclut à un accident. Seule sa soeur, Agata, pense à un meurtre.
Alors Cosy crime or notre cosy crime ?
Nous avons là la mondaine et calculatrice Olivia. Elle a décidé de se faire assassiner. Sa recette ? Réunir à bord d'un luxueux voilier huit invités susceptibles de se charger de la besogne. Et lorsqu'elle est retrouvée morte, tous ont un mobile. Ça ressemble fort à un huit clos tout ça.
Ensuite, marchant dans les pas d'Agatha Christie, la soeur d'Olivia, bourrée de complexes et d'humour, n'a plus qu'à cuisiner les suspects... Pas de doute cette fois, le cosy murder est avéré.
Mais une fois n'est pas coutume, c'est un cosy mystery latino. Et oui notre auteur est uruguayenne mais vit à Madrid et l'action se déroule en Espagne et au Canaries. Et en plus, visiblement Carmen Posadas maitrise parfaitement l'oeuvre de la Dame Agatha Christie car les références aux romans policiers de la reine du crime sont nombreuses et particulièrement bien choisies. Elles parsèment ce sympathique polar pour mieux nous conduire vers la résolution de l'énigme qui nous est proposée. de qui passé un charmant et super moment de lecture "caliente". Parfait pour les vacances qui s'annoncent.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Olivia est typiquement la personne que tout le monde déteste : calculatrice, à la recherche du futur mari avec pour principal critère le compte en banque bien rempli et elle a le don pour développer la défiance chez les autres. Un telle personne devrait facilement trouver un ennemi prêt à l'aider à l'assassiner me diriez-vous …Justement, ce livre nous pousse à réfléchir sur chaque personne qu'elle a décidé d'inviter sur son luxueux voilier sous l'invitation officielle « venez fêter mon divorce ».

Quand elle est retrouvée morte, lequel ou laquelle des huit invités est passé à l'acte sachant qu'ils ont tous un mobile qui a été révélé publiquement la veille au soir par Olivia en personne?

Sa soeur, Agata, décide de mener l'enquête en suivant les indices laissés par Olivia et en interrogeant respectivement chaque invité.

J'avoue que la quatrième de couverture m'a poussé à l'achat et la lecture impulsifs ! Ce qui m'a embêté c'est la longueur de la première partie du livre avec la description de chaque invité : d'accord cela nous permet de rentrer dans le décor mais il faut passer un bon tiers du livre pour enfin que les invités se rencontrent (page 141 sur 369) puis pour attendre la raison officieuse de l'invitation d'Olivia (page 149). Au-delà de ce point, c'est un livre qui se lit sans trop réfléchir, assez simple et qui détend.



