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WAOUHH !!!

Cela faisait longtemps que je ne m'étais régalé à ce point. Il y a tout pour moi. Une verve, une histoire, des personnages, un style, du rythme, un pays comme si on y était, un vrai monde personnel d'imagination.

Et c'est noir, de plus en plus, le monde obscurcissant de l'Incal... le troisième volume, c'est carrément un quasar. Un tsunami qui vous bouscule sans menagement.

Grand dommage que Quercia passe à la SF.



...
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"Les rues de Santiago" ne m'ont pas apportées beaucoup de plaisir.
l'atmosphère, le personnage central ne m'ont pas permis de m'évader comme je le souhaitais . Je n'ai pas retrouvé ce que j'aime dans la litterature sud américaine, mais par honnêteté, je précise que je ne remets en aucun cas en question, la qualité du roman.

Santiago Quinoes est un flic borderline, un peu trop égocentré pour qu'il me plaise.
Le roman est bien plus centré sur lui que sur l'intrigue. Alors oui, le style de Boris Quercia est très visuel, cinématographique, mais c'est justement le style de film que je n'irais pas voir donc il y a une certaine cohérence dans mon ressenti...
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Une fois encore je suis partie à l'aventure . J'ai atterri à Santiago du Chili, empreinte carbone zéro je précise!

Je me suis retrouvée à six heures du matin dans une ruelle, il faisait froid et Santiago Quiñones était planqué sous une voiture, l'arme au poing ... il ne voulait pas tuer quelqu'un mais il a du appuyer sur la gâchette .
Santiago n'arrive pas à accepter son geste même si il est flic il ne veut pas tuer, Il part errer dans les rues de Santiago et croise la route d'une jeune femme ... le sort en est jeté Il a mis le doigt dans un engrenage qui s'avèrera à très haut risque pourtant qu'elle est jolie.

Un roman noir en milieu urbain, un roman noir qui sent le bitume, les combines, les règlements de compte entre bandes rivales, un roman noir où les excès sont permis, drogue, alcool et sexe parce que Santiago vit souvent à cent à l'heure .

