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Je n'ai pas été vraiment emballée par la manière dont commence ce livre, dans la tête de la Chasseresse qui semble se justifier. Puis, au fil des pages, j'ai apprécié de découvrir en parallèle trois fils de l'histoire, trois époques centrées chacune sur un personnage, en sachant que tout finirait par se rejoindre.

Jordan, jeune américaine passionnée de photographie qui se rêve en J. Bryde, appareil photo en bandoulière, à l'image de ses héroïnes reporters et qui hésite à suivre le destin tout tracé qui se dessine sous ses yeux, accueille sous le toit familial sa nouvelle belle-mère et sa fille et a du mal à se départir de sa première impression négative.

Ian, journaliste anglais qui s'est lancé dans la traque des nazis, épaulé par Tony un ancien soldat américain multilingue, ne relâche pas ses efforts alors que nombreux sont ceux qui souhaitent tourner la page à l'aube des années 50, obnubilé par la Jägerin.

Nina, jeune soviétique qui a grandi loin de tout en Sibérie, sous la houlette d'un père alcoolique et violent, profondément anti régime, ne rêve que d'une chose, partir, découvrir ce qu'il y a à l'ouest et échapper au lac.

Grâce à eux, nous allons appréhender la vie des jeunes filles dans l'Amérique bourgeoise d'après-guerre qui n'allaient pas à l'université ou en partaient dès qu'elles rencontraient leur mari.
Nous vivrons les difficultés d'aller à la pêche aux infos et de suivre une piste dans la chasse aux nazis. Nous volerons avec les Sorcières de la nuit, ce régiment de pilotes de bombardiers soviétiques, constitué uniquement de femmes.

Kate Quinn a fait énormément de recherches et même s'il s'agit d'un roman, il se base sur des anecdotes réellement vécues et la deuxième partie est vraiment passionnante. Ses descriptions sont riches et imagées et pleines de détails.

Une histoire de ce style n'a d'intérêt que s'il se produit par moment des coïncidences qui précipitent les choses. Tout le talent d'un auteur réside alors dans la capacité à faire en sorte que l'on puisse y croire sans que nous ayons l'impression que le dénouement est trop rocambolesque ou trop tiré par les cheveux. C'est à mon avis sur ce point que le roman perd de sa crédibilité et donc une étoile, dans sa troisième partie.

Cependant, la psychologie des personnages sonne plutôt juste et l'intrigue est palpitante et fort bien menée jusqu'à son dénouement.

Challenge ABC 2020/2021

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C'est une nouvelle fois un magnifique roman que signe Kate Quinn.

L'histoire et les personnages m'ont transportée et profondément émue. J'ai beaucoup aimé la narration qui nous fait alterner les points de vue de trois personnages différents et deux périodes. La tension monte petit à petit jusqu'à ce que notre coeur s'accélère vers la fin (vraiment !). Nous sentons que le dénouement approche tout en nous demandant comment cela va se terminer.

Les personnages étaient particulièrement touchants et réussis, avec leur peurs et leur blessures, leur parcours difficile. le flegmatique Ian, le beau ténébreux Tony, l'incroyable Nina (cette femme est exceptionnelle !) et la douce Jordan. J'ai aimé passé du temps avec eux.

Outre la narration et les personnages, j'ai également beaucoup apprécié le côté historique. Je ne connaissais pas du tout l'existence des "Sorcières de la Nuit", ces femmes soviétiques bombardiers qui ont volé de nuit à un rythme infernal pour gagner cette guerre. Elles faisaient preuve de bravoure et d'un patriotisme incroyables ! J'ai apprécié découvrir leur amitié, les liens qu'elles soudaient entre "sestra" et leur dévouement à toute épreuve.

À travers le destin de Nina, nous découvrons la vie d'une partie des citoyens soviétiques : jeune femme russe ayant vécu moults épreuves, venu du fin fond de la Sibérie, endroit désolé et glacial, père alcoolique, elle est victime des injustices du parti. Nous voyons la peur du peuple de ces fameux camions noirs qui emmènent une personne qui ne reviendra jamais, les dénonciations des voisins pour obtenir l'appartement de l'homme ou la femme emmené(e), la famille obligée de dénoncer un proche pour ne pas tomber avec lui, l'injustice même de devoir payer pour les crimes d'un membre de la famille. Et d'un autre côté, vous avez de jeunes gens qui croient dur comme fer au parti et pensent qu'il y aura des temps meilleurs.