Tout lecteur 1 semaine 2,5 / 5
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J'ai découvert, avec ce roman, un nouvel auteur que je ne connaissais pas et je dois dire tout de suite que ce ne fût pas vraiment une réussite.
Certes, ce roman est écrit de manière simple et se lit très facilement mais la construction du récit tue le mystère et l'intérêt d'un polar.
L'auteur a choisi de diviser son roman en trois parties de longueur inégale : la première nous présente, longuement, tous les personnages et les raisons pour lesquelles ils détestent Olivia, l'héroïne de ce roman ; la deuxième partie est, rapidement, consacrée à la mort d'Olivia et enfin la troisième partie représente "l'enquête", assez longue, d'Agata, sa soeur, pour découvir la vérité sur la mort d'Olivia.
Ce choix rédactionnel est hautement contestable car il rend le récit décousu et toute l'intrigue qui aurait pu passionner le lecteur se trouve gâchée. le mystère et le suspense qui doivent normalement être les éléments principaux d'un roman policier font ici défaut. On sait dès le départ qui aurait une bonne raison de tuer Olivia et pourquoi. Et "l'enquête" d'Agata pour découvrir ce qui s'est passé, se révèle bien ennuyeuse et plate puisqu'elle consiste à rendre visite à chacun des protagonistes pour leur faire raconter le fameux weekend sur le bateau. Et le dénouement est tout aussi plat et peu surprenant.
Pourtant l'idée de départ était intéressante. A mon sens, ce même roman construit de manière différente aurait pu être un excellent polar. En effet, si l'auteur avait choisi de ne révéler les "mobiles" des protagonistes qu'au fil de l'enquête, l'intrigue aurait gagné en dynamisme et en suspense et la révélation finale aurait pu être beaucoup plus surprenante.
Bref, c'est un roman qui se lit facilement mais qui se révèle bien décevant.
Lien : http://www.tigrou4145chroniq..
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
La lettre était là, à côté d’autres plis que lui avait remis son
logeur en lui rappelant (sans ménagement) qu’elle lui devait
deux mois de loyer. Aucun examen prolongé n’était nécessaire
pour deviner qu’il ne s’agissait pas d’un relevé de banque ou
d’une publicité de vente par catalogue, de propagande électorale
ou de toute autre forme de correspondance non désirée.
C’était plutôt le genre d’enveloppe qu’on soupèse et qu’on
prend le temps d’admirer avant de l’ouvrir parce qu’elle est
écrite à la main, fait remonter des souvenirs d’une époque lointaine
où les lettres étaient personnelles, intéressantes et même
parfois, aïe, d’amour.
Ágata ne fit pourtant rien de tout cela. Elle n’en avait pas
besoin. Ces courbes appuyées et pleines de sous- entendus ; ces
voyelles ouvertes unies à des consonnes indécises en apparence,
mais qu’un graphologue aurait qualifiées de trompeuses ; ces
« i » exhibitionnistes avec des ronds à la place des points… bref,
ces informations sur la personnalité de l’expéditeur étaient on
ne peut plus claires pour qui savait les décrypter. Le problème,
c’est qu’Ágata était la seule à y être jamais parvenue.
Olivia Uriarte, avait- on écrit au dos. Depuis quand sa soeur
avait- elle renoncé à son exaspérante manie d’utiliser le nom de
son mari ? Qui sait ? Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait
pas eu de ses nouvelles…
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Tiré des pages d’un livre célèbre
d’Agatha Christie, il a pour Olivia une signification secrète.
L’idée de s’inspirer de l’oeuvre d’un de ses auteurs favoris pour
orchestrer sa mort serait plus propre à sa soeur, l’intellectuelle
qui porte d’ailleurs (quel curieux hasard) le même prénom
que la reine du roman policier anglais. Drôle de coïncidence.
Mais Ágata aurait probablement choisi un texte plus ambitieux.
De Virginia Woolf, par exemple. « Ma chère soeur. Que
deviens- tu ? Ça fait si longtemps que je suis sans nouvelles de
toi », songe Olivia. Il est vrai qu’il s’est passé beaucoup de choses
dernièrement et que la vie ne lui a pas assez souri pour qu’elle
pense à Ágata. Olivia fouille dans son bureau, à la recherche
des invitations qu’elle finit par trouver là où elle les a laissées
la veille, dans le tiroir de droite. Elle prend la première, s’immobilise
quelques secondes pour répéter une fois encore ce
nom, Sparkling Cyanide, « Cyanure mousseux ».
Que la vie imite l’art ou la littérature n’est pas nouveau,
c’est même très fréquent. Pour que le plagiat soit bon, il faut
cependant le coup de pouce d’un habile directeur artistique.
« Autrement dit, tout dépend entièrement de moi », se dit Olivia,
un grand sourire aux lèvres.
Elle ouvre une enveloppe pour en extraire le carton et lit :
Olivia Uriarte a le plaisir de vous inviter… Elle s’interrompt. Sur
les pointillés qui suivent, elle n’a bien évidemment pas l’intention
d’écrire à sa mort et encore moins à son assassinat. Ce
serait absurde. Il est préférable d’avancer une autre raison.
Son divorce récent, par exemple. Oui, pourquoi pas ? De nos
jours, on fête presque autant les séparations que les mariages,
on convie ses amis à une grande fête ou à un week- end. C’est
le prétexte rêvé. Et qui sera invité ? Qui invite- t-on à un assassinat,
sinon précisément ceux qui ont le plus envie d’en commettre
un ? Sa soeur Ágata sera bien sûr de la partie et lèvera
sans doute les bras au ciel en recevant ce pli.
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Adolescente, Ágata avait eu maintes fois l’occasion d’entendre sa sœur décrire à d’autres personnes leur passé commun. Voilà pourquoi elle imaginait sans peine ce qu’Olivia racontait à ses riches connaissances, à ses nombreux maris ou amants lors d’un premier rendez-vous :
– Tu sais, cuore, tu as devant toi une victime de la guerre froide. Je dirais même que, comme dans le roman de John le Carré, je suis l’espionne qui venait du froid.