Boris Quercia est aussi cinéaste, cela transparait dans son écriture , le rythme est rapide, aucun temps mort entre deux scènes , à quand l'adaptation cinématographique ?
Je vais sans aucun doute aller découvrir les deux autres volets de cette trilogie
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Belle découverte que ce polar chilien très sombre. Santiago tue un jeune délinquant lors d'une intervention et se retrouve amené à enquêter sur l'assassinat d'un collègue. L'intrigue n'est pas d'une grande originalité puisqu'il s'agit d'une variation sur le thème archi-classique de la femme fatale. En revanche, l'écriture, qui se fonde sur des phrases courtes et rythmées, est très agréable. Belle plongée dans les noires et complexes méandres de l'humanité.
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Ne pensez pas trouver un policier héroïque pur et dur ; rien de tel ici. Juste un être humain, c'est-à-dire faillible, un peu perdu, vulnérable.
Santiago Quinones, notre flic, déstabilisé après avoir tué un jeune lors d'une arrestation qui a mal tourné, se trouve mêlé au meurtre d'un ancien collègue par hasard. Mais ses états d'âme prennent le pas sur l'enquête qui se déroule presque d'elle-même.
Sans trouver Santiago complètement antipathique, on a du mal à éprouver de l'empathie à son égard.
Plutôt roman noir (on coche toutes les cases) que polar à proprement parlé, cette histoire se lit vite mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Où l'on retrouve Santiago Quiniones; j'écris "retrouve" car j'avais lu avant "La légende de Santiago".
Polar noir, court, incisif, percutant, 150 pages intenses.
Du pur et dur, du vrai, du réalisme, du cru, et des états d'âme.
Attention: vous pensez partir pour un semi-marathon -et effectivement, vous le lirez en une heure et demie- mais sous le ryhtme d'un 200 mètres-haies.
Prenez de bonnes tennis et coeurs fragiles s'abstenir.
Un régal. Un shoot de "ouf".
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Les rues de Santiago c'est l'histoire d'un flic qui tente d'échapper à la vengeance d'un gang et aux soupçons de sa direction.
Ce flic c'est Santiago Quinones,  un héros Santiago  qui porte le nom de sa ville où il déambule de bon matin. Car Santiago Quiñones est un peu perdu ce matin, il vient de tuer un jeune garçon alors qu'avec sa brigade de la Police d'Investigation du Chili, ils avaient tendu une embuscade au gang des Guateros
Un gang de jeunes trafiquants en tout genre, des fous furieux que rien n'arrête, des jeunes gens qui ne connaissent que le loi de la violence. Bref notre flic, savait que ça allait canarder de tout part. Mais lui il n'avait vraiment pas envie de de prendre une vie. Et pourtant le jeune Baltasar était là et même si Baltasar est de la graine de gangster, ça reste un gamin, un adolescent en perdition.
Aussi après ce mauvais coup du soir, notre flic va errer dans les rue de sa ville et c'est cette errance que nous allons suivre.
Il va rencontrer Ema, une femme aux dents de travers comme il aime, une femme moulée à la perfection dans son petit tailleur gris. Son habit de travail, Ema est courtière en assurance. Aussi le temps d'une rencontre, Santiago va vite oublier Marina, la jolie infirmière qui parfois partage ses nuits. Mais Ema, n'est pas la douce Marina et Santiago va vite retomber dans ces démons avec elle. Et il se trouve pris dans une histoire d'escroquerie à l'assurance
A travers cette lecture on sent très bien tout l'amour que notre auteur porte à sa Ville Santiago du Chili. Il nous parle de cette ville où l'on déambule avec son héros, il nous la décrit belle mais aussi monstrueuse. le tumulte de la villes, le bitume surchauffé, la trépidante folie de vivre des chiliens....il y a tout cela dans Les rues de Santiago
Boris Quercia nous montre aussi l'envers du décor. Il nous dit la corruption institutionnalisée. Les flics sont ripoux mais la magistrature aussi et que dire des avocats. La jeunesse elle aussi veut sa part du gâteau.
Et notre flic, lui aussi se démène entre débrouille et petite magouille pour survivre sans trop déroger à ses valeurs dans cet univers noir où règne violence et folles passions et trahisons. Il nous entraîne avec lui dans cette société chilienne déliquescente.
Mais Les rues de Santiago c'est aussi de l'espoir, de la tendresse et une belle histoire d'amour et peut-être aussi un peu de rédemption.
Et tout cela et servit par une écriture sèche, vive incisive , et un style percutant, des chapitres courts au rythme soutenu.
Un court premier roman envoûtant qui vous emportera à n'en pas douter.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Santiago Quinones n'est pas un policier comme les autres. Oui, être devenu policier est un choix, pas de doute là dessus, dû en partie au fait qu'il est doté d'une très bonne mémoire. Mais il est un policier plutôt bordeline. Il n'avait pas prévu de tuer le jeune membre d'un gang au cours d'une arrestation musclée. Il n'avait pas prévu de ne pas se sentir bien du tout après, de se remettre à fumer abondamment, de mettre plus ou moins des distances avec Marina, l'infirmière qui partage, un peu, sa vie, et beaucoup son lit. Il déraille, Santiago, et il parcourt les rues de Santiago du Chili. Il suit même une femme qu'il trouve belle, parce qu'elle a les dents de travers, à une époque où toutes les femmes sont passées par la case orthodontiste. Chacun ses goûts, chacun ses obsessions, et celle de Santiago pour le naturel, pour l'acceptation de sa différence tranche avec les goûts plus stéréotypés d'autres policiers.