J'ai aussi été happée par cette chasse aux Nazis entreprise par notre petit groupe. Elle était prenante, tout en nous montrant les difficultés de l'entreprise : pas de réel soutien des autorités, ceux qui l'entreprennent paient les frais sur leurs propres deniers, et il y a une envie générale de fermer les yeux après le procès de Nuremberg, de passer à autre chose et surtout de ne pas savoir. Si les gens mettent des mots sur ce qui s'est passé ou sur ce que certaines personnes ont fait, il n'est plus possible de nier ou de feindre de ne pas être au courant. L'auteure semble avoir réussi avec justesse à décrire l'ambiance d'après-guerre, notamment aux Etats-Unis oû plusieurs anciens Nazis se sont teconstruits une vie dans un pays qui orientait sa politique dans une chasse aux communistes plutôt qu'aux ex-Nazis.
Côté Etats-Unis toujours, nous découvrons avec Jordan l'envie d'émancipation des femmes, de faire des études, d'aller à l'université, et de ne plus forcément être femme au foyer ou tout du moins de ne plus suivre la route toute tracée pour elles par leurs proches.

Dernier point que j'ai trouvé intéressant : l'auteure nous montre dans ce roman que les femmes aussi ont pu jouer un rôle important durant la Seconde guerre mondiale, que ce soit dans le camp des Alliés comme Nina, ou du côté des Nazis comme la dangereuse chasseresse.
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Histoire de traque, "La Chasseresse" de Kate Quinn est un roman historique qui me tentait bien. On y suit plusieurs personnages qui, inévitablement, vont se recouper.

Si au départ, l'histoire était franchement captivante, j'ai finalement peinée à la terminer. Beaucoup de clichés, de romances, et une traque qui finalement ne livre aucun secret. J'aurais aimé avoir le point de vue de la traquée. J'aurais aimé moins de romances qui coupent le dynamisme et semblent superficielles. Moins de facilité dans le scénario également.
Et pourtant, j'ai adoré l'histoire de Nina, personnage complexe et intéressant qui porte l'histoire à elle toute seule.

C'est une lecture en demie-teinte. Historiquement, il y a des choses intéressantes ; humainement c'est parfois trop manichéen.
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Douze jours pour finir ce livre. Trop long, beaucoup trop long.

L'histoire se déroule durant et après la deuxième guerre mondiale, dans plusieurs pays. La partie se déroulant en Russie aurait pu être amputée d'une grande partie sans desservir l'intrigue. La partie américaine de l'histoire, beaucoup plus captivante, sauve le roman.

Boston 1946. Dan McBride, veuf, épouse sans le savoir une meurtrière nazie, Annelise ‘la chasseresse'. Cette dernière se présente comme une réfugiée autrichienne, veuve de guerre, qui veut repartir de zéro. Pour être en sécurité, elle a coupé tout lien avec sa famille et ses proches, a changé son nom et a effacé toute trace de son passé. Elle commence à faire son nid dans sa nouvelle famille mais sa belle-fille ne tarde pas à porter un regard suspicieux sur elle. ‘Qui êtes-vous, Annelise ? Qu'avez-vous fait, Annelise ?

La suite de l'histoire n'est pas celle que je souhaitais, celle à laquelle je m'attendais. La thème de la traque des nazis aurait pu être plus profond, plus sérieusement développé. Au lieu de cela, le roman a trainé en longueur dans les chapitres consacrés à la vie des deux chasseurs, un journaliste anglais et une aviatrice russe.
Le scénario est devenu vite prévisible, banal, les dialogues trop ‘cliché' parfois ennuyeux.

Je ne doute pas que Kate Quinn maitrise le sujet, cependant sa narration n'a pas suivi, ne m'a pas emballé.
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Kate Quinn dans ce nouveau roman mêle réalité et fiction pour raconter l'histoire de trois femmes: une meurtrière en fuite, une photographe en herbe qui pourrait être en danger dans sa propre maison et l'une des filles de l'escadron « Les sorcières de la nuit » un régiment de bombardiers soviétiques entièrement féminin.

