Bon, à ce stade, ce tome 4 est le meilleur de tous. Il s'agit de nouveau d'une histoire complète, aussi organisée que le tome 2 et bien plus que le tome 3, dans laquelle
Ptiluc parle à sa manière des problèmes de société (ici la condition de la femme, l'homosexualité, et l'homophobie qui en résulte – cet album est de 1984, évidemment à resituer dans le contexte des "chasses aux pédés" de l'époque.)
C'est trash, jouissif, euphorisant !
Cette Ovidie (et son inséparable vis), en dépit de ses habitudes plutôt expéditives et sanglantes, est le personnage le plus succulent, à ce stade, de la saga de Pacush Blues, et je me réjouis de la retrouver dans le tome suivant, sous-titré decrescendo alors que celui-ci est le crescendo.
Vivre comme un rat (ou une rate), mais raisonner comme un homme (ou une femme), tout en ne se privant pas d'agir comme un rat (ou une rate), telle est la recette de cette saga qui commence maintenant à être bien éprouvée, et qui donne lieu à des scènes franchement hilarantes (pour moi, en tout cas).