Santiago, il a un passé. Il a des parents qui se sont séparés quand il était enfant, une mère qui a travaillé pour se payer son premier salon de coiffure et qui, maintenant, avec son second mari, en possède six - elle a hérité du sens de l'économie de son propre père. Santiago ne garde que de bons souvenirs de son père, qu'il voyait une fois par mois après la séparation de ses parents, un père qui s'est toujours préoccupé de son fils. Santiago a aussi acquis son appartement d'une drôle de manière, en se persuadant que ce qu'il faisait n'était pas "mal"  : ce qui est fait est fait, on ne refait pas le passé, on ne peut même pas l'amender ou s'amender.

La police chilienne est-elle corrompue ? Un peu. Cependant, Quiñones découvrira avec étonnement qu'elle comporte aussi des éléments parfaitement compétents, comme Lopez, et capable aussi de lui venir en aide tout en enquêtant comme Garcia. Quiñones a beau avoir été mis à pied, il continue quand même à enquêter, à tâter un peu, parfois, d'une ligne de coke, à baiser, aussi, sans retenue, à prendre des risques, également, sans s'en rendre compte, sans s'apercevoir dans quel guêpier il s'est fourré.

A la fin de ce premier tome, l'espoir est cependant là, encore un peu, même si cela signifie une sorte d'exfiltration pour Santiago.
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C'est le premier titre de la série "Santiago Quiñones" , publié au Chili en 2010 ( titre original "Santiago Quiñones , tira" ) parution en France en 2014. Santiago est flic à Santiago, Police d'Investigation du Chili.

Santiago se raconte, sans fioriture ... Cinq ans sans fumer, il vient de reprendre, peut-être parce qu'il vient de tuer Baltasar lors d'une interpellation en flagrant délit de narcos. Pourtant Santiago n'avait pas envi de tuer qui que ce soit ce jour là. Baltasar, un merdeux de quinze ans. Santiago aime Marina. Il a un coup de foudre pour Ema qu'il croise par hasard dans Les rues de Santiago. Il n'aurait pas dû la suivre, cela déplaît à Riquelme, un détective privé qu'il connait bien. Tout ça va mal finir, c'est sûr avec les narcos qui veulent se venger, la police des polices qui fouine et Riquelme qui se fait flinguer.

Santiago, difficile de le cerner. Il est violent, corrompu mais aussi sympa et attachant. Santiago, difficile de la cerner. Elle est violente et corrompue mais aussi sympa et attachante. C'est avec une ville comme ça et un flic comme ça que l'on fait un excellent roman noir. Il est court. Ce qu'on aime est toujours trop bref, comme une rencontre avec une femme fatale. Dans ce récit des combines et des escroqueries borderline et de la violence, il y en a. de la tendresse aussi il y en a. Une ville, c'est comme une femme.

Déguster un roman noir avec de la musique c'est mieux. A la fin du roman, Boris Quercia propose une playlist pour accompagner et prolonger sa lecture.

Bravo aux Éditions Asphalte pour avoir déniché cette pépite noire.
Lien : http://romans-policiers-des-..
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Santiago Quinones est un flic banal, un peu paumé, flirtant allègrement avec la ligne jaune, depuis longtemps. Après avoir tué un jeune délinquant suite à une descente, il traîne son mal être dans la capitale du Chili et se met à suivre une jeune femme dont le physique l'attire. Cette balade l'emmènera bien plus loin qu'il n'aurait voulu.

Les rues de Santiago est le premier roman de Boris Quercia. Efficace, écrit sur un rythme effréné, composé de chapitres courts et de phrases encore plus courtes, ce polar très noir se lit d'une traite. le décor glauque de Santiago est bien décrit, on ressent toute la noirceur des quartiers visités, tout le vide de la vie de ce flic à la dérive mais les personnages manquent cruellement de profondeur. On ne s'y attache donc pas, on a du mal à entrer en empathie avec eux et finalement, cette lecture sera sans doute vite oubliée.
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