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Un gamin se fait enlever sur une plage bretonne. Pour Rémus, son tuteur, c'est Martinat, le magnat de l'entreprise Paneurox, qui se venge. Pour retrouver l'enfant, Rémus engage Onyx, une nénette pas épaisse et un peu étrange. Entre ces deux-là, c'est la guerre à couteaux tirés, d'autant plus que les méthodes de Rémus sont de celles qui mettent Onyx face à ses dégoûts.

Rémus a des relations compliquées avec les femmes, surtout la sienne qui est enceinte et dont l'enfant ne l'intéresse pas. Rude et maladroit, il sait qu'il s'y prend mal. « Les femmes savent tout, mais elles veulent des mots. Tant que les phrases n'ont pas franchi nos lèvres, elles n'existent pas. » (p. 130) Et ces phrases, Rémus ne sait pas les dire.

Onyx est sauvage, toujours la main sur sa lame, toujours dans le combat. « Dire oui, c'était contraire à ses principes. Elle faisait des choses, éventuellement elle agissait, mais dire oui, c'était plier, s'aligner, commencer à demander pardon à quelqu'un qui méritait qu'on lui tranche les nerfs, pour la peine. Dire oui, c'est balancer. Dire oui, c'est perdre et elle était déjà assez perdue comme ça. » (p. 168) Cette indépendance farouche, Onyx la tire d'une enfance que l'on devine âpre et grise. Elle court après sa revanche, après sa vengeance. Ah, si elle pouvait s'illustrer… « C'était mal connaître Onyx qui ne perdait jamais de vue qu'elle était une personne quelconque. Foutue ni bien ni mal, une gueule passe-partout, elle ne pouvait inspirer que des sentiments quelconques à des êtres dépourvus d'intérêt. C'était en fait son unique folie, l'orgueil : un mal qui lui rongeait les sens. Être belle, ô mortels, être belle, ô mortels, comme un rêve de pierre…, pour les voir tous baver, se traîner à ses pieds. » (p. 172)

Voilà un roman bien bordélique ! On passe de la fraude alimentaire de bêtes malades aux coulisses d'un pouvoir présidentiel que l'on découvre plein de trahisons et de mensonges. Il y a aussi cette légère anticipation puisque nous sommes en 2013, le rapt d'un enfant réfugié d'Afghanistan et les relents de mazout d'un cargo que beaucoup voudraient voir finir par le fond. Si Rémus m'a profondément agacée, voire écoeurée, j'ai beaucoup aimé le personnage d'Onyx qui m'a un peu rappelé celui de la désormais célèvre Lisbeth Salender de Millenium. Toutefois, je ne garderai pas un souvenir marquant de ce roman, trop éparpillé et parfois inutilement vulgaire.
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Mais c'est quoi ce truc ?
Je n'avais lu qu'un seul roman de cet auteur : Noces barbares évidemment. Donc j'ai commencé ma lecture avec un bon a priori.
Mais dès les premières pages le style m'a beaucoup gêné. C'est un texte à la limite surréaliste, dans lequel je n'arrivais pas à faire la distinction entre les pensées du personnes, son imagination, l'action réelle... Cette désagréable sensation a perduré jusqu'à la fin de ma lecture.
Il y a ensuite l'histoire en elle même... et là aussi je n'ai rien compris... j'y ai vu un personnage principal totalement dérangé, entouré d'autres personnages tout aussi farfelus que lui, qui se croisent autour de la disparition d'un enfant sur une plage... le comment et le pourquoi de la disparition sont expliqué en quelques lignes en fin de roman... il y a donc plus de 250 pages de quelques choses que je ne définit pas et qui fut un peu long.
Très mauvaise expérience de lecture pour moi
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Il est difficile, délicat, lorsque vous avez été choisi pour lire un livre et le critiquer, qu'en outre l'auteur dudit livre est un écrivain célèbre dont un des romans vous a marqué (les noces barbares), de faire un commentaire négatif.
Alors je prends mon courage à deux mains, et je m'explique.
Il y a trop de vulgarité, de grossièreté(s), de sexe trop souvent violent dans ce récit.
L'auteur aborde le mal être du Monde (nous sommes en 2013 et la planète n'a pas évolué d'un iota s'agissant des misères que les humains infligent à la terre, à la faune et à la flore) et explique les actions menées par quelques uns pour empêcher les manoeuvres criminelles de quelques autres ; les magouilles, les extravagances et les exigences des politiciens (et du Président entre autres) toujours d'actualité ; le fonctionnement dans les moindres détails d'un abattoir (de l'arrivée de l'animal à son exécution) avec là aussi les mensonges, les fraudes en tout genre du dirigeant.
Interviennent également dans cette histoire, deux personnages : Onyx, végétarienne, qui accepte d'espionner les abattoirs Paneurox (un comble pour une végétarienne), pour pouvoir payer les soins de sa mère malade ; et Rémus, le fameux flic genre « j'en ai marre de vivre, personne ne m'aime, je n'aime personne » (sauf Popeye, mais pas son propre fils, et encore moins sa femme).
Je n'ai pas compris la démarche de l'auteur. Je n'ai pas trouvé le lien qui relie tous ces points, ni l'explication du titre par rapport au récit.
Si Yann Queffélec passe par ici, qu'il m'explique.
Je remercie malgré tout Babelio et les éditions Fayard, de m'avoir permis de lire un deuxième livre de cet auteur. Cependant, dans quelques temps, j'en lirai un troisième, pour ne pas rester sur une mauvaise impression.

