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3,66

sur 179 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Est-ce que je me trompe ou est-ce que les succès, relativement récents et percutants, des G. R. R. Martin, Robin Hood, Terry Goodkind et autres Scott Lynch, auraient ouvert une large brèche dans le monde de la fantasy, dans laquelle chercheraient à s’engouffrer des écrivaillons dont la place serait sans doute plus légitime chez Harlequin ? Je me pose la question parce que, là, après avoir eu dans les mains "Le jeu de l’assassin" d’Amy Raby, mon sentiment est juste qu’on est dans du grand n’importe quoi.

Ou alors, je ne suis tout simplement pas la cible. Déjà trop vieille ?

Je n’ai pas acheté ce roman, il m’a été offert ; comme je suis naturellement curieuse, j’ai tenté l’expérience mais, décidément la littérature c’est comme le vin, une fois qu’on a goûté un Pernand-Vergelesses, difficile de revenir à un Bourgogne aligoté. Or, pour la fantasy, quand a lu et apprécié un Jean-Philippe Jaworski, est-ce qu’on peut honnêtement continuer à lire une Amy Raby ? Réponse : non.

Manichéisme basique, univers conventionnels et pas assez travaillés, personnages pas crédibles une seconde, romance à l’eau de rose, style à faire rentrer sous terre Marc Levy, scènes ubuesques, sexe sans érotisme à tous les étages… Bref, pas grand-chose à sauver. Le roman s’ouvre et se termine sur une scène de copulation, j’imagine pour appâter. What else ? Ah, si, on peut supposer que « Le jeu de l’assassin » est le seul roman fantasy où le héros est un empereur unijambiste qui doit non seulement sauver sa peau, son trône et son peuple mais aussi résoudre les problèmes de libido de sa bien-aimée, euh, pardon, de son pseudo-assassin.


Challenge ABC 2015 / 2016
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Une couverture française sublime, un titre prometteur, une maison d'édition que j'apprécie : des fois il n'en faut pas moins pour que j'achète un livre les yeux fermés. En plus si vous me suivez un peu, vous savez que je n'aime pas lire les quatrième de couv', un livre je le prends plus au feeling, je marche à l'instinct.

Sur ce coup, il m'a fait un peu défaut.

"Le Jeu de l'Assassin" et bien je le cherche encore. Les dés sont pipés dès les premiers chapitres, Vitala, notre héroïne ne tiendra pas longtemps son ordre de mission... Et préfère suivre ses pulsions et désirs. J'avoue avoir cherché quelque temps où on allait nous amener, et si on allait bien aller quelque part. Enrôlée et entraînée depuis la naissance à devenir assassin dans un but unique, elle délaisse rapidement tout ça... En tant que lecteur on est quand même dans l'attente d'avoir et de voir un peu de réticences de l'héroïne à renier tout ce en quoi elle croit et ce à quoi elle aspire dès les premières pages du roman. Mais il ne faudra pas beaucoup plus d'un regard du prince, qu'elle est censée occire, pour trahir ses idéaux.

Autant dire, que dès le premier tiers du roman, mon enthousiasme a été douché.

Passer ce fameux tiers, j'ai commencé à trouver le temps long... L'intrigue s'installe assez vite finalement mais s'étire en longueur, les événements sont un peu convenus, on s'attend à ces coups d'État et quand le tout éclate, il ne se passe pas grand-chose, sans parler de l'effet pétard mouillé. Au certes les deux protagonistes fuient, se demandent s'ils doivent (re)coucher ensemble ou pas... Ah oui, il y a les scènes qu'on va appeler poliment "érotiques". Autant dans une série de bit-lit, dont ses scènes sont prévues et inévitables dans un récit de fantasy, je suis moins séduite. Généralement les auteurs plus fantasy les évitent, ne peuvent pas passer à côté dans certains cas, mais passent rapidement sur ces scènes souvent délicates à écrire quand on ne veut pas sombrer dans le cliché.