On suit 3 narrateurs : Jordan, Ian et Nina.
Le livre est écrit sur différentes temporalités, tu vas commencer par la fin de la guerre et remonter ensuite le temps.

On fait la connaissance de Ian.
Ian a décidé de quitter sa carrière de journaliste de guerre pour agir.
Il n'écrit plus, il agit.
Depuis le procès de Nuremberg auquel il a assisté, il n'a plus écrit.
Avec son collègue Tony, ancien soldat, ils ont monté une agence qui se charge de retrouver les criminels de guerre.
Non pas les grands noms, mais ceux qui ont participé aux atrocités, ceux qui en ont commis.
Il est animé d'une rage inassouvie, intarissable surtout envers 1 femme.
Une femme debout sur les berges du lac Rusalka en Sibérie.
Il est dans une impasse. Il se rappelle juste son surnom, la couleur des yeux et de ses cheveux.
La « jagerin » a fui à Altaussee en 1945. Depuis rien, pas une trace, jusqu'à cette lettre 5 ans plus tard.

Ensuite, on a Nina, le personnage qui m'a le plus fasciné.
Dans ce roman, Nina se bat pour sortir de la froideur et de la pauvreté de la Sibérie.
Dans les chapitres consacrés à Nina, son enfance avant son départ de son village natal il y a un air de tristesse dans ces chapitres. Un sentiment imminent que quelque chose va terriblement mal tourner.On suit Nina avant la guerre.
Elle vit en Sibérie au bord du lac Baïkal
Elle survit plutôt. Née des eaux du lac et de la folie. Son homme est un alcoolique violent.
La 1re chose que les enfants de cette famille apprennent c'est esquiver. Esquiver leur père.

Enfin la troisième voix de ce roman choral, c'est Jordan en 1946 à Boston
Son père, veuf, est sur le point de lui faire rencontrer une femme.
Jordan rêve de partir à l'université.
Passionnée de photographie, elle mitraille tout le monde autour d'elle, mais cette Madame Weber ne lui inspire pas confiance.
Elle a surpris un regard en la photographiant.
Un regard qui lui a fait peur. Qui lui a refroidi le sang.

C'est une histoire très riche axée sur les personnages, avec de nombreux secrets.
Chacun des personnages est merveilleusement dessiné et complexe, Nina étant particulièrement fabuleuse.
Kate Quinn dresse un portrait de femmes luttant contre les contraintes que leur imposent les sociétés dans lesquelles elles vivent, et d'une poursuite passionnante d'une femme terrifiante, la jagerin.

Il n'y a pas vraiment de mystère autour de cette femme.
Tu te doutes très vite de son identité.
La découverte de l'identité de la chasseresse n'est pas l'objectif principal de Kate Quinn, je pense du moins.
Elle va surtout explorer la vie et les aspirations de Nina et Jordan et cela c'est passionnant.
Surtout Nina qui m'a vraiment marqué.

La chasseresse est basée sur des faits réels.
Kate Quinn s'est inspirée partiellement d'une femme, Hermine Braunsteiner, qui avait été l'une des gardes les plus brutales aux camps de Ravensbruck et de Majdanek.
C'est elle qui a donné le personnage de la chasseresse, die jagerin.
Hermine Braunsteiner a épousé un Américain et est devenue citoyenne des États Unis. Elle a été retrouvée en 1964. Son mari, les voisins, et amis ont été stupéfaits de ce que cette femme si douce avait commis.
La seconde femme à avoir inspiré le personnage à l'auteure est Erna Pétri. Épouse d'un officier SS elle a trouvé près de chez elle en Ukraine six enfants juifs en fuite.
Après leur avoir offert un repas, elle les a froidement abattus. Ce fait horrible est raconté en début de récit.

