Ah voilà ! Après trois tomes de moins bien, et après un tome 7 particulièrement mauvais, je retrouve mon
Ptiluc tel qu'en lui-même, avec son humour cynique, désespéré, voire totalement nihiliste !
Dans la première partie de l'album, nos rats de décharge doivent affronter la neige et le froid polaire. Les pertes sont terribles dans la colonie et un petit groupe de survivants tente de... ben, de survivre.
C'est la meilleure partie du bouquin, délicieusement horrible et déjantée.
Puis, dans la seconde partie, l'auteur se met en scène (j'en ai eu l'impression en tout cas) dans la peau d'un rat-conteur d'histoires enchaîné à son magnétophone et coaché par un crapaud qui m'a tout l'air de personnifier les éditeurs.
Je ne sais pas quelles étaient les relations de
Ptiluc avec son ou ses éditeurs en 1990, mais visiblement, il semblait lui/leur en vouloir beaucoup !
Cette partie n'est pas inintéressante, mais décidément, dès qu'il s'éloigne du pacush et des questions philosophico-survivalistes, il se montre moins percutant.
Nevertheless, un album qui rassure !