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3,92

sur 1068 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je referme ce livre avec un sentiment mitigé : je m'attendais à être plus passionnée par cette histoire.

L'intrigue en deux mots : En Sardaigne, nous suivons deux enquêtrices à la forte personnalité et au passé bien cabossé (comme souvent dans les polar cela dit...) autour de meurtres rituels de jeunes femmes qui démarrent en 1961.

J'ai vraiment eu du mal à entrer dans le roman mais je me suis accrochée au vu du thème ésotérique qui m'attirait. Enfin bon, quand même, 536 pages pour l'édition grand format, j'ai trouvé les 200 premières assez longues. Ensuite, le rythme s'accélère un peu plus et une fois rendue à la moitié du roman, je voulais connaître la fin à laquelle je ne m'attendais pas.

Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages des deux enquêtrices, je pense que c'est ce qui m'a manqué pour être plus enthousiaste. Mais je ne regrette pas cette lecture pour autant.

Du même auteur, j'ai préféré "le chant des innocents".



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Je n'avais encore jamais lu Piergiorgio Pulixi… Dès les premières pages, le choix de l'auteur – nous emmener en plein coeur de la Sardaigne, loin des lieux touristiques, au plus proche de la nature et du côté sauvage de cette île – fonctionne. le lecteur est complétement dépaysé et on ne va pas se mentir, ça fait un bien fou d'ouvrir un livre et de s'évader de la grisaille parisienne du moment ! On sent que l'auteur aime son île et qu'il tient à lui rendre hommage.

Au dépaysement s'ajoute le côté addictif de cette histoire. Cette histoire de meurtres rituels ressemble furieusement à un sac de noeuds, et on a très envie de tirer les fils. D'autant que, pour rendre son lectorat un peu accro – et ça marche ! -, l'auteur articule son récit avec des chapitres très courts, alternant des épisodes du passé et d'autres actuels, mais également des chapitres qui concernent directement l'enquête alors que d'autres sont consacrés aux différents personnages, ce qui nous donne l'occasion de mieux les connaître, de mieux les cerner, pour finalement découvrir ce qu'ils cachent…

Tout est maitrisé dans ce livre. Tel un chef d'orchestre, Piergiorgio Pulixi déroule son histoire sans aucune fausse note, sans aucun temps mort. Pour ma part, j'ai juste une doléance concernant le duo d'enquêtrices, j'ai par moments trouvé que leur relation, basée sur un jeu de piques permanentes, est un peu surjouée, avec des passages auxquels je n'ai pas adhéré du tout… C'est bien de mettre des personnages féminins dans des histoires noires, mais, maladresse ou cliché, ici j'ai trouvé le résultat pas totalement « vrai ».

Malgré tout, ce roman noir est une très bonne lecture et la plume de cet auteur est une très belle découverte !
Lien : https://ogrimoire.com/2024/0..
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Pas facile de donner davantage que 3 sur 5 à ce roman, non pas à cause de l'histoire mais de la traduction qui selon moi est incomplète. En règle générale,  lorsque le traducteur prend la parti de laisser quelques mots dans la langue d'origine ou dans le patois local, ici celui de la Sardaigne, une note de bas de page en fait la traduction. Pas ici et comme je ne parle ni italien ni sarde, j'ai dû dégainer le traducteur à de nombreuses reprises. C'est un peu gavant car cela fait ralentir le rythme du récit. 

Concernant l'histoire, le rythme est soutenu quand le traducteur ne vient pas l'interrompre, l'intrigue originale et les personnages parfaitement bien construits, surtout les deux enquêtrices. 

Il me semble qu'il y a une suite et je pense que je la lirai mais pas de suite, car j'ai envie d'une lecture sans traducteur. 

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Du brutal, dès le début, de l'équipe d'enquêteurs il n'en reste qu'une, et on va se demander laquelle jusqu'au bout, Mara Sais, sarde, brute de décoffrage ou Eva Croce, la milanaise, toutes les deux affectées contre leur gré sur cette enquête des plus sanglantes. Des jeunes femmes ont été tuées, apparemment selon des rites anciens et retrouvées dans une grotte au fin fond de la foret sarde.
La Sardaigne est presque le personnage principal de ce roman , ses forêts, ses plages, et ses habitants rudes et violents comme leur histoire millénaire.

J'ai beaucoup appris sur cette île, son passé archéologique, les nuraghe antiques, ses vins dont je suis à la recherche pour une dégustation personnelle !! mais j'ai trouvé l'enquête plutôt longue et tortueuse, nous embarquant sur des fausses pistes inutilement violentes selon moi et déroutantes sauf pour les découvertes des constructions anciennes.

Mais je suis passée à coté du thriller en lui même, trop alambiqué dont la fin laisse sur la faim.. qui a vraiment tué, pourquoi, pourquoi tant de violence chez les Ladu dont la vie est exposée dans sa brutalité et son omerta à la sarde, de trop nombreux pourquoi sans réponse ou alors.. j'ai raté des pages !

Pas encore trouvé le vin sauf par internet, je continue mon enquête !!
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Lu dans le cadre du Challenge Gallmeister 2024.
thème d'avril : “hors des Etats-Unis”

Ce roman se déroule en Sardaigne (Italie).