Die jagerin est donc une criminelle de guerre fictive créée à partir de dossiers sur ces femmes.
Nina et Ian sont aussi des personnages fictifs, mais inspirés d'un couple célèbre dans la traque aux nazis : Serge et Béate Klarsfeld. Leur prise la plus célèbre te dira quelque chose : Klaus Barbie, le boucher de Lyon. Octogénaires à la sortie de ce livre ils continuent leur combat contre le fascisme.

Outre la traque des nazis dans le monde ce roman parle des femmes pilotes de chasse durant la guerre.
L'Union soviétique a été la seule nation à prendre cette décision de faire voler les femmes.
Quelles femmes !
Produits du dynamisme de l'aviation soviétique des années 30, ces jeunes aviatrices étaient parrainées par Marina Raskova, l'Amelia Earhart de l'URSS.
L'unité de bombardiers de nuit, « les sorcières de la nuit » a été composé uniquement de femmes.
3 ans durant, elles volèrent sans discontinuer.
Lire leur entraînement, les combats dans ce roman est passionnant.
Quel cran incroyable ! Quel sang froid elles avaient !
Leur courage est stupéfiant.

Kate Quinn t'explique en fin de roman les personnages réels des personnages fictifs ; elle remet les dates exactes, mais chaque fait que tu liras a été vécu.

J'aime la fiction historique qui m'introduit dans les domaines de l'histoire que les cours d'école et les livres d'histoire ne m'ont jamais appris, soit c'est oublié, soit ce n'est pas expliqué.
La fiction historique est une de mes passions, mais je l'aime encore plus lorsqu'elle découvre des vérités souvent enfouies comme c'est le cas avec ce roman.
J'ai encore appris quantité de faits.

Kate Quinn remet les femmes dans l'Histoire dont elles sont depuis longtemps oubliées ou à peine citées.
Elle nous rappelle que les femmes étaient des pilotes, des espionnes et des combattantes et… oui, même des assassins…
Je te conseille chez le même éditeur « Le réseau Alice » que j'avais adoré et préféré à celui-ci juste parce que je trouve qu'il n'y a pas assez de mystère sur l'identité de la jagerin/la chasseresse et une romance pas vraiment utile à l'intrigue.

Si tu es plus amateur de thrillers/polars, je te conseille alors plutôt celui-ci qui est construit, je trouve, comme un thriller.

Une lecture addictive, captivante, mordante et pleine de suspense.

Lien : https://unesourisetdeslivres..
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Kate Quinn nous propose une conséquente fiction historique s'inspirant de faits réels.
1950, Ian Graham, journaliste qui a exercé son métier sur de nombreuses scènes de guerre, notamment à Omaha Beach, s'est lancé dans la traque des nazis qui tentent de se faire oublier après le conflit. Il est aidé dans cette tâche par Anton Rodomovsky, un ancien combattant américain aux origines polonaises et hongroises qui a perdu une partie de sa famille dans les camps.
Une criminelle obnubile particulièrement Ian, une femme qui a échappé à la justice malgré des actes particulièrement odieux, dont un qui le touche très personnellement.

On suit en parallèle deux autres histoires situées quelques années plus tôt.
À Boston en 1946, Jordan McBride voit arriver dans sa famille une immigrée et sa petite fille, heureuse de voir son père refaire sa vie avec bonheur. Mais son oeil aiguisé de photographe capte sur le visage de sa future belle-mère quelques expressions qui l'intriguent sans qu'elle puisse identifier la cause de son malaise naissant.
Nina Markova est une jeune femme qui a grandi sur les bords du lac Baïkal auprès d'un père alcoolique et violent, et dont le rêve était de voler après avoir rencontré un pilote réparant son avion dans un champ près de chez elle. À force de persévérance et de beaucoup de culot, elle intègre une escadrille russe composée uniquement de femmes qui vont faire preuve d'une remarquable bravoure pour défendre leur pays.
Les parcours des différents protagonistes se croisent évidemment, au cours d'un récit épique qui ne ménage pas les effets émotionnels, au détriment peut-être d'un suspense qui n'est pas totalement au rendez-vous.