Ágata sourit. Si sa sœur aînée servait toujours le même discours à ses amis et amants, elle allait devoir le réviser pour ne pas avoir l’air d’un fossile, car personne ne se rappelait plus de nos jours ce que pouvait bien être la guerre froide. Mais une fois remise au goût du jour et habilement placée (Olivia excellait dans l’art de l’à-propos), cette phrase éveillait probablement la curiosité.
– Une espionne ? s’étonnait son interlocuteur.
– Eh oui, répondait Olivia en se fendant d’un adorable sourire. En fait, l’espion, c’était plutôt mon père. Dans la Russie soviétique, tu me suis ? Un peu avant la perestroïka, dans les années 1980. « La capitale des ténèbres ». C’est comme ça qu’on appelait Moscou. Tu ne peux pas t’imaginer l’enfance in-croy-able que j’ai eue là-bas, entre une ambassade aux murs tendus de velours et l’école Maxime-Gorki, qui sentait le chou. Tu vois cette cicatrice près de mon sourcil ? Je me la suis faite en cours de guerre. Oui, trésor, c’est la vérité vraie. À l’époque, dans les écoles soviétiques, on apprenait aux élèves à armer et à désarmer une kalachnikov. Même les filles devaient être prêtes à défendre la Révolution.
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Elle doit en revanche se préoccuper de ce qui hante les hommes
lorsqu’ils sentent leur mort proche. Chacun réagit à sa manière.
D’aucuns consacrent le temps qui leur reste à faire la paix avec
Dieu et leurs êtres chers. D’autres préfèrent la mise en scène et
planifient leur départ dans les moindres détails, allant jusqu’à
choisir la musique de leurs obsèques (Mendelssohn pour l’introït,
Beethoven pour la fin…). Les non- croyants sélectionnent
les vers (de Benedetti ou de Lorca et, presque toujours,
de Jorge Manrique) qu’ils souhaitent qu’on récite devant leur
tombe couverte de fleurs. Certains se découvrent une vocation
de médium et laissent des lettres qui ne seront ouvertes que
lorsqu’ils seront passés de l’autre côté. Pour sa part, Olivia ne
compte rien faire de tout cela, car son projet concerne moins
l’au- delà que l’ici- bas et verra le jour avant sa mort et non après.
Comment organiser une mort ? Comment planifie- t-on son
assassinat ?
Elle a l’intention de s’y prendre comme elle l’a toujours fait,
en tirant des ficelles et en manipulant les êtres à la manière
d’un bon marionnettiste. « Et pour ça, je dois d’abord inviter
mes meurtriers potentiels à passer quelques jours avec moi,
envoyer cinq ou six cartons en prévision de ce sabbat particulier.
Il en reste quelques- uns je n’ai pas encore fini d’écrire.
Où les ai- je mis ? »
Elle gagne son bureau placé devant la fenêtre, de sorte qu’en
écrivant elle peut voir le jardin qui descend jusqu’à la mer bordée
de pins.
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– Olivia, pour l’amour de Dieu ! Programmer ton propre
meurtre, mais quelle drôle d’idée ! Et puis, qui voudrait te
tuer ? Tout le monde t’aime. Je sais que tu adores te donner
des airs de tireuse de cartes et de prophétesse, mais là, malgré
tous tes efforts, tu feras chou blanc parce que personne ne
sait quand il va mourir. C’est une des rares consolations que
nous ayons dans cette vallée de larmes. « Veillez donc, car nul
ne connaît ni le jour ni l’heure. »
Si elle avait été présente, sa soeur Ágata aurait sans doute prononcé
ces mots (les mains jointes comme pour prier). Pauvre
petite Ágata, de deux ans sa cadette, mais qui en faisait quatre
ou cinq de plus. « Veillez donc, etc. » Érudite de la famille et
professeur de langue, Ágata se débrouillait aussi bien en littérature
qu’en philosophie, excellait à parler d’art et même d’histoire
sainte, ce qu’elle n’aurait pas manqué de faire dans ce cas
précis. Mais elle avait beau être savante, elle n’était ni observatrice
ni nuancée dans ses propos. Cette lacune avait été son
principal souci dans la vie, d’où sa situation. Si la gentille Ágata
avait été là, à essayer de lui démontrer que personne ne sait
quand il va mourir, Olivia lui aurait rétorqué qu’elle se trompait
et que le verset de la Bible qu’elle venait de citer lui donnait
raison. Il suffisait de l’analyser pour se rendre à l’évidence.
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Vidéo de Carmen Posadas
Bande annonce VO du film "Invitación a un Asesinato", adaptation du roman de Carmen Posadas, publié en francais sous le titre Invitation à un assassinat
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