À chaque fois que je prends un polar, je me dis que peut-être, celui-ci me plaira. Après tout, le polar est un des genres maîtres de la littérature !
Eeeeh… bien non.
Je me suis ennuyée ferme, comme toujours avec les polars.
Les femmes assassinées (c'est TOUJOURS des femmes assassinées), violées, éventrées, bof.
Les paysans qui règlent leurs comptes à coups de massue comme au moyen-âge, vive le cliché du sauvage non-civilisé, bof.
Les campagnards qui vouent des cultes chelous à des déités ancestrales la nuit sous des menhirs, (vive le cliché du sauvage non-civilisé, bis) Bof.
À partir de la page 350 j'ai lu en diagonale pour finir plus vite.

Je mets quand même trois étoiles parce que je suis intimement convaincue que la littérature était bonne.
C'est juste que ça ne m'a pas intéressée, du tout.

Je commence à “boffer” beaucoup de Gallmeisters, c'est vraiment dommage. Je devrais mieux choisir mes lectures.
Lire n'importe quoi parce que la couv est belle : mauvaise idée.
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J'ai acheté ce livre car 1 il s'agit d'un coup de coeur de mon libraire et 2 j'avais voyagé en Sardaigne juste avant.
J'écris ma critique quelques mois plus tard mais n'en ai pas gardé un grand souvenir il ne m'a pas marqué.
On traverse la Sardaigne sauvage mais je n'ai pas été emballée plus que ça par l'enquête menée par ce duo ni le suis attachée aux personnages
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J'ai lu ce livre grâce à Athalie et Dominique et leurs alléchantes chroniques tentatrices, et je ne le regrette pas du tout.
J'ai été plongée en Sardaigne avec deux enquêtrices complètement barrées, chacune différemment, et j'ai adoré ces personnages caustiques, fines et qui n'ont pas froid dans le dos.
Au sein d'un département des enquêtes non élucidées, placard pour ces enquêtrices qui trainent des casseroles, elles vont s'activer avec un vieil inspecteur en phase terminale et réouvrir de vieux cold cases. En effet, elles sont persuadées que ceux-ci ont un lien avec les crimes rituels qui se déroulent actuellement dans cette région de Cagliari.
Le récit nous plonge dans les rouages d'une société où l'omerta est une vertu cardinale et la corruption une banalité à tous les niveaux, dans un environnement qui fleure bon l'authenticité sarde.
Le bémol dans ce récit, c'est le côté rituel, les symboliques et les gourous, aspects qui ne m'intéressent pas, mais qui ne sont pas gênants finalement.
J'ai hâte de découvrir un autre roman avec ces deux inspectrices !

PS : J'adore la couverture de ce livre !
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Déception ! Les critiques très positives lues sur Babelio m'avait convaincue de lire ce roman. Mais malgré les explications captivantes sur la culture nuragique, on a un peu de mal à croire à la continuité de ces rites ancestraux à notre époque.
L'enquête sur le meurtre de la récente victime, révèle une superposition invraisemblable de faits et se termine sur une résolution extrêmement tirée par les cheveux. Dommage, enfin, que les deux mondes ne se rejoignent jamais.
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Je suis perplexe et assez déçu par ce roman.

Les descriptions sont très belles, presque poétiques, lyriques, à tel point que la Sardaigne est un personnage à elle seule. C'est bien fait : la géographie de l'île, son histoire, sa culture, ses coutumes, ses us. Cela permet de bien suivre les deux fils directeurs entrelacées et alternatifs, chapitre après chapitre.

Les personnages semblent bien définies de prime abord mais au bout de 200 pages, je me suis rendu compte qu'ils sont assez ternes, assez similaires et finalement, ils n'évoluent pas ou s'ils évoluent, c'est tellement lent que ça en est virtuellement immobile.

Par exemple, le duo de policières est le moteur de l'intrigue. À priori, c'est un binôme attachant. Mais pourquoi leur relation n'évolue-t-elle pas et ce sont toujours les mêmes interactions au bout de 250 pages ? C'est lassant car il reste encore 250 pages à lire…

À ce stade, j'ai commencé à me dire que ce roman manque de rythme et l'alternance des chapitres, que je trouvais intéressante 180 pages auparavant est devenue tout à coup vraiment lassante.

Enfin, c'est comme s'il y avait deux livres dans ce livre. D'une part, l'histoire et les coutumes ancestrales d'un clan de paysans de l'arrière pays sarde. D'autre part, l'enquête policière sur le dernier meurtre avec les policiers et magistrats. On comprend, on devine, le lien sans vraiment le comprendre alors que le livre fait 550 pages. Tout se précipite dans les dernières 20 pages. Une conclusion décevante, peu crédible, bâclée.

Trop long, trop lent, c'est dommage mais pour moi ça sera 2 ou 3 sur 5.
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J'ai lu entièrement ce livre sans avoir été accroché à aucun moment. Un mélange de crimes rituels liés à des croyances sardes très anciennes, une famille sarde détentrice de rituels préhistoriques, une secte exploitant le filon de ces croyances. Un inspecteur à la retraite cancéreux et n'ayant pas pu résoudre les meurtres rituels. Des enquêtrices sur la touche pour des raisons diverses que l'on apprendra laborieusement. Leurs dialogues, ponctués d'injures de collège qui sonnent faux dans la bouche des deux policières.
Un découpage en scènes de quelques pages un peu fatigant. Et un épilogue quelque peu tiré par les cheveux.
La Sardaigne est un magnifique pays et les massifs de l'est sont particulièrement sauvages, les croyances autour des civilisations bâtisseuses des nuraghes sont encore très vivantes, ce roman, à mon avis, ne projette pas sur elles une vision très convaincante.
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