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J'arrive bientôt au terme de ma relecture de la série « The Goon » (en tout cas des tomes que j'ai en ma possession) et je dois dire que c'est plutôt une bonne chose. Je commence vraiment à me lasser. Ce 9ème tome est un peu raté. Il y a de bons passages mais ils sont rares. Finalement dans ce volet, il ne se passe pas grand-chose, c'est bien moins drôle que les tomes rigolos et il n'y a même pas l'émotion qui parcourait les volets plus intimistes. Ne reste que le trash gratuit et pas amusant. Est-ce un hasard si cette grosse baisse de régime coïncide avec le fait que Franky est peu présent ?
En tout cas, il ne me reste plus qu'un tome à relire, ce à quoi je vais m'atteler avec une certaine impatience car j'ai maintenant hâte d'en finir.
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Les tomes du Goon se suivent et ne se ressemblent pas. Avec le tome 9, on a du combat et de la malédiction 100% pur jus de cerveau. Envolé l'humour vitriolé dont Powell parsème les coups de poings du Goon. Pas de Franky lançant ses saillies à double sens.

On suit les pas du shérif qui mène le pasteur vers la maman de Labrazio, on passe de malédiction en malédiction, mais ce n'est pas palpitant. Pas de tension. Pas de climax.

Les deux seuls moments un peu plus forts sont : d'une part, un épisode où Eric Powell se caricature, se met en scène avec des casquettes dont la visière change à chaque case, et introduit plusieurs potes à lui, et d'autre part un épisode sans parole en noir et blanc et sépia façon film d'horreur muet des débuts du cinéma. Franky y occupe une place de choix, et c'est pas dommage.

Le tome se clôt sur un hommage au Goon, passable sans plus.
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Ce tome 9 de The goon par Eric Powell marque la fin de l'arc narratif sur "Labrazio" et le retour à un format plus "sketchs" sur les derniers chapitres.
On retrouve ici tout ce qui fait le charme de la série pour les fans de l'oeuvre de Powell : de l'humour, de la sensibilité et une note d'absurdité qui fait écho aux premiers tomes.
Graphiquement, on est dans la continuité de l'oeuvre et du style de Powell sur les derniers tomes. le travail sur la couleur est également plus propre.
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enfin le retour des histoires fun, grades et débiles (à la recherche du zizi perdu :p)! l'histoire devenait trop sérieuse à mon goût...
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Ce tome fait suite à Those that is damned (épisodes 24 à 27). Il comprend les épisodes 28 à 31, parus en 2008. le scénario et les illustrations sont d'Eric Powell, la mise en couleurs de Dave Stewart.

Buzzard a réussi à trouver comment faire obéir Priest et il entend bien en tirer profit pour lutter contre le nouveau caïd de la ville. Mais le familier de Priest ne l'entend pas de cette oreille. Goon a décidé de réagir contre la tentative de mainmise sur ses opérations clandestines : il se lance dans un tabassage en règle de tous ceux qu'il soupçonne de verser une commission au nouveau caïd. le mystère du retour de Mister Wicker pèse toujours lourdement sur les esprits, en particulier celui de Mirna. Charlie Mudd fait preuve d'un comportement un peu erratique et de plus en plus violent. Isabella arrive en ville. Et puis il y a Cloyd qui a mis sa mule à faire le trottoir avec un nouveau rouge à lèvres.

Tout est affaire de dosage : le précédent tome manquait un peu d'intensité, Eric Powell n'avait pas su trouver le bon équilibre entre les ingrédients. Ici, dès les premières pages, le lecteur sent que la mayonnaise prend, la saveur est inimitable et le résultat est succulent du début jusqu'à la fin. du coup, le contentement survient malgré la brièveté du tome (seulement 4 épisodes).

