Mary Quinn est mère de quatre enfants, femme au foyer soumise et dévouée à son mari schizophrène, qui se montre violent et cruellement suffisant de par son doctorat. Mary n'a aucun diplôme et pourtant, derrière chaque livre de son mari se cache sa propre plume. Eliot Randald, son mari, est convaincu qu'il est le grand écrivain qui écrit "en transe" à l'aide de son épouse comme rédactrice, jusqu'à son décès. Mary, alors libre, commence à vivre, mais un homme, cupide de gloire et fan de Randal, la séduit et devient son nouveau mari.
Paul Anderson veut être le biographe du génie des livres qu'il vénère et dans l'entre-fait, Mary aspire à devenir un écrivain enfin reconnue.
Fait à noter, on constate que c'est vraiment une mentalité d'une autre époque, car une telle soumission à son mari n'est plus aussi actuelle. C'est d'autant plus vrai que la scolarisation et la condition des femmes ont beaucoup progressé. C'est intéressant de la part de l'autrice d'avoir formulé un personnage qui s'enorgueille ainsi de ses études, comme si cela faisait de lui un être supérieur. Mais encore une fois, avec tous les docteurs de nos jours, ça n'a rien d'exceptionnel pour notre époque. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas oublier de prendre cette histoire dans son contexte social-historique.
Bon petite livre à lire pour occuper le temps.