Beau travail de documentation de la part de l'auteure, qui cite d'ailleurs à la fin de son livre les personnes et faits qui ont inspiré les aventures de ses personnages fictifs. Découvrir notamment que les péripéties des « Sorcières de la nuit » du 588e puis 46e régiment de bombardement nocturne soviétique reposaient sur de véritables témoignages de missions de ces aviatrices de guerre, m'a particulièrement impressionné.
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Un gros roman foisonnant qui nous tient en haleine tout du long, riche en événements, avec des personnages attachants, à la psychologie très travaillée. le contexte historique, pendant la Seconde guerre mondiale, avec les aviatrices russes, et post-guerre, sur la traque des nazis après les procès de Nuremberg est très intéressant et bien documenté. Un très bon moment de lecture.
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Encore un livre sur la seconde guerre mondiale et encore une approche différente.
On alterne dans l'histoire à travers 3 personnages, Jordan, Ian et Nina. Dans un premier temps, j'ai plus apprécié les parties évoquées par le point de vue de Jordan, mais plus on avance dans l'histoire, plus tout se regroupe et plus tout le livre devient addictif.
C'est très bien écrit, pas de lassitude et surtout des personnages bien travaillé, à la psychologie complexe. J'ai d'ailleurs fini par avoir un vrai coup de coeur pour Nina.
Certains passages sont glaçant pour l'atroce raison que malheureusement, ça a existé.
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J'ai beaucoup aimé ce roman historique et l'alternance des récits entre les passages sur la guerre, la psychologie du personnage de Nina ainsi que les passages sur la recherche de la chasseresse et également la vie de Jordan McBride qui accueille un nouveau membre dans sa famille, une belle-mère. J'ai eu un coup de coeur pour Jordan qui est une jeune fille fraîche, intelligente et surtout très intuitive. Elle lit les autres au travers de ses photos. Les personnages de ce roman sont touchants et ancrés dans leur quête. Cette histoire est poignante et captivante, riche en émotions. C'est un aspect peu commun de la 2nde guerre mondiale que nous offre Kate Quinn.
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Ce roman nous fait voyager à travers le temps et l'espace. Les personnages se nourrissent à la fois de réalité et de fiction. Nous suivrons le destin de 3 femmes hors du commun, qui, à un moment de leur vie, ont choisi leur voie : la photo, l'aviation… et le meurtre.

Ian était journaliste, et Tony soldat. Après avoir assisté au procès de Nuremberg, Ian n'avait plus qu'une obsession, retrouver les criminels de guerre qui sont passés à travers les mailles du filet. Alors ils ont monté une agence. Et Ian s'acharne à retrouver une tueuse sans pitié qui s'est évaporée dans la nature et dont il ne connaît que le surnom « die Jägerin », la chasseresse »…

Avant la guerre, Nina vivait au fin fond de la Sibérie, sur les rives du lac Baïkal. Ses frère et soeur, qui ont mis les voiles pour échapper aux coups de leur père, lui ont conseillé de partir au plus vite. Mais, dans une de ses crises, son père a essayé de la noyer en la traitant de petite pute de « roussalka » (sirène maléfique)….

Boston 1946 - Dan MCBride, veuf depuis plusieurs années, est sur le point de présenter une femme à sa fille Jordan. Mais cette femme la met mal à l'aise. Elle évite l'objectif de Jordan qui, passionnée de photo, mitraille à tout va. Un jour, elle réussit à lui en voler une. Mais le regard qu'elle surprend dans l'objectif, est glaçant… qui est-elle ?

La suite nous emmène explorer la vie de Nina et Jordan …. jusqu'à ce que leurs chemins se croisent enfin….!

Celle de Nina est la plus passionnante et nous emmènera à l'Ouest, voler avec les « sorcières de la nuit », une escadrille féminine de bombardiers soviétiques. Celle de Jordan, plus paisible, nous montre la vie des jeunes filles dans l'Amérique de l'après guerre.

Ce roman est richement documenté. Les notes de l'autrice nous révèlent à quels personnages réels elle a emprunté certaines anecdotes de vie pour les faire vivre à ses personnages de fiction. Elle rend hommage au métier de journaliste et relate le difficile travail de fourmi pour remonter la piste des nazis.

Des destins croisés passionnants sur fond d'une guerre qui ne lasse pas de m'en apprendre.
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