Dès le début, Eric Powell replonge dans le monde cafardeux de Buzzard, mais en lui donnant un rôle actif. Ce personnage n'a rien perdu de son tragique, par contre il refuse à nouveau d'être la marionnette du destin. Eric Powell lui donne une scène magnifique en cours de volume, avec plusieurs illustrations mettant en évidence sa déchéance physique et sa détermination inébranlable. À nouveau, Powell a l'art et la manière de transformer un personnage grotesque conçu au départ comme ressort comique, en un monstre tragique et pathétique. Il m'a été impossible de ne pas m'apitoyer sur le sort de Charlie Mudd, tellement l'expression de sa douleur est bien rendue au travers de son comportement, mais aussi de son langage corporel et de son expression du visage. Je ne connais pas beaucoup d'artistes capables de faire croire aux sentiments d'une créature aussi difforme, à ceux d'un individu aussi fruste.

Eric Powell fat également très fort, et très politiquement incorrect avec Franky qui s'interroge sur la pertinence de la dénomination "syndrome du bébé secoué" qu'il rebaptiserait volontiers du nom de "cou flasque". Là encore en 2 cases, Eric Powell fait dire des horreurs à Franky tout en lui donnant un air attristé du fait de l'incohérence apparente du monde autour de lui. C'est une leçon d'humour (très) noir en 2 cases qui définissent à elles seules le personnage tordu de Franky.

Or dans ces 4 épisodes ces moments en apparence banals se succèdent page après page sans aucune baisse de régime. Powell réussit le tour de force de créer une ambiance dense, totalement immersive, avec des cases en faible nombre par page (entre 3 à 5 par page). Il a un trait de crayon tellement expressif, et un style tellement personnel que le lecteur est happé par le récit, par ce monde étrange, grotesque, violent et dérivatif. Il y a dans le premier épisode ce passage où Goon s'en prend à la mule de Cloyd. Dans une double page incroyable, Goon assène un terrible coup de poing à la mule. Dans quel autre comics (ou même bande dessinée) une telle action peut elle avoir du sens ? Être à la fois terrifiante et drôle ? Qui à part Powell est capable d'une telle audace et d'une telle réussite ?

Or cette histoire ne se résume à ces quelques scènes de l'épisode 28. Eric Powell s'intéresse de plus en plus à son personnage principal et à son destin tragique. Il reprend les éléments de Chinatown and the mystery of Mr. Wicker et les intègre avec maestria à cette guerre entre 2 caïds. Non seulement le récit tient en haleine parce qu'il est impossible de deviner dans quelle direction va aller l'histoire, mais en plus Powell développe ses personnages, leur confère des émotions vives et profondes et les transmet au lecteur. Impossible de rester de marbre devant les interactions entre Goon, Mirna et Isabella. le destin est en marche de manière vicieuse et implacable. Goon est une grosse brute, marqué par ces jeunes années et ses premières expériences d'adulte. À nouveau Powell se montre un conteur habile en jouant à la fois sur l'humour noir de ce gros bras qui règle tout à coups de poing (c'est celui qui cogne le plus fort qui gagne), à la fois il en fait un individu tragique englué dans ses schémas psychologiques, terriblement humain.

Avec ce tome, Eric Powell retrouve le juste équilibre entre humour noir et polar tragique pour narration ramassée et efficace, comme un uppercut sans pitié. Les épreuves de Goon se poursuivent dans Death's greedy comeuppance (minisérie "Buzzard" 1 à 3, et "The Goon" 32 & 33).
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Je m'attendais pas à ce que l'histoire avance aussi vite dans cet épisode presque trop vite ... Si, vite qu'une impression de bâclage de scénario a été programmée alors que pourtant, les histoires que Powell nous raconte habituellement sont un peu mieux ficelé à mes yeux.

Le dessin j'adore toujours autant même si la colorisation a tendance à ce standardisé dans les derniers numéros ce que je trouve dommage ça cela ajouter beaucoup de charme dans certains des précédents opus
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Toutes les intrigues se mêlent, tous les personnages se retrouvent, pour un affrontement final qui permet de revenir ensuite aux premières amours du Goon : des petites histoires débiles et délirantes (le Dieu des Clodos, un zizi de zombie...).
Avec des dessins toujours aussi magnifiques, un humour de plus en plus crade et irrévérencieux, Goon 9 met les points sur les i et revient aux bases !
Une sorte de fin de saison avec de beaux bonus.
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