Parmi les tombes

J'ai commencé le livre et au bout de 100 pages je me suis aperçu que j'étais complètement largué. Alors j'ai recommencé depuis le début (c'est au moins la preuve que l'ouvrage en vaut la peine, sinon je l'aurais refermé purement et simplement). Ouf, j'y comprenais déjà mieux.
Une intrigue complexe échelonnée sur différentes périodes, de possession, de vengeance etc. Pour ceux qui aiment les histoires de revenants, de vampires, de tables tournantes, c'est certainement un ouvrage de référence comme l'est « Les voies d'Anubis » du même Tim Powers pour les amateurs de steampunk. L'intrigue est bien menée (bien que je ne raffole pas trop des rebondissements à répétition, y compris le retour de personnages que l'on croyait morts… mais bon dans une histoire de morts-vivants, c'est normal), et on se laisse prendre, mais pour ce qui me concerne, tous ces esprits frappeurs, ces tables qui tournent, ces revenants me laissent froid. Dans le genre atmosphère glauque, mal qui rôde, etc. je préfère nettement Lovecraft… c'est vraiment autre chose.
Alors, pour ceux qui aiment les histoires de fantômes et les ambiances victorienne du Londres des années 1830 / 1860, parfait. Pour les autres, comme moi, je me dis que j'aurais tout aussi bien pu ne pas le lire.

Je me souvenais des Voies d'Anubis, lu il y a très longtemps et adoré.
Je me suis donc replongé dans Tim Powers avec le même espoir.
Même écriture, même univers, mais quel ennui.
Je dois l'avouer, et c'est rare, je n'ai pas pu dépasser la page cinquante.
Il faudra que je réessaye un jour, peut-être...

Dans la série "je lis tout de Tim Powers pendant que j'y suis", un roman assez surprenant. C'est , basiquement, une histoire de vampires, qui se déroule à Londres durant l'époque victorienne. Rien de neuf sous la lune, donc. Sauf que les vampires en question viennent de loin, très loin (une guerrière celte , ça vous parle ?) et que certains sont très , très connus. Par exemple Lord Byron, ou le fameux Polidori, qui hante les nuits de la poétesse Cristina Rossetti et tourmente son frère , le peintre préraphaélite Dante Gabriel Rossetti . Bref, si vous aimez cette époque, vous allez aimer ce roman. Il a bien des défauts à mon sens, il se perd parfois dans les détails, mais il possède une énergie qui vaut la peine qu'on s'y attarde . Qui se lance ?