Lien : http://meria.canalblog.com/
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J'ai lu 3 romans de cet auteur : Les noces Barbares, Happy Birthday Sara, et le denier en 2007, l'amante. Tous sont très sombres et j'avais aimé moyennement.
Après l'amante je m'étais dis que je n'avais plus vraiment envie d'aborder cet auteur......j'ai gagné ce livre et donc je me suis dit que c'était l'occasion de ré-essayer...
Malheureusement je m'arrête en cours de lecture...

Ce roman d'anticipation puisque l'histoire se passe en 2013, autour des problèmes d'abattoirs modernes mélangés à la haine que porte la femme au héros, dont je n'arrive pas à cerner la personnalité ne m'intéresse pas. C'est noir et tortueux, voir macabre....non vraiment je n'aime pas ni sa façon d'écrire ni ses thèmes pour ses romans.
Adieu Monsieur Queffélec!

lu en 2012.
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Une langue maitrisée, un humour mordant, une ironie coupante, un style direct du gars qui raconte ce qu'il vit, comme un copain passant du coq à l'âne de ses états d'âme à son blues et ses emmerdes sans avoir jamais rien terminé ou même commencé. Des personnages névrosés, à la marge de la société de consommation occidentale avec ses êtres coincés entre canapé et télé se définissant par leur salaire et leur voiture. Des personnages vivants car morts, morts pour leur femme, leurs enfants, pour eux-mêmes et vivants car défendant, dernier carré, la société contre les salauds et les profiteurs que tout système produit à foison. La vie réelle, vulgaire et magnifique. La bouffe, la baise, l'amour. Une langue vive, agressive, prenante.

Passages choisis
“Et après ? Après, t'as la gamme infinie des hasards malencontreux. On n'est plus en démocratie, cocotte, chez nous. C'est fini, Sarko, les petits arrangements…[…] je vois mal comment tu pourrais échapper au intérêts supérieurs de l'Etat…Moi non plus d'ailleurs..On aura chacun son tiroir à l'institut médico-légal. On sera tout bleu, tout froid, vachement glamour.”

- “Vous viendriez parler à l'antenne
- Ce pays est assez morose, inutile de l'accabler davantage. Ajouter le beurre à l'argent du beurre…En fait, on ne sait plus trop si le devoir est d'informer ou de cacher les faits.”

