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Critique de paulsud09
Je suis entré dans l'oeuvre littéraire de Priest par ce roman déroutant. Impossible de divulgâcher ce qu'est ce « don » ..il est question ici. Votre plaisir de sa découverte pourrait en être amoindri.
Disons que c'est un classique dans la liste des super pouvoirs des héros que produit la science fiction dans toutes ses branches y compris la fantasy. Une petite série d'auteurs fameux qui mettent en scène ce don ? Dans l'ordre d'apparition (!!) HG Wells, Jules Verne, JRR Tolkien ou JK Rowling et donc Christopher Priest.
Visiblement (!!) , le Don est beaucoup plus un roman psychologique qui traite de domination masculine, d'emprise, de mythomanie voire de schizophrènie … avec très peu de science et infiniment de fiction.
Dans le Don il y a aussi ce glissement entre une réalité que nous connaissons avec des souvenirs ténus de personnes, d'amis, de camarades de classe … qui étaient assez effacés ou transparents (!!) et celles et ceux plus affirmés qui disparaissent soudainement d'une fête , d'une réunion de famille pour réapparaître quelques temps plus tard …
Troublant ! pas tant que ça
Priest emprunte ainsi les sentiers littéraires défrichés par Philip K Dick par exemple dans ses romans Ubik , le Maître du Haut Château ou La vérité avant dernière…
Il nous entraine sur des pistes totalement balisées en terme de repères romanesques puis quelques pages plus loin il anéantit le souvenir que nous en avons gardé en recomposant une autre réalité.
C'est à la fois déroutant comme je l'ai écrit dans ma phrase d'introduction … et savoureux - voire jouissif - tant c'est réalisé avec maestria.
Nb Priest utilisera ce procédé qu'il maîtrise à la perfection - le retournement de compréhension ou le détournement d'attention !! - dans une de ses nouvelles qui peuplent son « Archipel du rêve » et qui s'intitule « La cavité miraculeuse » ; nouvelle imprégnée d'érotisme avec une pirouette finale qui oblige à relire entièrement la nouvelle pour essayer de comprendre où on s'est laissé piéger …
Disons que c'est un classique dans la liste des super pouvoirs des héros que produit la science fiction dans toutes ses branches y compris la fantasy. Une petite série d'auteurs fameux qui mettent en scène ce don ? Dans l'ordre d'apparition (!!) HG Wells, Jules Verne, JRR Tolkien ou JK Rowling et donc Christopher Priest.
Visiblement (!!) , le Don est beaucoup plus un roman psychologique qui traite de domination masculine, d'emprise, de mythomanie voire de schizophrènie … avec très peu de science et infiniment de fiction.
Dans le Don il y a aussi ce glissement entre une réalité que nous connaissons avec des souvenirs ténus de personnes, d'amis, de camarades de classe … qui étaient assez effacés ou transparents (!!) et celles et ceux plus affirmés qui disparaissent soudainement d'une fête , d'une réunion de famille pour réapparaître quelques temps plus tard …
Troublant ! pas tant que ça
Priest emprunte ainsi les sentiers littéraires défrichés par Philip K Dick par exemple dans ses romans Ubik , le Maître du Haut Château ou La vérité avant dernière…
Il nous entraine sur des pistes totalement balisées en terme de repères romanesques puis quelques pages plus loin il anéantit le souvenir que nous en avons gardé en recomposant une autre réalité.
C'est à la fois déroutant comme je l'ai écrit dans ma phrase d'introduction … et savoureux - voire jouissif - tant c'est réalisé avec maestria.
Nb Priest utilisera ce procédé qu'il maîtrise à la perfection - le retournement de compréhension ou le détournement d'attention !! - dans une de ses nouvelles qui peuplent son « Archipel du rêve » et qui s'intitule « La cavité miraculeuse » ; nouvelle imprégnée d'érotisme avec une pirouette finale qui oblige à relire entièrement la nouvelle pour essayer de comprendre où on s'est laissé piéger …
