Marie-Elaine Proulx
EAN : 9782897055295
Editions de la Presse (07/02/2017)
/5
16 notes
Editions de la Presse (07/02/2017)
Résumé :
Ce livre raconte un parcours devant mener à l’amour. Le mien. Un Pierre Jean Jacques, c’est tout le monde et n’importe qui. Un homme qui passe. Moi, j’en voulais un qui reste... Le jour où je me suis présentée dans une agence de rencontres avec l’intention de trouver le prochain homme de ma vie, je n’avais pas idée de ce qui m’attendait. Il m’est arrivé durant cette période des choses tellement invraisemblables qu’elles pourraient vous paraître inventées. Voici donc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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J'ai trouvé ce court roman très amusant, en plus de ressentir la sincérité et les émotions parfois contradictoires de la narratrice. C'est l'histoire de toutes les "dates", que ce soit des histoires d'une rencontre brève ou de quelque temps de fréquentation, d'une animatrice de radio connue qui cherche l'amour désespérément. C'est bien écrit, c'est léger, ça se lit tout seul.
Une belle petite lecture rafraîchissante avec une touche humoristique.
J'ai adoré le premier roman de Marie-Hélène Proulx
J'ai adoré le premier roman de Marie-Hélène Proulx
Citations et extraits (6)
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Les humains sont ainsi faits que certaines de leurs blessures cicatrisent vite pour mieux leur donner envie de recommencer. C’est pour cela qu’on arrive à faire d’autres bébés après. Je sais que l’amour peut engendrer la douleur, mais que, parfois aussi, il nous la fait oublier. Je le sais parce que j’ai accouché et parce que j’ai aimé Louis. Une histoire d’amour dans laquelle je me suis fait mal plus d’une fois en oubliant la contraction précédente.
Dans le langage québécois, un Pierre Jean Jacques, c’est tout le monde et n’importe qui. C’est un homme avec qui on va au restaurant un samedi soir et dont le prénom nous échappe le dimanche. Ou cet autre qui nous déconcerte avec sa collection de clowns en porcelaine dans la salle à manger et ses toutous sur le lit. Cet autre encore à qui on enverra par erreur un texto dans lequel on le qualifiera de « pénible ». Ou ce dernier, enfin, qui nous foudroie, avec qui on imaginera le début d’une histoire, mais qui ne rappellera jamais.
Comme bien des femmes de ma génération, je souffre d’un syndrome chronique de culpabilité, ce qui fait que j’ai dû prendre sur moi pour ne pas flancher, en me rappelant que pour une rare fois je me choisissais, moi. J’ai géré tout ça assez froidement, ce qui m’était nécessaire pour que je trouve le courage de me rendre jusqu’au bout. Tellement froidement en fait que des proches m’ont prévenue qu’une fois tout cela terminé je craquerais.
Je n’étais pas vraiment malheureuse, en fait. Je vivais en mode ver de terre. Le genre de ver de terre tellement bien chez lui qu’il préfère rester sous terre plutôt que de mettre le nez dehors, même les jours de pluie.
Je dis oui très souvent. Trop peut-être.
Ce n’est pas tant ma propension à toujours dire oui qui me dérange que ma difficulté à dire non. Je dis oui pour ne pas déplaire, pour qu’on m’aime, pour acheter la paix.
Ce n’est pas tant ma propension à toujours dire oui qui me dérange que ma difficulté à dire non. Je dis oui pour ne pas déplaire, pour qu’on m’aime, pour acheter la paix.
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