Non, ce qui me chagrine c'est quand l'auteur, utilise ces scènes pour essayer d'expliquer un comportement du personnage principal, là j'ai un peu plus de mal. À un moment l'héroïne se laisse violer pour pouvoir atteindre plus facilement sa cible, là ça me pose un problème. À quoi sert de créer une héroïne surentraînée à tuer si c'est pour lui faire vivre ça ensuite ? Et je passe sous silence son entraînement qui n'est pas beaucoup plus reluisant...

Le tout enrubanné dans un papier cadeau usé jusqu'à la trame... L'intrigue est vue et revue, ne révolutionne rien (si ce n'est peut-être les pierres de magie, et rien qu'en écrivant ça je me dis que finalement il n'y a rien de bien neuf là-dedans...). Vous l'aurez compris, si ce livre était un coup de coeur ou très bon comme j'ai pu le lire chez certaines bloggeuses, j'ai dû passer totalement à côté ! La suite est pourtant dans ma PAL, mais elle n'y sortira pas de sitôt..
Lien : http://amarueltribulation.we..
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Vitala a été entraînée durant toute son enfance à l'assassinat, et plus particulièrement pour une seule cible : l'Empereur Lucien, un homme qui oppresse son pays. C'est enfin le grand jour et Vitala est prête à faire son devoir ! Mais elle n'avais pas prévu qu'elle tomberait amoureuse de l'homme qu'elle a apprit à haïr pendant toutes ces années...

Vu comme ça on s'attend à beaucoup de chose, mais pas à ce que ça tombe dans la niaiserie la plus totale et que ça tourne uniquement autour du sexe en permanence. Car une fois que Vitala rencontre Lucien c'est du sexe, du sexe, du sexe, de la politique, du sexe. Et pas parce qu'ils passent leur temps à coucher ensemble, mais parce que le sexe est une solution à tout : pour infiltrer un camp, pour se battre, pour tuer... Au point que Vitala se dit "bon, cinq hommes c'est troooop, je suis un assassin surentraîné, mais je vais en laisser un me violer avant de tuer les autres". Oui oui, sérieusement. C'est poussif, exagéré et surtout mal intégré à l'histoire. Mais même les problèmes psychologiques de Vitala tournent autour du sexe ! Ce qui fait qu'elle ne pense qu'à ça du début à la fin du roman. Et aussi un peu à libérer son pays, Riorca.

Vitala est aussi un cliché sur patte de la femme : elle ne sait pas prendre une décision rapidement, elle est têtue mais pas trop, elle est soumise, c'est une véritable girouette,... Bref, elle ne ressemble en rien à une jeune femme assassin qui a passé toute son enfance à assassiner des gardes pour s'entraîner à tuer.

Pour moi, ce roman n'a pas sa place chez Bragelonne, mais plutôt dans la collection Romance de chez Milady. En effet, au final tout le roman est basé sur la romance et le sexe, au détriment de l'univers fantasy qui aurait pu être magnifique si l'auteure avait pris le temps de s'y pencher dessus quelques minutes.

Quel dommage, car la couverture est belle !
Lien : http://onceuponatime.ek.la/l..
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Une romance "cucul la praline" dans un univers vaguement fantasy.
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Comment dire ?
Intéressée par son 4ème de couverture, j'ai acheté ce livre et lu dans la foulée...
Les mots me manquent pour exprimer mon désarroi et ma déception !

Des personnages qui partaient si bien, et puis...patatra ! Clichés de comportements, clichés de dialogues...ah oui vous reprendrez bien un peu de clichés de situations avec ça ?!
Dommage, l'univers a l'air intéressant...

Et en plus, j'ai cru comprendre que c'est le 3ème tome d'une saga ?


Bref, lu vite, c'est fluide, pas prise de tête (je vous ai évoqué le côté "accumulation de clichés" ?!) et qui malheureusement rejoindra la pile des livres "mais pourquoi j'ai été jusqu'au bout de ça ?!"

Pour celles et ceux qui veulent s'y pencher, je vous fais une équation un peu méchante mais qui m'a sauté au cou :

Fantasy + arlequin = ce livre

Je m'excuse pour finir auprès des amateurs de ce genre de livres, j'espère ne pas vous avoir froisser, ce n'était pas mon souhait !
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