“Le même parcours du combattant. Quand on leur demandait comment, la guerre finie, ils avaient pu souhaiter intégrer le GIGN, puis le corps des Chats Maigres, ils répondaient honnêtement que, oui, la guerre leur manquait. Ils n'étaient ni des brutes, ni des fous sanguinaires, ni des excités, ils étaient doux comme des chats angoras, mais la guerre leur manquait. Ils haïssaient la guerre, la violence, la rage des hommes entre eux, l'imbécillité des frappes ou du corps à corps, l'arrogance du métal aveugle déchirant des familles ou ce qu'il en restait, la peur éprouvée en croisant le regard d'un forcené guère plus fautif que vous, celui d'un vrai tueur. Ils ne pouvaient plus s'en passer. ”

“Les femmes savent tout, mais elles veulent des mots. Tant que les phrases n'ont pas franchies nos lèvres, elles n'existent pas.”

Lien : http://www.quidhodieagisti.fr
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Nous sommes en 2013 et rien ne va mieux : les écologistes se radicalisent pour lutter contre un système économique du profit à tout va, les hommes de l'ombre de l'état veillent à couvrir les scandales, pour les grands entrepreneurs tout est bon pour gagner plus...
Au milieu, Rémus colonel de son état et à la tête d'une police secrète parallèle regroupant les hommes liges du Président. Sur commande il assure les opérations de désamiantage d'un vieux raffiot, mène à bien des missions secrètes dans les Balkans, enquête sur Paneurox la grande industrie de la viande...

Autant dire que Rémus a beaucoup d'ennemis... il en a presque autant que de maîtresses... Ce qui ne facilite pas les choses lorsque Popeye, son fils de coeur ramené d'Afghanistan, est enlevé.



Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Je disais ici que ce n'était pas une histoire de fesses. La sympathie de l'auteur ainsi que la 4ème de couverture vite lue avant de cocher ce livre en tous cas, ne le laissait pas présager. Innocente que je suis ! Et beh si ! ça "copule" à tous les coins de salons et recoins obscurs. Mais le livre va plus loin puisqu'on effleure ce que peut être l'amour, la maternité, la paternité, le traumatisme d'un viol,..Mais cette approche n'est qu'un condiment du menu insipide. le plat de résistance offre une histoire sans relief et confuse. En fait, on ne sait pas bien ce que l'on mange. A priori, celle d'un Officier de Police Judicaire, Rémus, dont la femme vient d'accoucher et qui cherche à retrouver un petit garçon volé rapporté d'Afghanistan Popeye, sans doute enlevé par une puissante entreprise industrielle. Son coeur balance entre la raison d'état et l'amour pour cet enfant, qui ne lui appartient pas.


Lien : http://arcetciel.canalblog.c..
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On reste sur sa faim : quelques doses de scandales politico-économico-financiers, des personnages qui ont fait la une des journaux ces dernières années, un peu de sexe, quelques mecs imbuvables, de la jalousie, on secoue le tout, et hop on a un bouquin qui ressemble plus à une ébauche d'un bon gros best seller comme savent les faire les anglo-saxons, quel dommage !
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On m'a offert ce livre. Personnellement je ne l'aurais pas acheté car je n'aime pas cet auteur.
Mais par respect pour l'amie qui me l'a offert, j'ai fini par prendre mon courage à deux mains et j'ai lu ce roman. Sans surprise, je n'ai pas apprécié. J'ai fait un effort surhumain pour aller jusqu'à la fin.
C'est vulgaire ou grossier ou les deux. J'ai eu l'impression que ça se voulait accusateur d'une certaine société... mais ça ne m'a pas convaincu, c'est rempli de stéréotypes collés à des personnages ironiques, désabusés voire névrosés et à côté de la plaque.
J'ai cru voir une parodie de certains personnages de Stieg Larsson, mais ça ne lui arrive pas à la cheville.

Bref je suis restée avec la sensation d'avoir perdu mon temps et que sur les 270 pages, il en avait coupé la moitié ça n'aurait en rien gêné la non intrigue de ce roman.

En conclusion, j'espèr que personne ne viendra m'offrir un autre livre de cet auteur






Lien : https://detoutetderien.blog/
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Abandonné à la fin du 2ème chapitre.
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